Le podcast des 90 ans
90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Épisode 1 - La Gouvernance
Dans ce premier épisode dédié aux 90 ans de GMF, Florence Fournet nous parle de la gouvernance de la marque, un modèle humaniste et responsable.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Florence Fournet: Bonjour, je suis Florence Fournet, et je suis retraité GMF depuis mars 2024.
Cette année, on souffle les 90 bougies de GMF mais nous avons aussi un autre anniversaire à fêter : les 50 ans de l’Association Nationale des Sociétaires de GMF, qu’on appelle l’ANS-GMF. C’est l’association qui consacre le rôle essentiel des sociétaires dans la vie de GMF. Parce que, chez GMF, vous ne le savez peut-être pas, mais nous avons choisi un modèle de gouvernance démocratique où tout le monde peut être entendu et peut participer aux décisions : le mutualisme. Et ça, même avant la création de l’ANS, depuis… 1934 ! Allez, je vais vous raconter tout ça, grâce aux témoignages précieux de Jean Fleury, Président de l’ANS-GMF de 2017 à 2024, et de Christophe Lorrain, Chargé de mission régional Grand Est et Président de l’ANS-GMF depuis le 31 mai 2024.
Avant tout, il faut revenir 90 ans en arrière, le 24 mai 1934. La Garantie Mutuelle des Fonctionnaires – GMF donc – a été créée par 5 fonctionnaires militants, syndicalistes et mutualistes. Le premier Président, Louis Moncond’huy, était instituteur. Il y a eu une vraie rupture par rapport aux sociétés d’assurance mutuelle qui existaient déjà et qui avaient un mode de fonctionnement plutôt « bourgeois », avec une petite équipe dirigeante. Comme la Maaif, qui était déjà notre concurrente à l’époque, la GMF était une mutuelle proche des syndicats et des travailleurs. Dans les bulletins d’information des années 1930, elle s’adressait d’ailleurs aux sociétaires en leur disant : « Chers camarades sociétaires ». C’est vous dire à quel point elle était engagée ! Nos concurrents nous appelaient même les mutuelles « sauvages », avec la Maaif (ambiance !). Mais les premiers adhérents étaient ravis. Par exemple, un conjoint d’institutrice déclarait en 1936 : « Je suis heureux de constater que votre organisation est conçue d’une façon moderne et qu’elle s’est dégagée de l’habituelle, routinière et tatillonne façon de procéder de presque toutes les compagnies d’assurance ! »
La GMF véhiculait des valeurs fortes telles que la solidarité, l’entraide, l’humanisme… Dès l’origine, elle a mis en place une gouvernance démocratique, sans actionnaires et au sein de laquelle « 1 homme ou 1 femme = 1 voix ». Ce modèle est toujours valable aujourd’hui : la GMF est « gouvernée » par les sociétaires pour les sociétaires. Chacun a le même poids. Et tous s’engagent pour l’intérêt général.
Mais repartons un peu plus près dans le passé. Jean Fleury se souvient d’assemblées générales, dans les années 70. À l’époque, l’ensemble des sociétaires étaient conviés. Tous ne venaient pas mais ils en avaient au moins la possibilité. Il n’y avait pas encore ce qu’on appelle aujourd’hui les délégués, qui sont élus par les sociétaires pour porter leur voix en assemblée générale. Donc, régulièrement, plus de 1 000 personnes participaient aux assemblées générales. Et chacun venait avec ses questions. Ça durait un temps fou… Parce qu’il fallait bien sûr que tout le monde puisse s’exprimer. Au fur et à mesure que le nombre de sociétaires a augmenté, il a fallu s’adapter et revoir légèrement l’organisation pour continuer à avancer vers un mutualisme éclairé.
En 1974, la création de l’Association Nationale des Sociétaires de GMF, l’ANS-GMF, est venue structurer cette organisation. Cela s’est fait sous l’impulsion de Michel Baroin, qui était alors Président de GMF. C’était un Président hors du commun, qui voulait transformer la première mutuelle d’assurance automobile en « maison des fonctionnaires ». L’une de ses premières initiatives a été de structurer les liens avec les sociétaires et d’organiser leur représentation en créant l’ANS-GMF.
À partir de là, il y a eu une vraie décentralisation. Même si elle avait commencé un peu avant – le premier bureau de province avait été créé en 1946 –, les choses se sont accélérées avec l’ANS. Le nombre de points de contact avec les sociétaires a été multiplié pour développer la relation de proximité et faciliter les échanges : on est par exemple passé de 80 bureaux en 1976 à 160 en 1979.
À partir de 1994, les sociétaires ont pu élire leurs délégués à l’occasion d’assemblées régionales, appelées assemblées de secteur. Collectivement, plus de 3 000 sociétaires participent en moyenne aujourd’hui à ces assemblées. Il y a 18 secteurs GMF en France et 470 délégués. Chaque année, un tiers des délégués est renouvelé par vote. Comme Jean Fleury le rappelle, ce sont ces délégués élus qui participent aux assemblées générales et y défendent l’intérêt de tous. Ils valident la gestion de GMF, approuvent ses comptes et désignent son Conseil d’Administration, toujours au nom des sociétaires.
En parallèle, il y a aussi eu une professionnalisation des équipes sur le terrain. Jean Fleury raconte qu’au départ, les bureaux de province étaient animés par des sociétaires délégués issus de la fonction publique qui vivaient à proximité et étaient désignés par le conseil d’administration. Ils avaient une double casquette : d’un côté celle que l’on appellerait aujourd’hui « directeur d’agence », et de l’autre, celle de représentant du sociétariat. Avec la création de l’ANS-GMF, la distinction a été faite entre les deux. C’est à ce moment-là que les sociétaires délégués sont devenus les chargés de mission. Leur rôle s’est recentré sur les relations avec les sociétaires. Aimé Simon, l’un des anciens présidents de l’ANS-GMF parlait des chargés de mission en ces mots : « Les chargés de mission sont imprégnés de mutualisme. C’est un état d’esprit, et aussi une part de rêve, qu’il est fondamental de diffuser auprès du plus grand nombre. Voici pourquoi notre démarche est celle d’hommes de terrain partant à la rencontre des sociétaires, afin de faire vivre et de renforcer les représentations régionales ».
Christophe Lorrain fait partie de ces hommes de terrain, après avoir servi comme lieutenant-colonel dans l’Armée de terre. Comme lui, les 130 chargés de mission de GMF sont issus de la fonction publique. Par exemple, Antoine Rossion était commissaire de police, puis une fois à la retraite, il est devenu chargé de mission dans l’Ouest pendant quelques années. Il expliquait que les fonctions de chargé de mission étaient « un prolongement naturel de [s]on besoin de servir ». Ce sentiment d’utilité sociale contribuait à lui « donner la pêche », comme il aimait à le dire !
Christophe Lorrain explique que le rôle des chargés de mission est de faire en sorte que les délégués, qui participent aux assemblées générales, soient représentatifs du sociétariat. Pour y parvenir, ils animent des comités, en moyenne trois fois par an, qui regroupent des sociétaires volontaires et bénévoles. Ces sociétaires peuvent ensuite constituer des listes et se présenter lors des assemblées de secteur pour devenir délégués en assemblée générale.
Les réunions de comité permettent aussi aux chargés de mission de recueillir les attentes des sociétaires, pour faire évoluer un contrat ou un service proposé par GMF par exemple. C’est l’occasion d’identifier les difficultés ou les progrès à accomplir.
Les sociétaires peuvent également se rapprocher des chargés de mission en cas d’insatisfaction. Ils restent à l’écoute pour « désamorcer » les mécontentements et faire en sorte que les intérêts de tous soient représentés.
Les chargés de mission sont vraiment le lien entre les sociétaires et GMF. Leur proximité leur permet de détecter des situations difficiles chez les sociétaires les plus fragiles, voire de constituer des dossiers pour obtenir des secours du fonds d’entraide GMF Solidarité. Entre parenthèse, pour en savoir plus sur ce fonds d’entraide, je vous conseille d’écouter l’épisode de ce podcast sur nos engagements RSE. Voilà, parenthèse terminée.
Christophe Lorrain confie que l’accompagnement des chargés de mission dépasse parfois les lignes du contrat d’assurance. Il cite l’exemple d’une sociétaire non-fonctionnaire, mère célibataire en situation précaire, qui a perdu son emploi, et dont la voiture a été emboutie pendant la nuit par un chauffard. L’expert d’assurance, qui est chargé de respecter les règles, déclare que le véhicule est économiquement irréparable et propose une indemnisation de 2 000 €. Mais cette somme ne permet pas de racheter une voiture et la sociétaire en a besoin pour chercher un emploi. C’est là que le chargé de mission intervient pour essayer de faire majorer cette somme auprès de GMF ou de faire appel au fonds d’entraide. Il apporte un œil bienveillant sur la situation du sociétaire, parce qu’il le connaît. Il incarne complètement la signature « Assurément humain » de GMF.
Si le quotidien des chargés de mission de l’ANS vous intéresse, je vous invite aussi à écouter le témoignage de Thérèse Moinet, dans notre autre podcast « Aujourd’hui pour demain ». Elle est retraitée de l’Armée de l’air, sociétaire de GMF et elle est devenue chargée de mission après avoir été invitée en comité par un ami militaire.
En 90 ans, l’organisation de GMF ne s’est jamais détournée de ses principes fondateurs. Y compris lors des rapprochements avec le groupe Azur en 1993, puis avec le groupe Covéa en 2005 – dont GMF fait aujourd’hui partie aux côtés de MAAF et MMA. La seule chose qui a changé, c’est que GMF a désormais son mot à dire au sein du Groupe et qu’elle fait partie d’un grand ensemble mutualiste, qui regarde prioritairement l’intérêt général. Mais, même au sein de Covéa, GMF a gardé sa spécificité et l’ANS est restée la colonne vertébrale de sa gouvernance.
Comme je vous le disais au début, l’ANS fête ses 50 ans cette année. Mais elle n’a jamais été aussi moderne ! Les valeurs qu’elle véhicule – l’humanisme, la solidarité, la proximité, l’éthique aussi – sont loin d’être passéistes. Elles sont plus vivantes que jamais et n’ont fait que se renforcer depuis la pandémie de Covid-19. De nombreux Français les recherchent. Il faut donc croire que notre modèle mutualiste, unique en son genre, a encore de très beaux jours devant lui.
Avant de clore cet épisode, je tiens à remercier Jean Fleury et Christophe Lorrain pour leurs récits passionnants, qui ont grandement aidé à l’écriture de ce podcast.
Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille d’écouter l’épisode sur notre identité « assurément humaine » et notre relation si particulière aux agents du service public.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 2 - La prévention du risque routier
Dans ce deuxième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Baptiste Le Beux nous parle de la prévention du risque routier, un axe fort de la marque.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Baptiste Le Beux: Bonjour, je suis Baptiste Le Beux, et salarié de GMF depuis 2019. Dans cet épisode, je vais vous parler d’un sujet qui nous tient particulièrement à cœur chez GMF : la prévention du risque routier. Et vous allez voir, notre histoire avec la sécurité sur les routes ne date pas d’hier !
Pour remonter le fil de cette histoire, j’ai fait appel à Julie Cabuzel, Responsable du service Développement Externe et Prévention chez GMF.
Julie m’a raconté qu’elle s’était replongée dans les archives de notre premier magazine adressé aux sociétaires, qui s’appelait à l’époque « Notre Sécurité ». Elle a trouvé des conseils de prudence et de bons comportements à adopter au volant, en commençant par la courtoisie, dès 1936. Par exemple, dans un numéro, on peut lire : « Un accrochage n’appelle pas une dispute ; la correction est une circonstance atténuante ». Petit aparté, ce conseil pourrait encore résonner aujourd’hui ;-)
Mais revenons à ce qui nous intéresse. Au fond, cet engagement naissant pour une route plus sûre est tout à fait logique, quand on sait que le premier contrat proposé par GMF en 1934 était une assurance auto dédiée aux fonctionnaires. Même si, à l’époque, ces derniers étaient réputés de nature prudente, qu’ils prenaient soin de leur voiture acquise après des années d’économies et qu’ils avaient en général moins d’accidents, la prévention du risque routier était déjà là. Et ça s’est s’intensifié au fil du temps…
À la fin des années 1950, le nombre des accidents de la route en France a grimpé en flèche. On dénombrait 114 000 accidents en 1959, 203 000 accidents en 1963… C’était un véritable fléau national ! Ça a d’ailleurs fait la Une du magazine « Notre Sécurité » en 1965.
Pour l’anecdote, rien à voir avec GMF, mais une opération ville morte avait même été organisée en 1972 à Mazamet dans le Sud-Ouest. Les 16 000 habitants de la ville s’étaient couchés au sol pour symboliser le nombre de morts sur la route cette année-là. Ça a été un vrai électrochoc ! Dans la foulée – ou presque – le gouvernement a créé un comité interministériel de la sécurité routière, la ceinture de sécurité est devenue obligatoire à l’avant, des nouvelles limitations de vitesse ont été instaurées et la lutte contre l’alcool au volant est devenue une priorité nationale.
Côté GMF, à ce moment-là, les messages de prévention ont redoublé. Nous avons aussi créé les Garages mutualistes français pour prendre en charge les réparations sur les véhicules accidentés de nos sociétaires. Parce que les fonctionnaires, même s’ils restaient plus respectueux des règles que la moyenne des Français, étaient également concernés par la hausse des accidents. Certaines demandes d’indemnisation étaient d’ailleurs parfois très… surprenantes ! Par exemple, en 1966, le magazine « Notre Sécurité » racontait qu’un accidenté s’était plaint « de ne plus pouvoir supporter le vin blanc depuis son accident » et il avait demandé une indemnité pour – attention, vous êtes bien assis ? – « préjudice d’agrément pour privation de vin blanc ». Bref, il y avait encore du chemin à faire…
En parlant d’alcool au volant justement, à la fin des années 1980, GMF a mis à la disposition de ses sociétaires une Réglette Prévention. Elle permettait d’évaluer leur taux d’alcool en fonction de leur sexe et de leur poids. Les communications de l’époque recommandaient de partager ce bon réflexe entre proches lors des repas de fête.
