privilégier les filières bio et locales
Tout d’abord en se tournant vers des produits locaux, de saison, en circuit court. Qu’il s’agisse de marché de producteurs, de vente à la ferme, de paniers (Amap, La Ruche…), de supermarchés coopératifs… Les prix y sont moins élevés, car il n’y a pas d’intermédiaires. Le consommateur sait ce qu’il achète et à qui, tout en participant à une rémunération plus juste des producteurs. En achetant de saison, il bénéficie aussi de prix bien plus intéressants qu’en achetant des fruits et légumes qui viennent de l’autre bout du monde.
Acheter moins, mais des produits de qualité
Ensuite, en achetant moins, mais en choisissant des produits de qualité. Si les bons légumes ne coûtent pas forcément plus cher, la viande de qualité est généralement plus onéreuse. Beaucoup décident donc d’en consommer moins souvent, au même titre qu’ils réduisent les boissons sucrées ou les plats préparés. C’est ce que propose le flexitarisme.
Cuisiner soi-même et lutter contre le gaspillage
Changer ses habitudes, c’est donc aussi cuisiner soi-même et gaspiller moins en achetant uniquement les produits et les quantités dont a besoin, sans céder au chant des sirènes des produits de grande consommation.
Le flexitarisme : une solution pour changer ses habitudes ?
Né dans les années 90 aux États-Unis, le flexitarisme combine flexibilité et végétarisme. Ce sont des personnes qui mangent de tout, ne se privent de rien, mais qui se tournent vers des produits de saison ou locaux issus d’élevage sain. Ils consomment donc de la viande et du poisson, mais en moins grande quantité et en privilégiant la qualité. Ce régime alimentaire, plus respectueux de la planète, séduit de plus en plus, car il permet de manger des produits plus sains et de meilleure qualité, sans dépenser plus. Près de 10 % des foyers français déclarent ainsi en 2019 suivre un régime alimentaire flexitarien (ou semi-flexitarien)*, soit près de deux fois plus qu’en 2018.
* Analyse des achats des foyers français via le panel consommateurs Nielsen Homescan.
Enquête auprès de 9 800 foyers du 24 mai au 2 juin 2019.