Collège, lycée… quels changements à la rentrée ? GMF

Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a multiplié les déclarations ces derniers jours, à propos de l’école de la confiance et de cette rentrée. Si l’accent est porté sur l’école primaire, le second degré n’est cependant pas en reste. Voici les points principaux abordés par le Ministre.

EVALUATION AU COLLÈGE

Dès cet automne, au mois de novembre, les 828 000 élèves de 6e vont être testés en mathématique et en français. Ces évaluations nationales, entièrement numériques, devraient permettre de connaître le niveau des élèves afin de gérer les difficultés de façon plus personnalisée. Elles seront ensuite rendues anonymes et analysées de façon globale au niveau national.

 

CLASSES BILANGUES

Toutes les classes bilangues qui avaient été supprimées par le précédent gouvernement pourraient être rétablies à la rentrée. Cette réouverture concerne 1200 classes. En effet, les établissements qui le souhaitent peuvent proposer d’avantage d’enseignements facultatifs, classes bilangues donc, mais aussi langues et cultures de l’Antiquité, langues et cultures européennes ou langues et cultures régionales. Les enseignements complémentaires qu’il s’agisse d’accompagnements personnalisés ou d’enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) sont maintenus. En revanche le nombre et les thématiques des EPI ne sont plus imposés.

 

DEVOIRS FAITS

Après les vacances de la Toussaint, les collégiens volontaires pourront bénéficier d’études dirigées. Elles seront d’une durée minimale de quatre heures par semaine et se dérouleront le soir, le midi ou pendant les heures de permanence, selon l’organisation décidée par le chef d’établissement. Elles seront encadrées par des enseignants volontaires payés en heures supplémentaires, des assistants d’éducation, des membres d’associations de soutien scolaire ou encore des jeunes en service civique. Au demeurant, une campagne a été lancée cet été, afin de recruter 10 000 jeunes en service civique.

 

RÉFORME DU BACCALAURÉAT

Comme promis lors de la campagne de Emmanuel Macron, le ministre a annoncé la réforme de l’examen d’ici quatre ans. Le bac devrait être resserré et l’examen porterait sur un petit nombre de matières, quatre a priori. Le reste des disciplines sera évalué en contrôle continu. Deux personnes seront nommées fin septembre afin de mener une concertation sur la réforme de l’examen.

 

FIN D’APB ?

Le ministre souhaite une orientation plus réussie, une meilleure information et un mode d’affection qui ne soit plus aussi aléatoire. Il désire aussi en finir avec le tirage au sort, qu’il considère comme « une négation de la République ». Cela semblerait signifier la fin d’APB tel qu’il existe aujourd’hui, même s’il semble difficile de se passer d’un logiciel d’affectation. 

 

Sources(1) (2) (3)

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