Cependant, comme me l’a raconté Julie Cabuzel, le vrai tournant a eu lieu en 1995 : Jacques Chirac, qui venait d’être élu Président de la République, a fait de la sécurité routière son cheval de bataille. Une convention a alors été signée entre l’État et les assureurs français pour renforcer la prévention des risques routiers. En résumé, tous les 5 ans, cette convention a pour mission de définir des axes prioritaires, sur lesquels les assureurs s’engagent à agir. La dernière en date est de 2023 et fixe trois priorités.
- La première, c’est d’abord la lutte contre les principaux facteurs de risque, que ce soit la vitesse, la fatigue, l’alcool, la drogue, les distracteurs comme le téléphone, etc.
- Ensuite, le deuxième axe, c’est l’éducation à la sécurité routière tout au long de la vie, c’est-à-dire dès le plus jeune âge à l’école maternelle jusqu’à la retraite, sans oublier la prévention en entreprise.
- Et enfin, le dernier axe – qui est la grande nouveauté de la dernière convention – c’est le partage de la route apaisé entre les différents usagers, par exemple les automobilistes, les deux-roues, les piétons, les vélos ou ce qu’on appelle les EDPM – c’est-à-dire les engins de déplacement personnel motorisés – comme les trottinettes électriques.
Chaque assureur est libre de mener les actions de prévention de son choix. Il y a une juste une condition : il faut y consacrer un budget égal, au moins, à 0,5 % du montant des cotisations d’assurance de responsabilité civile perçues sur les contrats auto. C’est un peu technique, je vous l’accorde…
Allez, heureusement, Julie Cabuzel nous a partagé quelques actions phares menées par GMF ces dernières années. Une partie de notre budget est dédié à des actions de communication pour sensibiliser le grand public au risque routier. Nous avons longtemps diffusé des spots de prévention sur la radio d’autoroute 107.7. Vous en avez sûrement entendu sur la route des vacances…
À l’été 2022, nous avons lancé l’opération #LaPauseGMF pour lutter contre les dangers de la somnolence au volant. Le principe était simple et efficace : on incitait les automobilistes à faire une pause en profitant d’un café offert dans une station-service partenaire.
Pendant 3 ans, nous avons aussi collaboré avec Waze. Des messages de prévention ciblés étaient envoyés aux utilisateurs de l’application au bon moment et au bon endroit. Par exemple, lorsqu’un conducteur roulait par fortes chaleurs, hop, il recevait un message pour lui rappeler de s’hydrater. S’il approchait d’une école, un message lui conseillait de ralentir… La technologie de Waze nous a permis de faire de la prévention en temps réel !
Autre exemple : pendant la Coupe du Monde de Rugby de 2023 en France, nous avons mené une campagne de prévention auprès des supporters sur les dangers de l’alcool au volant. Ça s’appelait « Sens pénalisés ». Des actions ont notamment eu lieu directement sur le terrain. Les supporters pouvaient par exemple suivre un parcours d’obstacles et essayer de marquer des essais avec des lunettes de simulation d’ébriété. Sur les réseaux sociaux, on avait aussi publié des scores de mi-temps floutés où les utilisateurs devaient « dégriser » eux-mêmes le contenu en tapant pour passer aux autres écrans. Ces mises en situation ludiques ont permis de faire passer les bons messages.
L’autre partie de notre budget dédié à la prévention du risque routier nous a permis de concevoir des outils qui correspondaient aux besoins de nos sociétaires. Autrement dit, aux besoins des agents du service public.
On ne va pas se le cacher, la prévention du risque routier, ce n’est pas toujours considéré comme très sexy par le grand public. On s’est d’ailleurs vite rendu compte que les guides papier volumineux n’étaient pas lus. Nous avons donc innové pour proposer d’autres formats, plus ludiques, plus modernes et plus adaptés à chaque profession ou site d’intervention.
Aujourd’hui, ce sont plus de 50 collaborateurs GMF qui sont dédiés à la prévention du risque routier et qui se déplacent sur le terrain, au plus proche des agents du service public. Pour vous donner un ordre d’idée, en 2023, nous avons mené 2 200 actions de prévention, sous différentes formes selon les besoins.
Dans certains cas, on monte un stand et on propose des cartes à gratter sur une thématique donnée, par exemple le téléphone au volant ou l’entretien du véhicule. C’est une sorte de quiz dans lequel la personne interrogée répond à plusieurs questions en grattant la réponse qui lui semble correcte parmi plusieurs.
Sur les stands, il nous arrive aussi d’utiliser des masques de réalité virtuelle pour faire vivre une expérience, au cœur de l’action. En 2016, on a réalisé trois vidéos en 360° : imaginez, vous enfilez le casque et vous vous retrouvez au volant d’une voiture en état d’ivresse, sur un deux-roues qui doit partager la route ou encore dans la peau de Charlotte, une piétonne scotchée à son téléphone.
Nous proposons également des vidéos immersives en partenariat avec la plateforme Reality Academy sur la circulation en voiture, à moto, à vélo, à trottinette et à pied.
Le deuxième format d’action sur le terrain, autre que le stand, c’est la réunion d’information. Pour rendre ça plus dynamique et interactif, on propose souvent des quiz auxquels les participants peuvent répondre par écrit ou par oral.
Enfin, nous pouvons mettre en place une journée de prévention. C’est l’occasion de venir avec plus de matériel, notamment des simulateurs de conduite, de retournement ou de choc. On s’adapte toujours aux contraintes des sites sur lesquels nous intervenons.
Mais la particularité, chez GMF, c’est surtout notre sociétariat. Les agents du service public sont exposés à des risques très spécifiques et on s’adapte pour leur proposer des outils sur-mesure. Par exemple, il n’est pas pertinent de sensibiliser un policier, un pompier ou un ambulancier à la vitesse puisque leur métier l’impose : ils doivent agir et intervenir le plus rapidement possible. Nous allons donc plutôt les sensibiliser à la conduite en situation d’urgence. Et pour ça, on a développé un simulateur de conduite spécifique, en partenariat avec Ediser.
Pour la petite histoire, en 2005, on cherchait des simulateurs de conduite nomades. C’est comme ça que nous avons rencontré l’équipe d’Apport Média, qui a ensuite rejoint le groupe Ediser. Ensemble, on a fait de la R&D pour créer un simulateur facilement transportable, qui ressemble aujourd’hui - après plusieurs évolutions - à une Mini Cooper gonflable. Vous savez, la petite voiture anglaise. On a ensuite développé avec eux des logiciels de sensibilisation spécifiques pour les policiers, les ambulanciers et les pompiers, tout en associant des experts du métier à la conception pour vraiment répondre à leurs besoins.
On peut également prendre l’exemple des enseignants, qui sont au cœur de la prévention du risque routier, avec des besoins bien particuliers. Ils doivent notamment préparer les élèves à passer trois attestions à la sécurité routière : l’APER en maternelle et primaire, l’ASSR1en 5e et l’ASSR2 en 3e. Pour les accompagner, nous avons conçu des ressources pédagogiques adaptées à chaque niveau qui sont librement accessibles sur notre site internet. On y trouve également des BD, des jeux interactifs, des dépliants…
Dernièrement, on a aussi créé l’outil de sensibilisation « Vies éclatées » pour les professeurs de lycée. Alors, c’est quoi ? Ce sont des portraits qui s’appuient sur le travail « Survies » de la photographe Caroline Cabrol. Elle a photographié des jeunes victimes d’accident de la route. Nous avons choisi 10 portraits animés de jeunes, qui s’accompagnent de témoignages poignants. Tous s’en sont sortis, mais pas indemnes. Il y a par exemple la photo d’un jeune qui espérait devenir footballeur professionnel, jusqu’à son accident… À 18-20 ans, il est parfois compliqué de parler du danger, de la mort, alors que les jeunes se croient invincibles. Il faut trouver la bonne option, celle qui les marquera. Et les images sont souvent plus fortes que les mots.
Voilà, j’aurais aussi pu vous parler des formations à l’éco-conduite qui favorisent une conduite apaisée, ou encore des « coaching cocooning » - comme on aime les appeler - qui sont destinés à nos sociétaires expérimentés – c’est-à-dire nos seniors – pour les aider à réviser le code de la route, notamment les nouveaux panneaux, et à adopter une posture confortable au volant… Comme me l’a rappelé Julie Cabuzel, nos formats d’actions sont très variés et personnalisés, nos outils aussi.
Et si depuis 90 ans, on s’engage pour une route plus sûre, partout et pour tous, l’histoire n’est pas encore terminée. En 2023, le nombre de décès liés aux accidents de la route a baissé de 4,2 % par rapport à 2022. C’est encourageant, c’est la preuve que les actions de prévention sont efficaces. Il nous reste alors une seule chose à faire : continuer tous ensemble sur cette lancée !
Avant de vous quitter, je tiens à remercier chaleureusement Julie Cabuzel. Son aide précieuse et son expertise sans faille en matière de prévention du risque routier ont permis de préparer cet épisode avec le plus grand soin.
Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille tout particulièrement un autre épisode, qui décrypte nos offres d’assurance au fil du temps.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 3 - L'innovation
Dans ce troisième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Delphine Armandin nous parle de l'innovation chez GMF.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Delphine Armandin: Bonjour, je suis Delphine Armandin, et je fais partie de l’aventure GMF depuis 2001.
Dans cet épisode, je vais vous raconter quelques grands moments d’innovation. Vous allez voir, chez GMF, l’innovation s’écrit avec un grand I. J’ai reparcouru toute l’histoire avec Bruno Seydoux, l’un des anciens dirigeants de la GMF, et je vais vous la livrer ici…
Depuis 90 ans, GMF fuit l’inertie et fait souffler un air d’avant-gardisme sur le monde feutré de l’assurance. Bruno Seydoux m’a confié que la GMF bousculait tellement les codes que ses concurrents l’ont même qualifiée, pendant longtemps, de « mutuelle sauvage ». Nous aurions pu nous offusquer mais c’était un qualificatif impertinent, qui reflétait toute notre audace. Aujourd’hui encore, nous sommes fiers d’avoir autant fait évoluer l’assurance traditionnelle.
Alors, en quoi avons-nous été particulièrement innovants ?
Tout d’abord, la GMF est née innovante. Sa structure même était novatrice. Si on remonte aux origines, en 1934, elle a été créée par des fonctionnaires pour les fonctionnaires. Les fondateurs ont choisi un modèle mutualiste, c’est-à-dire sans actionnaire à rémunérer et avec pour but d’agir uniquement dans l’intérêt de ses sociétaires. C’était vraiment révolutionnaire, même militant ! Les sociétaires devenaient à la fois assurés et assureur. D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus à ce sujet, je vous invite à écouter l’épisode de ce podcast sur la gouvernance de GMF.
Autre innovation : au départ, la souscription des contrats se faisait en direct, souvent avec l’aide de bénévoles, mais sans agent d’assurance ou courtier. Résultat, il n’y avait pas de commission et GMF pouvait proposer des tarifs d’assurance à moindre coût.
Deuxième domaine dans lequel la GMF a été très innovante, celui des offres d’assurance. Au fil des années, elle a su s’adapter aux évolutions des besoins de son sociétariat et, plus largement, de la société française. Mais, dès sa création, elle a fait preuve d’anticonformisme en proposant des contrats simples et forfaitaires. Les premiers contrats automobiles faisaient seulement 4 pages, alors que ceux des compagnies d’assurance traditionnelles en comptaient facilement 40 ! L’objectif était d’être le plus clair possible pour les sociétaires, le plus transparent. En plus, cette simplicité permettait de former les salariés en quelques jours seulement, contre plusieurs mois chez la concurrence. Ça a été un vrai gain de temps et d’efficacité !
GMF a aussi créé des contrats novateurs en réponse à la période difficile qu’a été la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le carburant était rationné et les voitures ne roulaient quasiment plus. Nous avons donc inventé de nouveaux contrats, comme le contrat « tandem avec remorque » ou le contrat « à la sortie ». Lorsqu’un sociétaire voulait utiliser son véhicule, il envoyait une lettre recommandée à la GMF pour l’informer de la période d’assurance nécessaire, par exemple pour le week-end, du vendredi au dimanche soir. C’était toute une organisation.
Mais au cours de cette période, en 1939 plus exactement, GMF a eu une autre idée qui a vraiment bouleversé le monde de l’assurance : celle de créer le bonus-malus. Le principe était d’accorder une ristourne aux sociétaires qui n’avaient pas eu de sinistre pendant 2 ans consécutifs. La mesure a finalement été appliquée à partir de 1947, après la guerre. Et aujourd’hui, tous les assureurs l’ont adoptée. Ne nous remerciez pas !
Autre innovation, en matière d’automobile : est-ce que vous savez que la GMF a été pionnière du constat amiable ? Bruno Seydoux raconte que, dans des archives datant des années 1960, on trouve des schémas dessinés par le Président de GMF de l’époque, Gilbert Magal, lui-même. Il avait imaginé le constat amiable que nous avons tous aujourd’hui dans la boîte à gants de notre véhicule. Incroyable, non ? À nouveau, ne nous remerciez pas !
