Le métier d'aide-soignante étant contraignant du fait notamment des horaires décalés, le travail de nuit ouvre ainsi droit à une majoration de salaire. Chaque heure travaillée de nuit est majorée de 10%.
Qui plus est, des primes sont versées telles que la prime de sujétion, la prime forfaitaire mensuelle ou encore la prime d'assistant de soin en gérontologie et la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire).
La prime de sujétion est versée aux aides-soignants afin de prendre en considération les risques encourus dans le cadre de leur travail, afin de les compenser à l'image d'une prime dit "de risque" perçue dans d'autres métiers. Cette prime, qui représente 10% du salaire brut, n'est pas versée automatiquement car il revient au directeur de l'établissement hospitalier de proposer au conseil d'établissement de l'attribuer. La prime de sujétion peut représenter entre 130 euros et 160 euros par mois. Sachez par ailleurs qu'elle est soumise à l'impôt et présente comme intérêt d'entrer dans le mode de calcul de la retraite de base.
Aussi, une prime forfaitaire mensuelle peut également être octroyée pour un montant de 15,24 euros net par mois.
Par ailleurs, les aides-soignants ayant suivi la formation spécifique d'assistant de soins en gérontologie perçoivent une prime supplémentaire qui s'élève actuellement à 90 euros par mois.
Enfin, selon les missions qu'il/elle exerce au quotidien, l'aide-soignant(e) peut également percevoir la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire mensuelle). Elle consiste en une majoration de ses points d'indice allant de 10 à 13 points par mois pour les aides-soignants :
- exerçant auprès de personnes âgées en unités de soins longue durée
- ou réalisant la toilette et l'habillage des corps de même que les opérations de préparation d'autopsie.