Sapeur-pompier volontaire, une vocation plus qu’un métier

Uniforme sapeur-pompier Sergent-chef

Aujourd’hui, près de 200 000 hommes et femmes s’engagent pour la sécurité de tous, tout en continuant à exercer une activité professionnelle principale. Ils représentent près de 80 % des sapeurs-pompiers de France à exercer sur l’ensemble du territoire national…

Les différents grades des sapeurs-pompiers volontaires

Les grades des sapeurs-pompiers volontaires sont, par ordre hiérarchique :

  • les sapeurs de 2ème classe puis de 1ère classe,
  • Caporal puis Caporal-chef,
  • Sous-officier, avec d’abord le grade de Sergent puis de Sergent-chef, puis Adjudant et Adjudant-chef,
  • les grades d’Officier avec : 
    • le grade de Lieutenant ;
    • le grade de Capitaine ;
    • le grade de Commandant ;
    • le grade de Lieutenant-Colonel.

Quel est le salaire d’un sapeur-pompier volontaire ?

Contrairement aux pompiers professionnels, les pompiers volontaires ne reçoivent pas de salaire mais une indemnisation qui dépend de leur grade. Le taux horaire de base est de :

  • 8,36 euros pour un Lieutenant,
  • 8,97 euros pour un Caporal,
  • 10,13 euros pour un Sous-officier,
  • 12,58 euros pour un Officier.

Ces indemnités sont majorées en fonction des jours et des heures d’intervention. Les interventions les dimanches et jours fériés sont majorées de 50 %, et les interventions entre 22 h et 7 h sont majorées de 100 %.

Les indemnités reçues par le sapeur-pompier volontaire ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu, et s’accompagnent de certains avantages.

Les avantages des sapeurs-pompiers volontaires

Pour saluer leur engagement citoyen, certains avantages sont accordés aux sapeurs-pompiers volontaires ainsi qu’à leur employeur.

Les sapeurs-pompiers volontaires ont la possibilité d’aménager leurs temps de travail et ont un droit d’absence, sous réserve que cela ne nuise pas au fonctionnement de l’entreprise qui les emploie. Ainsi, ils peuvent se rendre disponibles pour les missions de terrains et les formations. Dans ce cadre, les absences dédiées comptent en durée de travail effective, donc pour les congés, avancements et prestations sociales.

La programmation des gardes est établie en accord entre l’employeur et la direction du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), auprès du centre de secours dont dépend le pompier volontaire, selon une convention de disponibilité.
De plus, à la cessation de leur activité, les sapeurs-pompiers volontaires peuvent, sous condition, prétendre à une allocation annuelle, à la manière d’une allocation de retraite.

Par ailleurs, les employeurs de sapeurs-pompiers volontaires peuvent bénéficier d’avantages fiscaux et de compensations financières.
 

La retraite des sapeurs-pompiers volontaires

Même sans recevoir de salaire à proprement parler, les sapeurs-pompiers volontaires peuvent, sous condition, bénéficier de la prestation de fidélisation et de reconnaissance - PFR1 -, à la fin de leur activité, si celle-ci est intervenue après le 1er janvier 2005. Ce droit à une allocation garantit une rente annuelle à chaque sapeur-pompier volontaire ayant effectué au moins 20 ans de service effectif, après une cessation d’activité à partir de 55 ans.

Le montant dépend du nombre d’années d’activité, et la rente n’est pas imposable ni soumise aux prélèvements. Elle peut être majorée si le sapeur-pompier volontaire demande son ajournement, jusqu’à ses 65 ans.
 

Les conditions de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires

Pour devenir sapeur-pompier volontaire, il faut remplir les conditions suivantes : 

  • avoir plus de 16 ans, 21 ans pour être officier, et moins de 60 ans. Pour les mineurs, le consentement écrit d’un représentant légal est nécessaire ;
  • résider légalement en France ;
  • jouir de ses droits civiques ;
  • être à jour de ses obligations concernant le service national ;
  • ne pas avoir fait l’objet de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions, voire avoir un casier judiciaire vierge ;
  • remplir certaines conditions d’aptitudes intellectuelles, médicales et physiques.


Le recrutement se fait ensuite sur entretien et tests physiques, avec un examen médical. Les tests ne sont pas nationaux et chaque SDIS possède ses propres critères de sélection.
 

À quel âge peut-on devenir sapeur-pompier volontaire ?

Avec quelques différences suivant les SDIS, il est possible de devenir Jeune Sapeur-Pompier (JSP) dès l’âge de 11 ans et sapeur-pompier volontaire dès l’âge de 16 ans.
 

Lettre de motivation, diplômes et CV… le dossier de candidature pour être sapeur-pompier volontaire

Si vous remplissez les conditions pour devenir sapeur-pompier volontaire, vous devrez adresser votre candidature au SDIS de votre département, avec un dossier constitué de :
•    un Curriculum Vitae,
•    une lettre de motivation, 
•    une copie de vos titres, diplômes ou d’attestations de formation.
 

La formation pour devenir sapeur-pompier volontaire

Une fois admis, vous recevrez une formation initiale de 30 jours, répartie sur une période de 1 à 3 ans. C’est une période probatoire lors de laquelle il faudra faire vos preuves. Réparties par unités de valeurs, les acquisitions vous permettent d’intervenir sur des missions et opérations de plus en plus qualifiées au sein de votre centre de secours.
Ensuite, au cours de votre activité de sapeur-pompier volontaire, vous suivrez une formation continue avec des sessions de perfectionnement pour maintenir vos compétences et acquérir de nouvelles spécialités.
 

Bérangère, sapeur-pompier en uniforme

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