Faisons à présent un bond de quelques années : en1979. Cette année-là, GMF a frappé un grand coup en inventant un modèle inédit de contrat d’assurance vie : le Ticket 1 000. Auparavant, l’assurance vie était un produit compliqué, lourd, avec beaucoup de frais de gestion… Une fois encore, nous avons simplifié tout ça ! GMF a créé une filiale, GMF-Vie, puis a lancé ce nouveau système d’épargne retraite, inventé par Jean-Pierre Bégon-Lours, un polytechnicien au dynamisme fulgurant et à l’imagination débordante. L’innovation venait du fait que le produit était facile à distribuer : il n’y avait aucune formalité de souscription, aucune commission à payer, et la vente se faisait simplement par correspondance. Cerise sur le gâteau, les sociétaires bénéficiaient de meilleurs rendements et d’une fiscalité avantageuse. Les tickets étaient forcément gagnants ! Odile Pintard, la première chargée de communication interne à la GMF, dans les années 1970, raconte « la nouveauté concernait aussi les premières applications de techniques marketing dans l’entreprise, puisqu’il fallait « accrocher » les sociétaires par un simple courrier ». Ça a été un vrai succès ! Depuis, tout le monde a copié ce produit et, aujourd’hui, l’assurance vie est la solution d’épargne préférée des Français, avec le livret A.
En parallèle de ces innovations dans l’assurance, nous avons aussi révolutionné nos procédures et modes de gestion. Il faut retourner à la fin des années 1950 et se replacer dans le contexte de l’époque. En 1958, l’assurance auto est devenue obligatoire. Il fallait pouvoir répondre à l’explosion des demandes de souscription : des gens faisaient la queue devant les bureaux de la GMF ! Le système mécanographique utilisé à l’époque n’était plus calibré pour gérer les centaines de milliers de dossiers à traiter. Cela fonctionnait de manière assez… artisanale. En résumé, on recevait les dossiers – on appelait ça « la sacoche », pour vous donner une idée. Des rédacteurs les codifiaient en suites de chiffres et de lettres, ce qui permettait ensuite de perforer des cartes rectangulaires en suivant ces codes. Enfin, les cartes étaient traitées mécaniquement par des machines. Vous imaginez bien que ce système a connu ses limites lors des afflux de souscriptions ! Et c’est comme ça que nous sommes entrés dans l’ère de l’informatisation. À l’été 1962, grâce à un directeur général visionnaire et audacieux, Bernard Coutant, nous avons fait partie des premières entreprises françaises à nous équiper d’un ordinateur d’avant-garde : le Gamma 60, qui avait été créé par la société Bull. Ça a été une vraie révolution, et un sacré pari ! La transition ne s’est pas faite sans péripéties : 4 millions de cartes perforées ont dû être transférées sur l’ordinateur. Mais des équipes ont préparé le terrain pendant 6 mois, aux côtés de la SNCF qui était déjà équipée d’un Gamma 60. Au bout du compte, le démarrage a été un succès. Et le Gamma 60 a connu une longévité exceptionnelle, puisque nous l’avons utilisé jusqu’en 1973 ! Soit plus de 11 ans !
Toujours dans le même secteur, la GMF a été pionnière en matière de télégestion. En 1973, les premiers essais ont été lancés entre les sites de Paris et de Saran pour que les salariés puissent échanger des informations à distance, via leurs ordinateurs. Bruno Seydoux m’a confié qu’il avait été demandé à tout le monde d’abandonner les dossiers papier. C’était un bouleversement, et beaucoup gardaient leurs dossiers, par prudence. Mais le changement s’est opéré petit à petit.
Pour finir, puisqu’on parle d’échanges d’informations, de communication… GMF a aussi innové dans sa relation avec ses sociétaires, pour améliorer sans cesse le service apporté, pour agir plus rapidement et efficacement, et pour fluidifier le dialogue. Elle a par exemple inventé les centres de relation téléphonique, les CRT. L’un des premiers a ouvert à Arras, en 1983. À l’époque, les concurrents criaient tollé ! Ils disaient que c’était affreux, qu’il n’y aurait plus de contact… C’était faux évidemment. Ces centres ont au contraire facilité les contacts entre les sociétaires et leur mutuelle. À partir de 1998, il y a eu un nouveau « big bang » : les téléconseillers ont désormais pu finaliser les ventes par téléphone, au lieu de renvoyer les sociétaires vers les agences comme avant. C’était tout aussi précurseur dans le monde de l’assurance.
Un service Minitel s’est ensuite ajouté à l’offre de GMF, puis, bien entendu, le multicanal. De nos jours, que ce soit sur le site gmf.fr, sur l’application mobile, via les réseaux sociaux… les sociétaires peuvent dialoguer avec les conseillers GMF selon le mode de relation qu’ils préfèrent.
Beaucoup de ces innovations peuvent sembler banales aujourd’hui, mais elles étaient vraiment révolutionnaires lorsqu’elles sont advenues. Elles ont au départ souvent été décriées, mais elles ont ensuite été reprises partout. Preuve que nous avons été pionniers dans de nombreux domaines, insoupçonnés d’ailleurs. La GMF a été exceptionnellement innovante, tant pour le bien de ses sociétaires que pour celui de tous les assurés de France. Et cela continue aujourd’hui. Malgré son grand âge (sourire dans la voix/rires), GMF ne cesse de se renouveler, d’innover, notamment pour s’adapter aux préoccupations environnementales et économiques des sociétaires. J’aurais aussi pu vous parler de l’assistance ou encore de la protection juridique, pour lesquelles GMF a été pionnière, mais il faut hélas que je m’arrête… Toutefois, si vous voulez aller plus loin, je vous conseille d’écouter l’épisode sur les offres phares qui ont marqué l’histoire de GMF.
Voilà, nous arrivons à la fin de cet épisode. Avant de rendre le micro, je tiens à remercier Bruno Seydoux pour son témoignage précieux. Sans son incroyable connaissance de GMF et son attachement à cette mutuelle si innovante, l’écriture de cette histoire n’aurait pas été possible ! Je terminerai donc en citant ses mots : « GMF, c’est de l’innovation, de l’audace, au service de l’humain et de la solidarité ».
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 4 - Le sport
Dans ce quatrième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Cléore Petit nous parle du lien fort et historique entre GMF et le sport.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Cléore Petit: Bonjour, je suis Cléore Petit, et j’ai rejoint GMF en 2015. Au programme de cet épisode, il va y avoir : du sport, du rugby et du handisport ! Eh oui, après avoir débriefé avec Marie-Jo Ninine, qui est Responsable Sponsoring Rugby et Relations Publiques chez GMF, je vais vous raconter quelques souvenirs marquants de notre histoire passionnée et engagée avec le sport. Alors, est-ce que vous êtes prêts à plonger dans la mêlée ? Allez, go, on y va !
Avant de parler de notre lien (si fort) avec l’Ovalie, il faut que vous sachiez que nous avons aussi été engagés dans d’autres disciplines. Dans les années 1980, par exemple, nous soutenions le ski. Marie-Jo m’a raconté que son équipe a retrouvé des photos de la skieuse Carole Merle qui portait un bandeau avec les trois lettres GMF.
En 2008, nous avons aussi signé un partenariat avec une course de voile : la Solitaire du Figaro. À l’époque, nous nous occupions de l’assistance médicale des skippers lorsqu’ils étaient à terre, pendant les étapes. Le partenariat a été conclu dans la foulée.
Marie-Jo Ninine a d’ailleurs une anecdote assez marrante autour de ce partenariat. Des sociétaires étaient régulièrement invités à suivre une étape de la course sur un bateau. Un cocktail était organisé, avec des petits fours, du champagne... C’était plutôt incroyable. Après l’arrivée, les invités pouvaient même parfois monter sur les embarcations des skippers pour faire un tour avec eux. Un jour, lors de ce type d’événements, la mer était démontée… Bref, je vous passe les détails mais ça n’a pas du tout été l’opération chic qui était prévue ! Mais bon, au moins, cette expérience a permis à la centaine d’invités de se rendre compte de la vraie vie sur un bateau [rires] C’est un souvenir inoubliable, il faut le dire, même si ça n’a pas été très agréable sur le moment !
En général, les partenariats sportifs sont arrivés comme ça, une fois les licenciés ou les athlètes assurés. Mais avec le rugby, c’est exactement l’inverse. En 1985, GMF a d’abord signé un partenariat avec la Fédération Française de Rugby. Elle n’est devenue l’assureur des licenciés et du XV de France qu’après, en 1989. C’est donc avant tout une histoire de passion, une histoire d’Hommes. GMF et le rugby partageaient – et c’est toujours le cas – les mêmes valeurs humaines : la solidarité, l’esprit d’équipe, l’engagement, le respect… Nous parlons le même langage !
Cette histoire de passion s’est tissée au fil des années, pendant que le rugby se professionnalisait. L’année 1998 marque par exemple le début de notre partenariat avec la toute jeune Ligue Nationale de Rugby.
Marie-Jo Ninine se souvient ensuite de quelques moments marquants, à commencer par la Coupe du Monde de 2007. Elle avait lieu en France. GMF était partenaire officiel. Tout le pays vivait au rythme du rugby. Et les Bleus ont battu les redoutables All Blacks en quart de finale. Ce moment incroyable reste gravé dans les mémoires. Ça a été une fête exceptionnelle ! Les audiences ont explosé et les joueurs sont devenus des vedettes. Il y avait Thierry Dusautoir, Yannick Jauzion, Vincent Clerc… Le grand public a commencé à vibrer à l’unisson du rugby. Même s’ils ont ensuite fini à la 4e place.
Il y a un autre moment exceptionnel, c’est en 2011. La Coupe du Monde avait lieu en Nouvelle-Zélande. Avec le décalage horaire, c’était beaucoup plus compliqué de fêter le rugby ! Mais GMF organisait des petits-déjeuners qui traînaient en longueur pour suivre les matchs. Ça se transformait parfois en brunch. Et l’Équipe de France est arrivée en finale… contre les All Blacks. Toujours eux ! Pour l’occasion, GMF avait monté une tente sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris. Nous avons maquillé les supporters et nous avons regardé le match, tous ensemble. La place de l’Hôtel de Ville était remplie, nous étions serrés comme des sardines. On y a tellement cru. C’était la folie, le suspense était à son comble. Et puis, les Bleus ont perdu 8 à 7. D’un seul et unique point. Il y a eu un moment de silence, comme un coup d’arrêt après la liesse. Tout le monde pleurait… C’était un moment de sport tellement intense. De vraies émotions collectives.
Nous avons retrouvé ça lors de la dernière Coupe du Monde en 2023. Mais la déception a été encore plus grande... Pour resituer le contexte, en 2023, GMF était partenaire de trois Coupes du Monde à la fois – c’était assez original : il y avait la Coupe « classique », le Championnat du Monde Militaire de Rugby et la Coupe Internationale de Rugby Fauteuil. Ça a commencé avec le Championnat militaire. L’équipe de France militaire, le XV de la Défense, a remporté la victoire à Vannes le 10 septembre contre les Fidjiens, après des prolongations et un suspense interminable ! Alors nous nous sommes dit : « on est sur une belle lancée, ça serait fabuleux que la France puisse remporter les trois Coupes ». Mais ça ne s’est pas passé comme ça pour les Bleus. On avait beaucoup d’espoir. L’équipe était encore plus forte, plus connue et les joueurs étaient attendus. Tout le monde pensait que, s’ils devaient gagner un jour, c’était ici, en France, en 2023. Quelle tristesse ça a été quand l’Afrique du Sud les a sortis en quart de finale. C’était presque de la détresse chez certains supporters. Seul le sport peut susciter des émotions pareilles. Ça a été un vrai ascenseur émotionnel. Et ça a aussi rapproché les gens.
En tant qu’assureur historique du rugby, nous voulons aussi rendre ce sport plus sûr. Nous avons même innové ! En 2003, nous avons cofinancé un prototype de Scrum Training. C’est une machine qui entraîne à pousser en mêlée sans se blesser. Aujourd’hui, elle est présente partout. Nous sommes très fiers d’avoir participé à cette invention. La prévention fait partie intégrante du métier d’assureur. Et il y a pas mal de sujets sur la prévention dans le rugby : si ça vous intéresse, je vous invite à écouter le podcast « 36 chandelles », que nous avons réalisé avec la journaliste Clémentine Sarlat. Des joueurs, coachs, arbitres, médecins... y donnent des clés pour pratiquer le rugby que l’on aime, sans se faire mal.
Plus récemment, en 2021, nous avons conçu la première chasuble de plaquage avec la Fédération Française de Rugby. Elle permet d’apprendre aux joueurs à bien se positionner pour plaquer en toute sécurité. Donc on aime le rugby, on partage la passion, mais on se préoccupe aussi de la santé des joueurs.
Aujourd’hui, si notre partenariat avec la Fédération Française de Rugby touche à son terme, après près de 40 ans, GMF continue à soutenir toutes les formes de rugby : le rugby à XV à 7, masculin, féminin, professionnel ou amateur… Mais aussi le rugby fauteuil dont j’ai déjà parlé rapidement. Parce que nous sommes convaincus que l’inclusion se joue sur tous les terrains.
En 2022, nous avons signé un partenariat avec la Fédération Française de Handisport d’une durée de 4 ans, pour contribuer au développement du rugby fauteuil. Le but, c’est de faire connaître la discipline, mais aussi d’améliorer le matériel sportif des personnes en situation de handicap. Par exemple, nous avons lancé l’opération « Place au rugby fauteuil ». L’objectif est de financer du matériel pour les clubs. Parce qu’un fauteuil, ça coûte très cher. Il faut compter environ 15 000 € pour un fauteuil de joueur pro.
