Les fonctionnaires et contractuels peuvent perdre jusqu’à la moitié de leur traitement mensuel.
La perte de revenu dans l'éducation nationale

Les fonctionnaires et contractuels peuvent perdre jusqu’à la moitié de leur traitement mensuel.
Cette perte de traitement peut intervenir dans plusieurs cas, à savoir l’arrêt temporaire d’un travail, d’une invalidité permanente ou d’un décès. Elle peut également survenir à la suite d’une perte totale et irréversible d’autonomie consécutive à une maladie.
Cependant, des solutions existent pour palier à cette perte de revenu. Ces indemnités permettent ainsi aux fonctionnaires et contractuels d’obtenir une compensation de revenu.
Il est possible de perdre une partie de son traitement à la suite d’un arrêt maladie dont la durée est définie par un médecin.
Le fonctionnaire doit alors adresser à son administration les volets 2 et 3 de l'avis d'arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement. Le premier volet est à conserver.
Si ce délais de 48 heures n’est pas respecté, un courrier sera adressé au fonctionnaire l’informant de ce retard. Le traitement risque alors de se voir divisé par deux. Cette baisse de revenu s’applique sur le traitement indiciaire brut suivant l’établissement de l’arrêt jusqu’à la fin de celui-ci.
Le comité médical se réserve le droit de valider ou non la prolongation après 6 mois consécutifs d’arrêt dans le cadre d’un congé de maladie ordinaire.
Le fonctionnaire en arrêt de travail peut connaître plusieurs types de congés selon la durée de son arrêt, à savoir :
Le maintien des revenus sous forme d’indemnités est possible sous certaines conditions. Le fonctionnaire à pour obligation de :
En cas de non-respect, le fonctionnaire se verra refuser le versement de son traitement.
Une prolongation de l’arrêt maladie est possible. Celle-ci doit être accompagnée d'un certificat médical. Elle peut être délivrée par le médecin prescripteur de l’arrêt initial, le médecin traitant, un médecin spécialiste conformément à la demande du médecin traitant ou un médecin hospitalier.
Pour les congé de maladie ordinaire, la reprise de fonction se fait sans vérifier l’aptitude du fonctionnaire si cet arrêt est inférieur à 6 mois. Au-delà de 6 mois consécutifs, celui-ci peut être soumis au comité médical.
Pour les congés de longue maladie et longue durée, le fonctionnaire ne peut reprendre ses fonctions, uniquement s’il est reconnu apte, après examen par un médecin agréé et avis favorable du comité médical.
En cas d’inaptitude, le fonctionnaire peut être mis en disponibilité d’office ou reclassé dans un autre emploi. Cependant, si la maladie l’empêche d’exercer, quel que soit sa fonction, il sera admis après avis de la commission de réforme en retraite pour invalidité.
Pour bénéficier d’un congé prénatal et postnatal, la fonctionnaire ou contractuelle doit fournir à son administration un certificat de grossesse.
Pour en bénéficier, elle doit déclarer sa grossesse au service des ressources humaines de son administration ainsi qu’à la Caisse d’allocations familiales avant la fin de sa 14ème semaine de grossesse.
La fonctionnaire doit adresser par courrier le formulaire délivré par son médecin ou la sage-femme.
Elle percevra ensuite l’intégralité de son traitement et des indemnités liées à sa grossesse.
La fonctionnaire sera également réaffectée à son emploi ou un emploi équivalent dès la fin du congé.
GMF propose le contrat Atout Prev qui permet d’accompagner les fonctionnaires et de compenser leur perte de revenus.
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