La neuroéducation, sur le papier, c’est un mariage entre l’art d’enseigner et la science du cerveau. Cela consiste à s’appuyer sur les nouvelles connaissances du fonctionnement cérébral pour adapter son approche éducative. Et c’est bien plus concret qu’il n’y paraît. La preuve par 4.
1. L’apprentissage mobilise tous les cerveaux
Le cerveau humain est composé de trois parties : le cerveau reptilien, chargé d’assurer la survie, le cerveau mammalien, de gérer les émotions et le néocortex, siège de l’intellect. Et ce que les neurosciences nous enseignent c’est que l’apprentissage les mobilise tous simultanément.
Concrètement qu’est-ce que ça peut changer ? Un élève, pour faire fonctionner son néocortex de façon optimale, doit à la fois être rassuré sur « sa survie » et délesté d’émotions négatives, comme le stress. Essayez donc de faire en sorte que les évaluations ne soient pas être vécues comme des situations à risque mais comme un moyen différent et, pourquoi pas, amusant de vérifier leurs apprentissages.
2. Les connexions neuronales ne sont pas figées
La mémorisation d’une même information s’effectue de façon fractionnée dans différents neurones qui se connectent. Si une information n’est pas utilisée pendant un certain temps, les connexions neuronales nécessaires à son stockage se défont. Il devient alors difficile de les reproduire à l’identique. Autre enseignement, plus l’information est répétée sous des formes diverses, meilleures sont les chances de mémorisation de ces connexions.
Concrètement qu’est-ce que ça peut changer ? Répétez, répétez, répétez les informations dans la même journée, à la fin du cours par exemple, puis de façon espacée dans le temps. Alternez cours académique, questions réponses, expérimentations pratiques. Et encouragez vos élèves à revoir leurs leçons le soir même plutôt que la veille du prochain cours.
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3. Le cerveau est très sélectif
Le cerveau a une capacité naturelle à éviter la surchauffe. Il sélectionne les informations à retenir en fonction de leur utilité.
Concrètement qu’est-ce que ça peut changer ? En début de cours, alertez le cerveau des élèves sur l’utilité future de l’enseignement du jour, en l’associant à un objectif concret. L’information sera alors identifiée comme utile et plus facilement retenue.
4. Le cerveau n’est pas multi tâches
Le cerveau n’est pas capable de réaliser deux activités en même temps, sauf si l’une d’entre elle relève d’un automatisme : conduire, allumer la lumière… Il alterne obligatoirement les tâches. Autrement dit, sans attention totale pas d’apprentissage.
Concrètement qu’est-ce que ça peut changer ? Pour monopoliser le cerveau de vos élèves, rendez-les acteurs de leur propre apprentissage, laissez-les tâtonner, chercher, expérimenter !
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