Pour donner de la visibilité au rugby fauteuil et apporter un autre éclairage, nous avons aussi créé beaucoup de contenus vidéos. On a même organisé une rencontre entre deux joueurs du XV de France, Charles Ollivon et Julien Marchand, qui sont des ambassadeurs GMF, et Cédric Nankin, un des joueurs de l’équipe de France de rugby fauteuil. C’était très sympa, à la fois convivial et très riche.
Nous avons aussi réalisé une vidéo avec l’humoriste Artus, dans laquelle il teste le rugby fauteuil aux côtés de Cédric Nankin. Ça contribue à apporter un regard décalé sur ce sport.
Au-delà du rugby, nous avons mené d’autres actions pour allier inclusion et challenge sportif. Par exemple, pour la 44e édition des 20 km de Paris, en octobre 2022 : des personnes en situation de handicap ont intégré une équipe composée de gendarmes et de collaborateurs GMF. Elles ont pu connaître les plaisirs de la course dans une joëlette. C’est un fauteuil roulant handisport à une roue et équipé de poignets afin de pouvoir le porter. Ça a été une expérience incroyable pour tous.
Depuis 2022, nous comptons également un para-athlète parmi nos collaborateurs. Il s’agit de Florian Jouanny, triple médaillé en handbike aux Jeux Paralympiques de Tokyo (le handbike, c’est un vélo propulsé avec l’aide des bras). En 2013, deux ans après l’accident de ski qui l’a rendu paraplégique, Florian s’est lancé le défi de réaliser un Iron Man. Et nous l’avons aidé, via notre fonds d’entraide. Si vous voulez en savoir plus, il raconte son parcours dans un épisode de notre podcast « Aujourd’hui pour demain ».
Pour finir, notre ambition, c’est aussi que la passion du sport, et notamment celle du rugby, puisse être partagée par tous. Dès 2008, nous nous sommes engagés auprès de la Ligue Nationale de Rugby pour faciliter l’accès au stade des personnes en situation de handicap. Dans un premier temps, ça concernait surtout les personnes en fauteuil. Elles pouvaient bénéficier de places gratuites pour les matchs du Top 14 et de Pro D2. Depuis quelques années, nous allons un peu plus loin en termes d’accessibilité aux stades. Nous proposons notamment de l’audio-description pour les personnes malvoyantes. Grâce à un casque, elles peuvent entendre des commentateurs qui expliquent les actions de jeu. Ça leur permet de profiter au maximum de l’expérience. Cette année, nous testons aussi un nouveau dispositif qui s’appelle « Touch to see ». Il permet aux personnes malvoyantes de suivre le ballon via une tablette tactile qui vibre. Elles peuvent ainsi ressentir les moments intenses des matchs. Et nous avons plein d’autres projets pour les années à venir ! On voudrait par exemple pouvoir inviter des personnes autistes lors des matchs. En résumé, on n’a pas l’intention de s’arrêter là. Notre histoire avec le sport continue de s’écrire… Alors, avec GMF, nous vous donnons rendez-vous dans quelques années pour découvrir la suite ;-)
Avant de vous quitter, je tiens à remercier sportivement Marie-Jo Ninine, qui a partagé ces souvenirs riches et intenses avec moi. L’écriture de cet épisode n’aurait pas été possible sans elle !
Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille d’écouter un autre épisode de notre série sur nos engagements RSE pour une société plus humaine et solidaire.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 5 - Les engagements RSE
Dans ce quatrième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Joséphine de Fontanges nous parle de la RSE, partie prenante de l'ADN GMF.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Joséphine de Fontange: Bonjour, je suis Joséphine de Fontanges, et j’ai rejoint GMF en 2020.
Vous l’avez sûrement déjà entendu quelque part : pour GMF, « la valeur d’une société se mesure à son humanité ». Mais ce n’est pas juste une promesse ! Depuis 90 ans, l’humanité, la solidarité et la responsabilité font partie de nos valeurs fondatrices. Elles guident nos engagements et nos actions au quotidien. Dans cet épisode – qui a été préparé avec l’aide d’Esther Helias, chef de projets communication chez GMF – je vous propose de revenir sur quelques actions marquantes de notre engagement sociétal pour créer une société plus humaine et solidaire. Direction le terrain, pour en savoir plus…
Alors, certes, en 1934, l’année de création de GMF, personne ne parlait encore de responsabilité sociétale des entreprises, ou de RSE, de son petit nom. Mais les fondateurs de GMF défendaient déjà des valeurs d’humanisme, de partage, de respect et de solidarité. GMF n’a pas eu à faire un virage à 180 degrés pour s’aligner sur ces principes, tant ils étaient déjà intégrés dans ses valeurs d’acteur mutualiste et responsable. Et comme le raconte Esther Helias, « lorsque GMF a formalisé sa politique RSE en 2020, les actes étaient déjà là, depuis un bon bout de temps ».
Les choses ont vraiment commencé en 1968. Alors que les étudiants étaient sur les barricades, GMF a innové en créant le Fonds de solidarité, qui deviendra GMF-Solidarité Fonds d’entraide du Groupe GMF en 1995. Ce fonds d’entraide a été imaginé par Gilbert Magal – qui était alors le Président de la GMF. Son objectif était de venir en aide aux sociétaires victimes d’événements non assurables. Concrètement ça veut dire quoi ?
Tout a commencé à la suite d’un fait divers tragique. En 1968, dans les Pyrénées, un tremblement de terre a détruit la maison qu’un facteur à la retraite venait de se faire construire, emportant avec lui toutes les économies d’une vie. Or, cet homme, qui était sociétaire GMF, n’était pas couvert pour ce risque. Qu’à cela ne tienne ! GMF a refusé de l’abandonner dans sa détresse. Et c’est comme ça que le fonds d’entraide est né. Gilbert Magal l’a d’ailleurs annoncé par ses mots : « Il convenait de ne pas laisser dans la détresse et à l’unique merci de la charité publique ceux des nôtres qui sont frappés […] par des événements tels que des inondations, des ouragans, des tremblements de terre… dont l’ampleur qu’ils peuvent prendre fait qu’ils sont inassurables […]. [L’]action efficace [de ce fonds d’entraide] attestera de la valeur humaine de l’idéal mutualiste. » L’humanité et la solidarité étaient déjà bien là : GMF n’hésitait pas à dépasser le cadre contractuel, pour soutenir ses sociétaires en difficulté. Aucune autre compagnie n’avait eu cette idée originale auparavant, c’était vraiment novateur !
Par la suite, l’action du fonds d’entraide a aussi couvert d’autres types de catastrophes que les événements climatiques. En 1978, par exemple, un camion-citerne a explosé à proximité du camping « Los Alfaques », en Espagne. Un drame terrible, qui a causé plus de 200 morts. Parmi eux, il y avait 28 sociétaires GMF, plus une dizaine de blessés. La mutuelle, via le fonds d’entraide, a alors apporté une aide immédiate aux familles des victimes. Au total, ce sont 497 sociétaires qui ont été indemnisés.
Depuis 1995, le fonds d’entraide, rebaptisé GMF-Solidarité, a pris un tournant social. Il continue bien sûr à aider les particuliers en situation difficile, par exemple les familles de policiers décédés dans l’exercice de leurs fonctions, ou les familles dont un proche s’est retrouvé en situation de handicap à la suite d’un accident.
Mais désormais, le fonds d’entraide s’implique aussi auprès d’associations reconnues d’utilité publique. Ses champs d’action privilégiés sont l’enfance, la santé, l’éducation et l’inclusion des personnes dépendantes, telles que les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées. Par exemple, le fonds d’entraide accompagne des projets d’aménagement de foyers d’hébergement de personnes autistes, en partenariat avec l’association La Bourguette. Il soutient aussi l’association Pompier Raid Aventure, qui aident des enfants en situation de handicap à vivre de grandes aventures comme gravir le Kilimandjaro.
Le fonds d’entraide a également élargi son champ d’intervention du côté de la recherche et de la prévention, sans perdre de vue l’intérêt des sociétaires. Il soutient par exemple des travaux sur la moëlle épinière, sur la maladie d’Alzheimer, ou sur la dyslexie qui touche tant d’enfants.
Parallèlement à l’action de ce fonds d’entraide, GMF a renforcé son engagement sociétal en nouant des partenariats historiques, sur des causes qui lui sont chères. En 2020, elle a également – et c’est tout l’aboutissement de sa démarche initiée il y a 90 ans – formalisée sa politique RSE. Cette dernière se concentre sur trois enjeux principaux, qui mettent l’humain au cœur :
- Il y a l’égalité des chances, et en particulier l’inclusion des personnes en situation de handicap ;
- Ensuite, l’accès aux savoirs pour favoriser l’éducation pour tous et la réussite scolaire ;
- Et enfin la protection de l’environnement, en sensibilisant toutes les générations, pour tendre vers un modèle de société plus durable.
Ces engagements sociétaux, que GMF grave dans le marbre aujourd’hui, sont dans la droite lignée de ceux d’hier. Depuis des années, ils sont présents chez GMF… et ils se traduisent surtout en actes !
En parlant d’actes, justement, j’ai un peu approfondi la question avec Esther, et en matière d’égalité des chances, elle en est logiquement venue à me parler du partenariat de GMF avec l’Unapei, qui dure depuis une trentaine d’années. On évoquait les partenariats historiques, en voici un ! L’Unapei, c’est un mouvement associatif qui rassemble plus de 330 associations partout en France. Leur point commun est d’œuvrer pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap intellectuel et de leurs familles. Dans le cadre de ce partenariat, nous apportons notamment un soutien financier à des projets liés à l’accessibilité et au travail des personnes en situation de handicap. Mais, en 2017, nous avons aussi participé à la création d’un prix qui récompense des projets développés par le réseau Unapei : ça s’appelle, logiquement, le Prix Unapei-GMF. Chaque année, le thème change – il y a eu, par exemple, l’adaptation de l’habitat, l’éducation inclusive, l’accessibilité des lieux publics, l’aide au travail… – et chaque année, trois lauréats reçoivent chacun une dotation de 3 000 € pour financer leurs projets. En 2023, par exemple, le prix a récompensé une association de Châlons-en-Champagne, qui permet à des adolescents en situation de handicap de faire du bénévolat pour les Restos du Cœur. Autre exemple, parmi les lauréats 2022, il y avait un projet de potager partagé pour favoriser l’inclusion sociale de jeunes en situation de handicap dans un collège nantais. Toutes ses initiatives sont vraiment porteuses d’espoir pour rendre la société plus humaine et inclusive !
Chez GMF, l’inclusion des personnes en situation de handicap se joue aussi sur le terrain sportif. En tant que partenaire historique du rugby français, notamment via la Ligue Nationale de Rugby, nous essayons de faciliter l’accès au stade pour les personnes en situation de handicap en leur offrant des places et en les accompagnant. Mais je ne vais pas « spoiler », car nous avons un épisode passionnant sur GMF et le sport, dans lequel on vous en parle en profondeur : alors, n’hésitez pas à l’aller écouter !
Ce dont je peux vous parler, en revanche, c’est de notre partenariat de longue date – depuis 2008 – avec les parcs nationaux de France. Il vient d’ailleurs d’être renouvelé pour 3 ans, et c’est une excellente nouvelle ! Pour Esther, ce mécénat, sur le thème de « La nature en partage », s’inscrit parfaitement bien au cœur de la politique RSE de GMF, car « il est à la fois sociétal, éducatif et environnemental ». Son objectif ? Faciliter l’accès des espaces naturels à tous les publics, notamment aux personnes en situation de handicap et aux publics issus de milieux défavorisés. Il soutient aussi l’insertion professionnelle des jeunes en encourageant le service civique dans les parcs. Et puis, il vise à sensibiliser le public à l’environnement en mettant en place des actions de préservation de la biodiversité.
Depuis 2008, ce mécénat a débouché sur plus de 150 actions concrètes, dans les 11 parcs nationaux de France. Par exemple, Esther nous a raconté que l’un des ambassadeurs handisportifs de GMF, le paracycliste Florian Jouanny, est venu tester un vélo à bras financé pour le parc de Port-Cros, sur l'île de Porquerolles. Il a ensuite fait un retour d’expérience sur les chemins qui étaient praticables ou non avec le matériel. Ça s’est révélé très utile pour le parc, car toutes ces informations peuvent désormais être communiquées aux personnes qui veulent emprunter le vélo.
Ah, je pourrai vous parler de ce partenariat encore longtemps… Mais il y a un autre volet important, c’est l’accès aux savoirs ! Dans ce domaine, GMF organise notamment chaque année un concours, qui s’appelle « Trace ta route avec Max ». Son but ? Sensibiliser les plus jeunes et là, en l’occurrence, des élèves de CM1 et de CM2 à la sécurité routière de manière ludique, en les incitant à imaginer un jeu de société avec leur enseignant. C’est un concours qui marche très bien et qui fait appel à plein de disciplines : l’art plastique, le français, les maths… Cerise sur le gâteau, ça encourage le travail collaboratif.
Du côté de la préservation de l’environnement, enfin, on s’est engagés aux côtés de La Trousse à projets. Il s’agit d’une plateforme de financement participatif qui permet de collecter des fonds pour réaliser des projets pédagogiques dans des classes, de la maternelle au lycée. GMF apporte une aide financière à certaines collectes, en particulier celles autour des gestes écoresponsables. Par exemple, en 2023, on a participé au financement d’un atelier vélo dans un collège de Charente-Maritime, pour promouvoir la mobilité durable auprès des élèves. On a aussi soutenu une campagne pour lutter contre la pollution plastique dans un lycée général et technologique de Nantes. Ou encore l’installation d’une ruche dans le jardin d’une école maternelle de l’Oise, afin de sensibiliser les élèves à la protection de la biodiversité.
