Si le pouvoir d’achat des enseignants a plutôt diminué ces dernières années avec le gel du point d’indice, le ministre de l’Education nationale prévoit cependant une hausse des salaires des enseignants l’année prochaine.
Selon le dernier rapport de l’OCDE " Regards sur l'éducation 2019 ", le salaire des enseignants français est inférieur à la moyenne de l’OCDE. Il a d’ailleurs régressé de 6 %, entre 2000 et 2018, alors qu’il augmentait dans la plupart des pays de l’OCDE. Cette diminution s’explique par le gel du point d’indice de la Fonction Publique (depuis le 1er février 2017) et la hausse des cotisations sociales.
Le salaire net mensuel moyen d’un enseignant français s’élève à 2380 euros en 2018 indique le ministère de l'Éducation Nationale l’année dernière. Il existe des disparités : le salaire net mensuel moyen est de 1492 euros pour les contractuels du premier degré et de 3537 euros pour les professeurs de chaire supérieure.
Les primes constituent 12,3 % du salaire brut des enseignants et le tiers d'entre elles rémunèrent des heures supplémentaires. Ces dernières sont trois fois plus importantes dans le second degré que dans le premier. L’indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves (ISAE), créée en 2013 pour le premier degré, s’élève à 1200 euros par an, son montant correspond à celui de l’indemnité de suivi et d'orientation des élèves (ISOE créée en 1993) pour les enseignants du second degré.
En 2020, se termine le protocole de modification et d’amélioration « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » qui devrait voir une majoration de salaire pour la plupart des professeurs. C’est pourquoi monsieur Jean-Michel Blanquer a annoncé une augmentation moyenne de 300 euros par an, pour tous les enseignants. Cette mesure avait été votée sous la mandature du président François Hollande.
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