Une dernière chose avant de céder le micro à quelqu’un d’autre, pour un nouvel épisode : en 2023, le Groupe Covéa, dont GMF fait partie, a lancé sa propre fondation, la Fondation Covéa. Nous faisons partie des membres fondateurs de cette fondation. Ça a été l’occasion pour nous de développer trois nouveaux mécénats :
- Le premier, avec le programme national Atypie Friendly, qui ouvre les portes des universités aux étudiants souffrant de troubles du neuro développement.
- Le deuxième avec la Fédération française des associations de chiens guides d’aveugles. Dans le cadre de ce mécénat, on soutient notamment l’École des chiens guides de Paris et la Fondation Gaillanne, qui est la seule de France – et même d’Europe – à remettre des chiens guides aux enfants mineurs. Et ça, ça change vraiment la vie.
- Et enfin, nous avons un dernier mécénat, via la Fondation Covéa, avec La Cordée. C’est une association qui permet à des jeunes issus de milieux défavorisés, en décrochage scolaire ou au chômage de découvrir les métiers du service public. Ça favorise donc la diversité sociale.
Voilà, et pour finir, quand vous demandez à Esther quel est son dernier mot, elle l’adresse à ses collègues : « Je suis fière de voir que nos engagements RSE sont pleinement portés par de nombreux salariés de GMF. Ce sont eux qui les font vivre au quotidien, et qui donnent leurs lettres de noblesse à nos actes ». Depuis plusieurs années, ça passe par exemple par l’organisation de journées solidaires, pendant lesquelles les collaborateurs peuvent participer à des activités manuelles chez nos partenaires. Par exemple, dans un hôpital pour aménager les espaces extérieurs, dans un stade de rugby pour accueillir les personnes en situation de handicap, à l’École des chiens guides d’aveugles… Ces opérations remportent un franc succès, les collaborateurs sont hyper mobilisés. On sent vraiment qu’il y a un vrai engagement, au sein même des rangs de GMF. Mais après tout, c’est logique parce que c’est ça… [sourire dans la voix] être « Assurément Humain ».
Avant de vous quitter, je tiens à remercier chaleureusement Esther Helias, qui a partagé avec moi toute sa connaissance et son expertise sur la RSE chez GMF. C’est en grande partie grâce à elle que cet épisode a pu voir le jour.
Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille d’écouter un autre épisode de notre série, sur l’un de nos autres engagements forts : la prévention du risque routier.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 6 - Les sociétaires
Dans ce sixième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Baptiste Bouchara nous parle des sociétaires, le socle de la marque.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Baptiste Bouchara: Bonjour, je suis Baptiste Bouchara, et je fais partie de l’aventure GMF depuis 2020.
Dans cet épisode, je vais vous parler de ceux sans qui GMF n’aurait jamais existé depuis 90 ans : Cécile, Stéphane, Estelle, Patrick et tant d’autres, nos fameux sociétaires. Alors, qui sont-ils, ces sociétaires ? Et quelle est leur relation avec GMF ? J’ai demandé ce qu’elles en pensaient à deux expertes en la matière, j’ai nommé : Sabrina You, Responsable expérience client de GMF, et Isabelle Dupuis, Responsable écoute client et études marketing de GMF.
Il y a Cécile, qui est aventurière, compagne de militaire et mère de famille. Après avoir travaillé 5 ans dans l’hôtellerie de luxe, elle a décidé d’intégrer l’Armée de l’air pour servir la sécurité de son pays.
Il y a Stéphane, qui est professeur de collège. Il enseigne la techno à ses élèves en détournant le célèbre jeu vidéo de construction, Minecraft.
Il y a Estelle, qui est technicienne territoriale. En charge de 14 piscines, elle a notamment organisé un concert sur une scène flottante dans le bassin olympique de Montpellier.
Il y a Patrick, qui a exercé comme médecin alcoologue auprès des sans-abris pendant des années avant de devenir chargé de mission pour la lutte contre la grande exclusion au sein de la RATP. Il est à l’origine du Recueil Social, qui porte assistance aux SDF du métro, pour les ramener « à la lumière du jour ».
Il y a Cindy, qui est infirmière. Elle a continué à exercer son métier et à prendre soin de ses patients grâce à sa voix, malgré une amputation des mains et des jambes à la suite d’une grippe surinfectée.
Il y a Sylvain, qui est lieutenant des sapeurs-pompiers. Il a sensibilisé 2 000 collégiens aux gestes de premiers secours.
Je pourrais continuer comme ça encore longtemps, car il y a une foultitude de profils différents. Comme le dit Isabelle Dupuis, « il est impossible de dresser un portrait-robot des sociétaires GMF ». Certes, ils ont en général entre 45 et 55 ans, ils ont souvent des revenus moyens avec un salaire régulier, ils sont de nature prudente et respectueuse… Mais ils sont très différents les uns des autres. À ceci près qu’ils ont tout de même UN point commun majeur : ils sont majoritairement agents du service public ou salariés des entreprises publiques. En d’autres termes, ce sont des femmes et des hommes qui se mettent au service des autres et de l’intérêt général.
Cette spécificité de notre sociétariat existe depuis la naissance de GMF. En 1934, GMF a été créée par des fonctionnaires pour des fonctionnaires. D’ailleurs, si on déroule le nom « GMF », ça donne : Garantie Mutuelle des Fonctionnaires. Tout est là. Au départ, il fallait même montrer patte blanche pour devenir sociétaire de la GMF, car seuls les fonctionnaires pouvaient y adhérer. En gros, il fallait être fonctionnaire, employé de l’État ou des services publics, retraité ou, à certaines conditions, conjoint de fonctionnaire. Ça s’est bien sûr assoupli par la suite – la GMF s’est détachée de ses origines syndicalistes –, mais le cœur de notre sociétariat reste les agents du service public, auxquels se sont ajoutés les salariés des entreprises publiques.
Le « terreau » commun de nos sociétaires, c’est donc qu’ils travaillent au service de l’utilité publique. Ils œuvrent à des endroits clés, pour faire fonctionner la France. Que ce soit à l’hôpital, dans la police ou à l’armée, chez les pompiers, dans l’enseignement… Vous vous souvenez, les fameuses premières lignes lors de la crise de la Covid-19 ? Mais aussi au sein des territoires comme les communes, les départements ou les régions. Isabelle raconte qu’on voit souvent l’infirmier, le policier, le gendarme ou le militaire, parce qu’ils sont en uniforme et qu’on les reconnaît donc facilement. Mais il existe plein d’autres métiers dans la fonction publique. On en dénombre plus de 700 au total, c’est considérable ! Les agents du service public représentent la diversité de la société française. On ne peut pas les enfermer dans des clichés et faire des généralités. Mais il est vrai qu’ils travaillent tous au service des autres. Ce qu’ils font, sert le plus grand nombre. Et même si la fonction publique a connu des évolutions au fil du temps, cet esprit demeure chevillé au corps des sociétaires et donc de GMF.
Nos sociétaires partagent aussi certaines valeurs. Ils sont très respectueux des règles, et des autres. Ils ont le sens des responsabilités. Isabelle confie qu’il existe également chez eux un sentiment diffus d’appartenance. Ce n’est pas facile à exprimer… Mais quand GMF les réunit, à certaines occasions, même s’ils exercent des métiers très différents, ils se « reconnaissent ». Il y a quelque chose. L’alchimie se fait rapidement, ils se tutoient, ils se comprennent, il y a une sorte de complicité. C’est assez fou, cet esprit du collectif !
Il faut dire, aussi, qu’ils ont des préoccupations communes. Isabelle rappelle que leur image a beaucoup changé au cours du temps. Auparavant, les métiers de la fonction publique étaient reconnus, respectés… Même si des préjugés avaient déjà la vie dure : soi-disant, les fonctionnaires étaient tout le temps en vacances, ils avaient tous les avantages, etc.
Aujourd’hui, on est passé au cran supérieur : les agents du service public se sentent parfois menacés dans ou par leur métier – au sens propre du terme. Même en travaillant dans un hôpital, même en luttant contre les flammes, même en enseignant… ils peuvent être agressés ou pire, on le sait. C’est extrêmement grave. Et malheureusement, l’anxiété, voire la peur dans certains cas, font désormais partie des sentiments qu’ils partagent. Alors, chez GMF, on s’engage à prendre encore plus soin d’eux. Nous sommes leur assureur, nous assurons leurs biens… Mais nous nous efforçons aussi de les protéger, à notre échelle. Parce que c’est aussi ça, être le 1er assureur des agents du service public. C’est prendre soin de nos 3,6 millions de sociétaires, comme ils prennent soin des autres.
Par exemple, en 2020, pendant la crise sanitaire de la Covid-19, les agents du service public étaient en première ligne, comme je vous le rappelais tout à l’heure. On l’a vu, avec les infirmières, bien sûr, mais ça a touché de nombreux métiers du service public. Kevin, qui est maréchal des Logis dans la Gendarmerie nationale, raconte par exemple comment il a assuré l’acheminement d’un convoi transportant 15 millions de masques de l’aéroport Charles-de-Gaulle à l’usine Michelin de Clermont-Ferrand, pour les besoins de toute la région. Ce qu’il en retient ? « La proximité avec le milieu médical m’a fait prendre conscience de l’énorme travail que les soignants accomplissent quotidiennement sans compter leurs heures. Contribuer à cette opération a été une grande fierté, partagée par mes proches. C’est gratifiant de se sentir utile dans le cadre d’un événement qui touche tout le monde ».
Dans ce contexte inédit, GMF a apporté son soutien aux agents du service public, notamment en proposant une assistance psychologique gratuite à tous ses sociétaires, ainsi qu’à leur famille. Des psychologues et neuropsychologues ont ainsi assuré des téléconsultations pour alléger le stress et l’anxiété provoqués par la pandémie. On a aussi créé la plateforme en ligne « Engagés et solidaires », lors du premier confinement, pour mettre en relation ceux qui avaient des besoins et ceux qui pouvaient les aider. Et nos conseillers se sont particulièrement mobilisés pour prendre des nouvelles régulières des sociétaires.
Ces actions d’entraide et de solidarité ont dépassé le « simple » contrat d’assurance, pour tisser des liens toujours plus forts avec le service public. Parce que, chez GMF, l’humain reste au cœur des réponses apportées aux sociétaires. On veille à leur proposer une expérience « Assurément humaine ». Nous restons à l’écoute de leurs besoins à chaque étape de leur vie et nous n’hésitons pas à aller « au-delà » des termes du contrat, comme dans le cas de la Covid-19, ou pour aider un sociétaire dans la détresse par le biais de notre fonds d’entraide, GMF Solidarité. À ce propos, si vous souhaitez en savoir plus sur le fonds d’entraide, je vous invite à écouter l’épisode sur nos engagements RSE. On vous explique tout de A à Z !
Pour revenir à notre sujet, cet engagement humain entraîne une fidélité à toute épreuve de nos sociétaires. Depuis 90 ans, ils marquent leur attachement à GMF en lui témoignant leur confiance. Dans nos archives, il y a par exemple le témoignage d’un sociétaire, capitaine d’administration à Rouen, qui racontait en 1937 : « Je vous remercie vivement d’avoir réglé ce litige aussi rapidement et sans formalité. Ceci renforce encore la confiance que j’ai en notre mutuelle. J’ai déjà fait de la propagande autour de moi et je crois vous avoir amené quelques adhérents parmi les officiers de la garnison. Je continuerai avec un plaisir accru ». À l’époque, les fonctionnaires faisaient donc carrément de la « propagande » pour GMF. Les anciens disaient aux jeunes d’aller s’assurer à la GMF. Aujourd’hui, on parle plus de bouche-à-oreille. Selon Sabrina You, les agents du service public arrivent souvent chez nous parce qu’ils ont entendu un collègue parler de GMF, mais aussi parce qu’il y a un historique familial.
On ressent par ailleurs cet attachement à la GMF dans les périodes difficiles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des sociétaires qui n’utilisaient plus leur voiture n’ont pas déserté. Ils ont continué à payer leurs cotisations par « idéal mutualiste ». Je vous garantis que c’est vrai, aussi surprenant soit-il !
Sabrina raconte qu’une fois chez GMF, les sociétaires nous restent en effet souvent fidèles, parfois sur 30-40 ans, pendant toute leur vie active et même une fois à la retraite. S’ils restent, c’est, encore une fois, pour les valeurs d’humanité et de solidarité que nous partageons, mais aussi pour la considération que nous leur apportons. Ils savent que le jour où ils auront un sinistre, ils auront la même considération que tout le monde. Chez GMF, il n’y a pas de VIP, tous les sociétaires sont accueillis avec le même égard, sans distinction et sans jugement, mais avec empathie.
Sabrina rappelle que nous n’avons pas non plus envie de proposer du low cost, et de ne pas être là le jour où un sociétaire a vraiment besoin de nous. Les sociétaires viennent chercher un vrai accompagnement et du conseil. Ils savent qu’on ne leur dira pas : « Désolé, mais nous ne couvrons pas ce sinistre, comme c’est indiqué à la petite ligne B17-10 que vous aviez avec l'astérisque… » [Rires] Non, ils viennent chercher un partenaire, qui leur trouvera une solution. Et ils savent que GMF est solide, qu’elle a 90 ans. Ce n’est pas rien, quand même ! Ça les rassure, ils ont confiance.
Et puis, comme Sabrina le dit si bien : « Si nous nous éloignons un peu de notre ligne directrice, les sociétaires n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme : “Eh, on n’a pas signé pour ça !”. On redresse alors aussitôt le cap. Ils n’ont pas leur langue dans leur poche, nos sociétaires ! ». Quand ils ont quelque chose à dire, ils le disent [Rires]. Et c’est ça, qu’on apprécie chez eux.
On leur demande d’ailleurs régulièrement leur avis sur tout un tas de sujets. Isabelle explique qu’une communauté de sociétaires a été créée il y a 5 ans. Elle s’appelle « Assurément GMF » et elle regroupe environ 4 000 membres qui sont consultés sur des nouveaux services, des communications, un parcours client, etc. Leurs suggestions et leurs critiques sont entendues. Par exemple, il y a 2-3 ans, ils ont pu choisir la voix qui guide les sociétaires quand ils contactent GMF par téléphone. À chaque fois, les membres de la communauté sont très investis, ils répondent très volontiers. Et c’est d’autant plus vrai que c’est totalement bénévole. Mais il faut dire que les sociétaires sont souvent fiers de participer à la prise de décisions.
Et ce pouvoir de décision, il fait partie intégrante même de l’organisation de GMF. Puisqu’en tant que mutuelle, ce sont nos sociétaires qui prennent toutes les décisions. On dit que « 1 homme (ou 1 femme, bien sûr) = 1 voix ». Tout le monde a le même poids. Nos sociétaires sont donc essentiels à notre fonctionnement. Ça me fait une belle transition, avant de rendre le micro, pour vous conseiller d’aller écouter à ce sujet l’épisode sur la gouvernance démocratique de GMF. Vous allez voir, c’est passionnant et surprenant !
Voilà, c’est terminé pour cet épisode dédié à nos chers sociétaires. Je tiens à remercier Isabelle Dupuis et Sabrina You pour leurs partages d’expériences, elles, qui sont en contact direct avec nos sociétaires. Leur aide précieuse a permis à cet épisode de voir le jour, c’est incontestable. Alors, un grand merci à elles !
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 7 - L'identité GMF
Dans ce septième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Elodie Caron nous parle de l'identité GMF, qui a certes évolué au fil des ans mais qui a toujours conservé sa force et ses valeurs.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Elodie Caron: Bonjour, je suis Elodie Caron, et je suis salarié(e) GMF depuis 2023.
Vous vous demandez peut-être ce qui fait la singularité (et aussi la force !) de GMF, par rapport aux autres compagnies d’assurance ? Dans cet épisode, je vous emmène sur les traces de notre identité, en m’appuyant sur les précieux témoignages de Bruno Seydoux, « ancien » dirigeant de GMF, et Sabrina You, « jeune » responsable expérience client de GMF.
Depuis sa création en 1934, la raison d’être de la GMF est restée sensiblement la même. Les métiers, les statuts, les conditions de travail, l’entreprise… ont certes évolué mais il y a une constance à la GMF : il s’agit depuis toujours d’une mutuelle, qui porte en son cœur le service public. Bruno Seydoux raconte d’ailleurs que toute l’identité de la GMF est résumée dans les trois lettres qui composent son nom : G – M – F.
Le G, comme « garantie », et donc « assurance ». C’est le cœur de métier de la GMF. Et c’est important de le rappeler car, à une certaine époque, dans les années 1980, la GMF s’était diversifiée : elle s’était lancée dans la banque, la distribution – avec la FNAC ou encore la maison de Valérie –, dans le tourisme, les médias, l’audiovisuel… Ce ne fut pas vraiment une réussite. Heureusement, la GMF s’est aujourd’hui totalement recentrée sur sa vocation première : la gestion de la solidarité par l’assurance, l’assistance et la réassurance.
GMF, après le G, pour garantie, il y a le M, pour « mutuelle ». Certes, nous ne sommes plus dans les années 1930, époque à laquelle la GMF s’adressait à ses sociétaires en leur disant « chers camarades » ou « chers collègues ». Mais, en 90 ans, la GMF a toujours gardé son esprit mutualiste. C’est celui qu’exprimait Gilbert Magal, un de ses grands présidents, qui écrivait : « Le plus beau métier est d’unir les hommes et la mutualité n’a pas d’autre but ». La GMF n’a pas d’actionnaires mais des sociétaires. Les membres du conseil d’administration de la GMF sont élus par les sociétaires. La GMF n’a pas de de dividendes à verser, pas de cours de bourse à suivre… Ainsi, elle peut gérer sur le long terme ce qui est essentiel en matière d’assurance. « GMF, ce sont des performances qui durent ! », déclare Bruno Seydoux, qui aime aussi citer cette phrase d’un administrateur de la GMF : « Le capitalisme cherche à faire des profits pour ses actionnaires. Le mutualisme cherche à faire profiter ses sociétaires ». Pour aller plus loin sur le sujet, je vous invite à écouter l’épisode de ce podcast sur la gouvernance chez GMF.
La troisième lettre de GMF, c’est le F, comme « fonctionnaires ». Aujourd’hui, on parle davantage d’agents du service public, car le mot « fonctionnaire » paraît un peu désuet. Mais la GMF reste fondamentalement au service de ceux qui sont au service des autres, au service de l’intérêt général. En 1934, elle a été créée dans un contexte particulièrement difficile pour les fonctionnaires : ils étaient très contestés, leurs traitements avaient été diminués, leur nombre risquait de baisser… Les fonctionnaires devaient se serrer les coudes et compter sur la solidarité qui régnait dans leurs rangs pour s’entraider. Cette solidarité a imprégné la GMF pour ne plus jamais la quitter.
Aujourd’hui, la GMF accompagne et soutient toujours l’ensemble des membres du service public : ceux de l’État, des collectivités locales, du secteur hospitalier, des entreprises publiques… Ce n’est pas un hasard si elle se positionne comme premier assureur des agents du service public. Et pour asseoir cette identité, pour entretenir la relation de confiance et de proximité avec les agents du service public, la GMF a développé des partenariats ambitieux avec des acteurs de référence du service public comme Unéo, la première mutuelle des forces de Défense, le Conseil scientifique de l’Éducation nationale, la Fondation des Hôpitaux de France, etc.
Et puis, outre les 3 lettres GMF, un élément essentiel de son identité, c’est l’Humain, avec un grand H. Ce n’est pas pour rien que notre signature est « Assurément humain » depuis l’an 2000.
À la GMF, l’humain, c’est la considération, la bienveillance, l’écoute, le respect, le conseil, le service rendu et la proximité avec les sociétaires. Sabrina You m’a confié que, quand un sociétaire appelle un centre de contact, il ne tombe pas sur un centre d’appels mutualisé situé à l’étranger, avec lequel il a une chance sur deux d’avoir une réponse claire à son problème. Au lieu de ça, il va trouver chez GMF l’écoute attentive d’un alter ego, qui connaît ses problématiques, qui est capable de le conseiller et de l’accompagner dans la durée, sans faire de vente forcée. Il y a une vraie relation de confiance qui s’établit. Et que le sociétaire soit agent du service public ou non, qu’il ait souscrit un seul contrat auto ou une bonne douzaine, il va être considéré sans distinction. Parce que, chez GMF, chacun est égal. Il n’y a pas de traitement de faveur, mais on recherche constamment le traitement le plus favorable pour chacun. On retrouve bien l’esprit mutualiste !
L’accompagnement peut aussi aller parfois au-delà de l’assurance. Par exemple, Sabrina se souvient qu’il y a un an ou deux, il y avait une grosse tempête dans le Sud-Ouest. Le vent avait causé beaucoup de dommages sur les toitures. Et les sinistrés s’étaient retrouvés en pleine galère car il y avait une pénurie de bâches. Ils ne pouvaient pas couvrir leurs toits pour protéger leurs maisons. Dans l’urgence, les gens n’avaient pas besoin d’argent, ils avaient besoin de bâches ! On a donc essayé de trouver des bâches auprès de notre réseau : auprès des militaires, des pompiers… Et l’appel a été entendu. Il y a eu une vraie entraide. Ça montre bien que, même si la GMF assure, elle ne se limite pas à faire des chèques. Et des histoires comme ça, il y en a plein dans les centres de relation client et les centres de gestion sinistres GMF, Sabrina peut en témoigner !
La solidarité, mais aussi l’empathie, sont inhérentes à notre identité. On ne laisse pas un sociétaire dans la détresse. C’est d’ailleurs pour ça que la GMF a été la première mutuelle à créer un fonds d’entraide en 1968. A l’époque, autant dire que c’était plutôt innovant ! Le but était – et reste plus que jamais– d’indemniser les sociétaires victimes d’événements non assurables. Là aussi, on est sorti du cadre contractuel pour faire valoir l’entraide, la solidarité et l’humain.
Puisqu’on en revient toujours à l’humain, il faut aussi dire qu’elle se reflète dans notre identité… visuelle ! En 1953, GMF s’était doté d’un insigne qui représentait une roue dentée. C’était un signe distinctif que les sociétaires pouvaient mettre sur leurs véhicules pour se reconnaître. Dans le magazine de GMF Notre Sécurité, on pouvait lire : « Avec cet insigne sur votre voiture, vous bénéficierez de la solidarité des milliers de fonctionnaires membres de notre mutuelle ». La roue symbolisait donc à la fois l’automobile – puisque les premiers contrats de GMF étaient des contrats d’assurance auto – et la solidarité. Bruno Seydoux ajoute qu’on pourrait y voir aussi un clin d’œil à la chaîne d’union des francs-maçons, qui appelait au renforcement des liens fraternels.
Quoi qu’il en soit, la roue dentée ne faisait pas suffisamment apparaître toute la considération portée à l’humain par la GMF. C’est ainsi qu’en 1989, elle a été remplacée par un nouveau logo : le fameux logo à trois visages, qui est peu ou prou le même qu’aujourd’hui. Pour la petite histoire, une enquête avait été menée auprès des collaborateurs et du public. La question était simple : « Qu’entendez-vous quand on vous dit GMF ? ». Différents traits caractéristiques étaient ressortis : l’innovation, le service, la fidélité, le mutualisme… mais il y avait un dénominateur commun, qui résonnait comme une évidence… - vous l’avez ? – C’était l’humain, bien sûr ! GMF a donc fait par la suite appel au graphiste belge José Delbouille – qui avait notamment imaginé l’écureuil de la Caisse d’Épargne – pour dessiner un logo exprimant le caractère humain de la marque. Et les trois visages sont nés, avec leurs trois yeux qui se regardent et nous regardent ! Ça a fait mouche immédiatement chez les salariés, comme chez les sociétaires, et le nouveau logo a imprégné les esprits pour longtemps. La preuve, en 35 ans, c’est toujours le même.
C’est la même chose pour la signature, « Assurément humain », qui a vu le jour en 2000. Elle a pris à contre-courant les tendances de l’époque, qui valorisaient la performance et la productivité, pour se concentrer sur l’humain et le temps long. Ces deux mots affirment tout haut ce que GMF est réellement. Ils s’ancrent comme le reflet d’une identité et d’une histoire au service de la fonction publique. Et ils sont si justes, qu’ils n’ont, jusqu’à présent, pas été remplacés par un autre slogan. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, m’a confié Bruno Seydoux, mais ça n’a jamais abouti car aucune proposition n’était aussi efficace, ni percutante.
Avant de laisser le micro, il y a quand même une dernière singularité de GMF – si on peut dire ça comme ça – dont je ne vous ai pas encore parlé. Ce sont les collaborateurs ! Eux aussi, font l’identité de la GMF. Sabrina You raconte que quand elle est arrivée chez GMF en 2019, on lui disait : « Tu verras, les collaborateurs GMF sont très attachés à leur entreprise ». Et elle pensait : « Oui, oui, on me l’a déjà raconté dans d’autres boîtes ça ! » [Rires] Mais, en fait, elle s’est rendu compte que c’était vrai ! Elle n’avait jamais vu un attachement aussi fort à une entreprise de la part de ses salariés. On dit souvent que les sociétaires sont fidèles à la GMF, mais c’est aussi le cas des collaborateurs. Pour l’anecdote, il est arrivé que des familles travaillent chez GMF sur plusieurs générations. Dans la famille Bouvier, par exemple, plus de 10 membres ont travaillé et travaillent encore pour la GMF !
Cet attachement s’est aussi ressenti lors de moments marquants dans notre histoire. Bruno Seydoux évoque par exemple le décès soudain, dans un accident d’avion, du président de la GMF, Michel Baroin. C’était le 5 février 1987. Toute la « maison » était en deuil. Les salariés exprimaient leur solidarité, y compris les syndicalistes les plus opposants. C’était un moment extrêmement fort.
Si on remonte plus loin, en 1968, il y avait des grévistes, bien sûr, mais l’entreprise est toujours restée ouverte, afin d’être au rendez-vous pour ses sociétaires. Le service aux sociétaires, c’était sacré. Et ça l’est toujours ! Sabrina You explique que, dans les centres de relation client et les centres de gestion sinistres, les salariés GMF cherchent sans cesse à apporter une réponse aux sociétaires. Il faut que, lorsque le sociétaire raccroche, il soit rassuré. Sinon, on le rappelle pour être sûr de rien rater. Les collaborateurs et collaboratrices tendent toujours l’oreille. Et ils savent rester humbles.
L’humilité, ça fait aussi vraiment partie de l’identité de GMF. Par exemple, nous avons innové dans de nombreux domaines, notamment pour faire évoluer le monde de l’assurance. Mais on a très peu communiqué dessus, on est resté pudiques. Jusqu’à aujourd’hui, vous me direz [rires]. Plaisanterie mise à part, le résultat, c’est que le grand public ne sait souvent pas que c’est GMF qui est à l’origine d’une offre d’assurance ou d’une solution qui fait aujourd’hui partie de son quotidien. Le constat amiable, par exemple, ou l’assistance auto au zéro kilomètre. C’est assez fou quand même ! Si vous voulez découvrir des « scoops » à ce sujet, je vous conseille d’écouter l’épisode de ce podcast sur l’innovation chez GMF. Mais bref, comme le dit si justement Sabrina : « à la GMF, nous n’attirons pas les sociétaires avec des « punchlines ». On préfère rester humbles, discrets – comme le sont d’ailleurs les agents du service public – et développer une vraie relation de confiance avec nos sociétaires. Ça fait vraiment partie de l’ADN de la GMF, de sa personnalité.
En résumé, sur la carte d’identité de GMF, on pourrait lire que, depuis 1934, GMF est au service de chaque sociétaire, sans distinction, comme les agents du service public et les salariés des entreprises publiques le sont pour chaque citoyen en œuvrant à l’intérêt général. Et comme eux, dans l’exercice de notre métier, nos collaborateurs s’engagent à servir un modèle de société à visage humain.
Pour finir, je tiens à adresser un grand merci à Sabrina You et Bruno Seydoux. Leurs récits passionnants et éclairants ont permis de donner vie à cet épisode.
Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille d’écouter l’épisode qui vous dira tout (ou presque) sur nos sociétaires.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 8 - GMF et les Médias
Dans ce huitième épisode dédié aux 90 ans de GMF, Axelle Letertre nous parle du lien étroit que GMF a su tisser avec les médias.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Axelle Letertre: Bonjour, je suis Axelle Letertre, et salarié[e] de GMF depuis 2019.
Les médias, la communication et GMF, c’est toute une histoire ! Dans cet épisode, avec Valérie Lambin, Responsable Communication éditoriale et institutionnelle, événementiel, et Nadia Moussa, Responsable Marque et Médias de GMF, nous nous sommes remémorées quelques-unes des campagnes les plus marquantes. Bien sûr, je ne pourrai pas toutes vous les narrer, ça prendrait trop de temps.
Mais vous allez voir, en tout cas, comment au fil du temps, la GMF s’est montrée sous différents visages, tout en défendant les mêmes valeurs : le mutualisme, l’humain, la solidarité... Et quand elle s’en est écartée légèrement, c’était toujours pour mieux y revenir. Allez, c’est parti, moteur, action !
Est-ce que vous saviez que GMF figure parmi premières mutuelles à avoir investi les médias ? Dès sa création, en 1934, elle a commencé à faire de la publicité ! À l’époque, elle se comparait surtout aux compagnies d’assurance traditionnelles – pour dire qu’à la GMF, les tarifs d’assurance auto étaient moins élevés –, mais aussi à l’autre mutuelle née la même année : la Maaif. Si je prononce Maaif, ce n’est pas une erreur, c’est qu’à l’époque la Maaif s’écrivait avec 2 « a » pour Mutuelle d'Assurance Automobile des Instituteurs de France.
Dans la toute première publicité de GMF, qui est donc parue en juin 1934 dans le journal syndicaliste des instituteurs L’école libératrice, les fondateurs affirmaient leur objectif. On pouvait lire : « Le but à atteindre est de procurer à tous nos Camarades des assurances tous risques, établies selon leur désir, avec un minimum de contribution obtenu par une gestion compétente. » Autant vous dire que ça n’a pas trop plu aux dirigeants de la Maaif, qui ont demandé au journal des instituteurs de ne plus publier de publicités de cette « soi-disant mutuelle », comme ils disaient. Mais ça n’a pas empêché la GMF de continuer. Pendant plusieurs années, la GMF et la Maaif se sont « défiées » à coups de publicités interposées. Et ça, jusqu’à un apaisement en 1939, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, quand les deux mutuelles ont trouvé un accord : elles ont convenu que GMF ne ferait plus d’insertions publicitaires dans les journaux enseignants, la chasse gardée de la Maaif, pour « permettre le regroupement de toutes les forces mutualistes chez les fonctionnaires ».
Entretemps, la GMF a également lancé, en mai 1936, le premier numéro de Notre Sécurité. C’était le journal dédié aux sociétaires, qui a connu une belle longévité, jusque dans les années 2000, soit près de 65 ans ! À l’époque, petite anecdote, le journal se revendiquait comme un « instrument de propagande ». Dans l’éditorial du premier numéro, GMF s’adressait aux sociétaires en leur disant « Chers camarades », et concluait par « Un pour tous, tous pour un ! » C’était bien syndicaliste, bien ancré dans son temps [Rires]. Ça a bien sûr évolué par la suite…
Allez, faisons un bond de quelques décennies. Parce que le grand tournant dans la communication de GMF a vraiment commencé dans les années 1980. Michel Baroin, qui était alors à la présidence de GMF, a considérablement rapproché la mutuelle des médias. Il a mis fin à la discrétion des 40 premières années de GMF et a même opéré un virage à 180° : GMF et son Président sont devenus omniprésents dans les médias. Le groupe s’est élargi, avec le rachat de la Fnac en 1985, une prise de participation dans Canal+ et dans le journal La Montagne… Michel Baroin a aussi fondé Prony Productions, une société spécialisée dans la création audiovisuelle. Et, en 1988, GMF était présente tous les jours à la télé car elle sponsorisait la météo sur TF1, puis sur Antenne 2 – qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de France 2. Autrement dit, à ce moment-là, GMF était vraiment sous les sunlights de la com’ [Sourire dans la voix].
En parallèle de cette omniprésence médiatique, GMF a dévoilé son nouveau logo en 1989 : c’est le logo à trois visages, qui est toujours là aujourd’hui, à quelques détails près. Ce nouveau logo est venu remplacer celui qui existait depuis les années 1950. C’était plus un insigne, qui prenait la forme d’une roue dentée. Les sociétaires pouvaient l’apposer sur leurs voitures pour pouvoir se reconnaître entre eux. C’était un signe distinctif, qu’on retrouvait sur toutes les communications de GMF.
Avec le logo à trois visages, GMF a voulu réaffirmer les valeurs humaines, qui sont au cœur de la marque. Le logo est apparu pour la première fois dans une campagne de communication diffusée à la télé, mais aussi dans les salles de cinéma. GMF avait créé un film hors-norme, dont la star était ce nouveau logo, et qui laissait la place à la création contemporaine.
Pour vous le décrire : des ouvriers déposaient un grand panneau blanc, en bas d’un immeuble. Puis la caméra montait, étage par étage, en même temps que le panneau. Comme dans une maison de poupée, à chaque niveau de l’immeuble quelque chose se passait : un homme accrochait un tableau, une femme faisait de la trompette, des mariés s’embrassaient, un sommelier apportait un verre de vin à un astronaute… - ne me demandez pas pourquoi [sourire dans la voix] - et en même temps, le panneau prenait forme, au fur et à mesure de son ascension, pour arriver jusqu’au nouveau logo de GMF, sur le toit de l’immeuble. L’idée était de montrer que GMF accompagnait ses sociétaires à tous les moments importants de leurs vies. C’était un film très… expérimental ! Il a fallu près de 30 heures d’efforts pour réussir à tourner ce ballet. Mais, une chose est sûre, ça a bien marqué les esprits.
Il y a ensuite eu une nouvelle étape importante dans la communication de GMF. C’est en 1994. Après la diversification tous azimuts – avec la Fnac et Cie –, GMF a voulu se recentrer sur son métier d’assureur au service de la fonction publique. Et pour annoncer ce « recentrage », elle a créé une nouvelle campagne institutionnelle qui s’appelait « N’ayons pas peur des mots ». Comme le raconte Valérie Lambin, l’idée de cette campagne, c’était de parler vrai, de parler fort, de revenir sur les erreurs passées aussi, pour dire qu’on restait fidèles à nos engagements mutualistes en faveur des fonctionnaires. C’était une sorte de mea culpa publié dans la presse généraliste, dans lequel on définissait les trois mots qui composent le nom « GMF », à savoir : « garantie », « mutuelle » et « fonctionnaire ». On avait choisi de le publier dans la presse grand public – ce qui était assez novateur pour GMF, plutôt habituée à la télé – car on voulait que les messages soient très argumentés, honnêtes et détaillés. Cette campagne, ça a été un vrai OVNI dans le monde de la com’. Et elle a, quelque part, signé le renouveau de la marque. Elle a aussi contribué à rassurer les sociétaires de GMF, agents du service public.
Après ça, Valérie s’est attardée sur une campagne qui avait été conçue comme un clin d’œil à l’une des mutuelles « sœurs » de GMF... Je vous raconte, vous allez vite deviner de qui il s’agit ! En 1998, GMF a donc développé un film publicitaire dans lequel un journaliste cherchait à dramatiser des situations pour obtenir un scoop. Il arrivait en hélicoptère en rase campagne pour interviewer une famille lors d'une panne de voiture sur la route des vacances. Mais la famille était zen, parce qu’elle savait qu’elle allait être prise en charge par GMF. Bref, le scoop tombait à l’eau ! Alors, vous avez trouvé ? C’est en effet MMA qui a repris cette mécanique dans ses publicités, des années plus tard, et ils en ont fait toute une saga. C’est assez rigolo !
Une autre chose qu’on n’oublie pas, tiens ! Et ce, depuis 2000, c’est la nouvelle signature « Assurément humain » de GMF. Elle a été tellement appréciée en interne comme en externe, elle reflétait si bien l’ADN et l’état d’esprit de GMF, qu’elle est devenue le fil rouge des campagnes de communication de la marque.
Valérie nous a confié que cette signature n’est pas apparue pour la première fois dans un film institutionnel, comme on pourrait légitimement le penser, mais dans une campagne commerciale presse et télé qui mettait en scène… trois rugbymen du XV de France : il y avait Fabien Pelous, qui était capitaine de l'équipe de France, Franck Tournaire, qui était pilier, et Christophe Dominici, qui était ailier… Plus de 300 kg à eux trois ! C’était impressionnant, nous a raconté Valérie, qui les a vus pendant le tournage : « Il s’agissait de montrer que ces trois rugbymen étaient certes forts sur le terrain, mais qu’ils pouvaient être tout aussi démunis que nous face aux petits tracas du quotidien ». GMF voulait également évoquer son lien fort avec le rugby, le partage de valeurs communes... Et c’est comme ça qu’est venue l’idée du « Assurément humain ».
Il faut dire que ça nous correspondait sacrément bien ! À tel point que GMF a conservé cette signature. Et en 2003, un nouveau film publicitaire est sorti pour lui donner plus de sens et de visibilité. Ça va peut-être vous rappeler quelque chose… Il s’agit du film sur le roller, dans lequel un jeune déambule à rollers dans une ville et vient en aide aux personnes qu’il croise : il aide une personne aveugle à traverser la route, un enfant qui a trébuché, une dame âgée qui monte dans un taxi… jusqu’à ce que quelqu’un d’autre le rattrape à son tour lorsqu’il tombe. En 45 secondes, c’est tout l’esprit de solidarité et d’humanité de GMF qui défile. Tout ça, sur une chanson de Mano Negra.
Pour l’époque, ce film était assez avant-gardiste. Comme l’explique Valérie, « il n’y avait pas encore de grand film publicitaire, de grande saga institutionnelle. On était plus sur des spots commerciaux. » Aujourd’hui, c’est assez commun, même chez les marques de la grande distribution. Mais GMF a été précurseur dans ce domaine. Néanmoins, si les valeurs de solidarité et d’humanité étaient bien là, la publicité ne s’adressait pas encore directement aux agents du service public. Pour ça, il faut patienter jusqu’en 2005.
2005, c’est vraiment l’année où GMF a affirmé son statut de « 1er assureur du service public », avec une campagne télévisée plutôt osée, qui détricotait les idées reçues sur les fonctionnaires. Le film montrait par exemple une professeure en train de corriger des copies la nuit pour déconstruire l’idée que les fonctionnaires sont toujours en vacances. Il y avait aussi un pompier au milieu des flammes pour contrer le préjugé de la sécurité de l’emploi, etc.
Nadia Moussa raconte que cette campagne a montré clairement l’engagement de GMF auprès des agents du service public. Et GMF a gardé cette ligne, avec en point d’orgue, la campagne de 2016, qui a définitivement affirmé cette raison d’être et qui a réinvoqué l’esprit mutualiste de GMF, tout en le modernisant. Nous avons notamment mis en avant de très beaux portraits de vrais agents du service public, façon Studio Harcourt. On a même publié un manifesto pour dire que « la valeur d’une société se mesure à son humanité ». Le but, c’était donc de valoriser ceux qui se mettent au service des autres et de montrer que GMF les accompagne au quotidien, à travers son approche « Assurément humaine ».
Aujourd’hui, en 2024, GMF continue à tisser le fil rouge, en lançant une nouvelle campagne pour ses 90 ans. Malgré son grand âge, elle y défend des valeurs qui ne prennent pas une ride avec, en tête – toujours – l’humanité. Parce que pendant un sinistre, s’il y a bien quelque chose dont on a besoin, c’est d’avoir quelqu’un d’humain (comme le conseiller GMF) à ses côtés.
Pour donner vie à cette campagne, une nouvelle voix, jeune et chaleureuse, a été choisie : celle de l’actrice Mélanie Doutey. Elle va ainsi succéder aux voix françaises de Bruce Willis ou encore de Julia Roberts. Il va aussi y avoir un changement de musique, avec la chanson « Hero » de Michael Kiwanuka.
L’autre grande nouveauté de cette campagne, m’a expliqué Nadia, c’est que GMF a l’ambition d’obtenir le label Ecoprod de l’Afnor. C’est un label qui demande de respecter certains critères éco-responsables lors de la réalisation de films publicitaires. Par exemple, de tourner en France, de se déplacer en train, de prévoir des poubelles pour le tri, d’utiliser des lumières basse consommation, de favoriser le réemploi des costumes, etc. On a appliqué tout ça lors du tournage de nos films. On a même été plus loin, puisque GMF est aussi engagée auprès de l’Union des marques, dans le programme FAIRe pour une communication plus responsable. Et enfin, en lien direct avec notre politique RSE, on a aussi fait en sorte que notre campagne soit accessible en audiodescription pour les personnes aveugles et malvoyantes. En 2024, GMF est donc une mutuelle qui communique de façon « assurément humaine », mais aussi… assurément engagée !
Voilà, il ne me reste plus qu’à vous inviter à aller découvrir notre nouvelle campagne, à la télé, dans la presse ou sur les réseaux sociaux ;-)
Avant de vous quitter, je tiens à remercier chaleureusement Valérie Lambin et Nadia Moussa. Elles m’ont permis de replonger dans les coulisses visuelles et sonores de toutes ses campagnes qui ont souvent bousculé les codes, et qui sont restées – c’est certain – gravées dans les esprits.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
Épisode 9 - Les offres GMF
Dans ce neuvième et dernier épisode dédié aux 90 ans de GMF, Charlotte Delbos nous parle des offres GMF, qui ont permis à la marque de s'imposer dans le paysage assurantiel français.
Voix off: 90 ans, ça se fête ! Eh oui, depuis 1934, GMF soutient celles et ceux qui se mettent au service des autres. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont participé à l’écriture de cette Histoire, avec un grand H. À travers 9 épisodes, plongez dans leurs souvenirs, parfois inédits, souvent engagés, et toujours « assurément humains ».
Bienvenue sur notre podcast « 90 ans d’aventure humaine et mutualiste » ! Et place à l’épisode…
Charlotte Delbos: Bonjour, je suis Charlotte Delbos, et j’ai rejoint GMF en 2015.
Dans cet épisode, je vais vous parler des offres d’assurance de GMF. Alors, comme ça, ça peut paraître un peu « contractuel » et trop commercial. Et pourtant, je parie que vous ne savez pas que c’est nous qui avons inventé certaines offres ! Eh oui, on a vraiment innové. Au fil du temps, nos offres se sont adaptées aux habitudes de consommation et aux besoins de nos sociétaires, à commencer par les agents du service public. Allez, installez-vous confortablement, je vous raconte cette nouvelle histoire.
Tout a commencé dans les années 1930 par une rébellion contre les tarifs élevés que pratiquaient les compagnies d’assurance auto. C’était une période rude pour les fonctionnaires, qui étaient frappés de plein fouet par la Grande Dépression et la baisse de leurs traitements. Ils tenaient particulièrement à leurs voitures, qui étaient souvent le fruit de longues années d’économies. Mais ils ne pouvaient pas les assurer, en raison des tarifs trop élevés. Cinq fonctionnaires ont alors décidé d’assurer eux-mêmes leurs pairs. Et c’est ainsi que la Garantie Mutuelle des Fonctionnaires - autrement dit, la GMF - est née le 24 mai 1934, prête à bousculer le monde feutré de l’assurance. En tout premier lieu, GMF a créé une assurance auto « Véhicules terrestres à moteur ». Dédiée aux fonctionnaires, elle était unique en son genre : les cotisations étaient fixes et les prix inférieurs au marché, grâce à l’absence de certains intermédiaires. Le succès fut immédiat, puisque la GMF comptait déjà 5 724 adhésions en 1935 – soit un an seulement après son lancement – et plus de 41 000 adhérents fin 1938 !
Ensuite, la Seconde Guerre mondiale est arrivée, et les années difficiles qui ont suivi. Le carburant était rationné, les Français avaient du mal à se déplacer et ils ne se servaient de leurs voitures que pour les grandes occasions. Comme le disait Gilbert Magal, Président de la GMF de 1942 à 1974 : « Nous nous sommes débrouillés ». GMF a inventé des contrats ingénieux pour répondre aux besoins de ses sociétaires, mais aussi, il faut l’avouer, pour survivre. Il y avait notamment les contrats « Bicyclette » et « Tandem avec remorque », car l’usage du vélo se développait – ça coûtait moins cher. Il y avait aussi une assurance « automobile au repos » pour couvrir les véhicules en cas d’incendie ou de vol, lorsqu’ils restaient longtemps stationnés, dans un garage par exemple. Et puis, en 1948, quand les Français ont recommencé à utiliser exceptionnellement leurs voitures pour partir en congés, GMF a proposé un contrat « Vacances 1948 ». C’était donc très spécifique à une époque, mais ça confirme la volonté de GMF depuis l’origine de s’inscrire dans l’air du temps et d’évoluer avec les besoins de ses assurés.
Je vous parlais de Gilbert Magal… En 1974, c’est Michel Baroin qui lui a succédé à la présidence de la GMF. Et ce dernier a alors amorcé un vrai virage, notamment en diversifiant les offres d’assurance. J’ai retrouvé dans les archives une de ces déclarations, plutôt visionnaire : « J’ai pensé que si la GMF voulait poursuivre son chemin vers l’élargissement des services donnés aux sociétaires, autrement dit aux fonctionnaires, elle ne pouvait pas se contenter d’être une société d’assurance automobile ».
À l’époque, la GMF a déjà commencé à élargir son spectre, en particulier en matière d’assurance habitation. Dès les années 1950, elle a proposé de couvrir l’incendie et les dégâts des eaux, mais aussi la responsabilité civile. Puis en 1973, elle a étendu ses garanties à la tempête, l’ouragan et la chute de grêle. Elle a aussi lancé une assurance multirisque habitation appelée « chef de famille » – c’était un peu paternaliste, on vous l’accorde [sourire dans la voix]. Ce contrat permettait d’assurer jusqu’à trois habitations, qu’elles soient résidences principale ou secondaire.
Mais, quoi qu’il en soit, l’arrivée de Michel Baroin, a accéléré la diversification.
L’une des nouveautés a été la prise en compte de la spécificité des élus locaux, à partir de 1975. Cette année-là, GMF a conçu le contrat « Responsabilité civile personnelle des maires ». Il avait vocation à les aider à faire face aux risques encourus dans l’exercice de leurs fonctions. Par la suite, en 1995 plus précisément, ce contrat est devenu l’assurance personnelle des élus, pour couvrir aussi les présidents de conseils généraux – qu’on appelle, aujourd’hui, conseils départementaux –, les présidents de conseils régionaux, les présidents de syndicats intercommunaux, et leurs adjoints.
En 1979, GMF a continué à élargir son offre en inventant un contrat d’assurance vie inédit : le Ticket 1000. Il s’agissait d’une solution d’épargne plus simple que les contrats existants jusqu’alors. La vente se faisait par correspondance, sans commission, sans formalité, et les sociétaires pouvaient bénéficier d’une fiscalité avantageuse. Mais je ne vais pas m’attarder plus longtemps car on vous dit tout au sujet du Ticket 1000 dans l’épisode sur les innovations de GMF, n’hésitez pas à aller l’écouter !
Je vous propose plutôt de faire un petit détour par un autre contrat novateur : la protection juridique. GMF a été précurseur en la matière. Dès 1986, elle a créé une filiale qui s’appelait GMF Protection Juridique, ou GMF PJ, pour les intimes [sourire dans la voix]. Il n’y avait au départ que 4 salariés qui y travaillaient : le directeur général de la filiale et trois collaboratrices qui s’occupaient à la fois des contrats, de la gestion des sinistres et des formations. C’était donc une petite aventure, avec une petite société. Mais elle n’a cessé de croître au cours des années suivantes. Aujourd’hui, à la suite du rapprochement avec Covéa, GMF propose désormais le contrat Covéa Protection Juridique, qui est commun aux trois mutuelles « sœurs » du Groupe, GMF, MMA et MAAF. C’est un contrat très important pour GMF, beaucoup de nos sociétaires l’ont souscrit.
L’objectif de ce contrat, c’est d’aider les sociétaires en gérant leurs litiges à l’amiable. Et si la négociation amiable n’aboutit pas, ils peuvent être accompagnés dans la procédure judiciaire avec une prise en charge des frais. Ça peut couvrir tout un tas de litiges, du conflit de voisinage à l’achat d’un aspirateur défectueux. Nous avons aussi accompagné des sociétaires dans le cadre de dossiers médiatisés, comme celui du célèbre coupe-faim, le Mediator. Le champ d’intervention est vaste. Comme le raconte Emmanuel Kestenare, qui a effectué une grande partie de son parcours au sein de GMF Protection Juridique : « La singularité de GMF vient de ce qu’elle a compris très tôt que la société évoluait et qu’affirmer ses droits étaient une démarche légitime et non procédurière. » Elle a aussi compris que l’accès à la justice était complexe, coûteux et très long, en raison de l’encombrement des tribunaux. La protection juridique a apporté une réponse simple à ces difficultés, en favorisant la négociation amiable et l’accompagnement par des juristes en droit français.
Les nouvelles offres d’assurance de GMF arrivent la plupart du temps comme la protection juridique, avec la compréhension, voire l’anticipation, d’un besoin. C’est aussi ce qui s’est passé, par exemple, en termes d’assistance. GMF a été l’une des premières à inclure l’assistance dans ses contrats auto, mais elle a surtout été LA première, dès le 1er janvier 1990, à proposer l’assistance auto 0 kilomètre, c’est-à-dire en bas de chez vous, en cas de panne. C’est une vraie innovation GMF, qui a ensuite été reprise par tous les assureurs, et ça, personne ne le sait ! Petite anecdote : il y a 2 ou 3 ans, un assureur avait fait une campagne de pub dans le métro parisien avec des affiches énormes qui disaient : « Chez nous, l’assistance 0 km ». Et on entendait des gens dire : « Waouh, c’est vachement bien ! » [Rires] Alors que presque tout le monde l’avait déjà dans son contrat auto, mais ne le savait pas ! C’était devenu tellement banal qu’aucun assureur n’avait communiqué dessus jusque-là. Et puis, il faut avouer que c’était un peu décevant, car personne n’était au courant que c’était nous, GMF, qui avions lancé cette assistance au 0 kilomètre.
D’ailleurs, nous ne nous sommes pas arrêtés là en matière d’assistance. Dans un autre registre, à partir de 2000, nous avons été les premiers à développer l’assistance psychologique pour accompagner nos sociétaires en cas de traumatisme. Elle a joué un rôle important à diverses occasions, par exemple à la suite d’accidents technologiques comme l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001, ou de catastrophes naturelles telles que la tempête Xynthia en 2010, ou encore après des attentats comme celui de Nice en 2016.
Ces dernières années, les offres d’assurance de GMF ont continué à évoluer, pour s’adapter aux évolutions de la société, en particulier aux préoccupations environnementales et économiques des jeunes générations. À partir de 2008, on a progressivement renouvelé nos contrats pour intégrer les nouveaux usages, à commencer par le contrat auto, qui est devenu le contrat AUTO PASS. Les Français roulant moins et prenant de plus en plus les transports en commun, GMF a intégré trois bonus éco-responsables à son contrat AUTO PASS : il y a une réduction de 15 % pour les petits rouleurs, qui font moins de 5 000 km par an ; une réduction de 10 % pour les conducteurs qui ont un abonnement de transport en commun, c’est ce qu’on appelle la réduction Éco Pass ; et une réduction qui va jusqu’à 10 % pour les propriétaires d’un véhicule propre, c’est la réduction Bio Bonus.
GMF s’est aussi adapté aux nouvelles mobilités. Par exemple, pour encourager le partage de véhicules, nous avons lancé en 2016 AUTO PASS Location, qui permet d’être couvert quand on loue son véhicule à un particulier. Il y a également l’option AUTO PASS Mobilité, qui couvre tout ou partie de la franchise dommages imposée par les loueurs professionnels. Et puis, au-delà de ces solutions innovantes pour répondre aux nouveaux usages collaboratifs, GMF a pris en compte les nouveaux modes de déplacements, notamment les trottinettes électriques. Dès 2017, lorsqu’elles ont commencé à peupler les rues de différentes grandes agglomérations, et malgré l’absence de réglementation, nous les avons intégrées dans notre contrat deux-roues. Puis, en 2019, à la suite de la parution d’un décret visant à réglementer l’utilisation des engins de déplacement personnel motorisés, les fameux EDPM pour les experts d’assurance, dont font partie les trottinettes électriques, nous avons intégré ce terme « EDPM » à notre offre, je répète EDPM pour engins de déplacement personnel motorisés.
Du côté de l’habitation aussi, nous avons fait évoluer notre offre pour prendre en compte les nouveaux usages. L’assurance DOMO PASS, lancée en 2012, couvre par exemple la colocation, qui est devenue monnaie courante, notamment chez les étudiants et les jeunes actifs. Le contrat propose également un Bio Bonus, c’est-à-dire une réduction de 5 % pour les logements économes en énergie.
Et enfin, pour couvrir tous les besoins de nos sociétaires, nous avons lancé une assurance santé en 2010, en coassurance avec des mutuelles de la fonction publique. Il s’agit du contrat SANTÉ PASS. Ça a été une révolution chez GMF ! Comme nous étions novices dans ce secteur, il a fallu former l’ensemble du réseau à une nouvelle culture. Mais ça s’est très bien passé. Et preuve de ce succès, en avril dernier, la mutuelle des forces armées Unéo a remporté, en partenariat avec GMF, le marché de la Protection Sociale Complémentaire pour couvrir les frais de santé des militaires français. C’est une excellente nouvelle, pleine de promesses pour l’avenir…
Voilà, cet épisode touche à sa fin. Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, je vous conseille d’écouter un autre épisode de notre série, sur nos actions en matière de prévention du risque routier.
Voix off: Si vous avez aimé cette histoire, et que vous êtes curieux d’en savoir plus sur GMF, d’autres épisodes sont disponibles sur gmf.fr.
Un grand merci pour votre écoute et, à très vite, pour découvrir les prochains chapitres de notre aventure humaine et mutualiste…
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