Pour développer la tolérance et le respect des cultures de chacun, le Centre Communal d'Action Sociale de Prades (CCAS) a créé un jeu des 7 familles dédié aux religions. Cette initiative, intitulée La connaissance au service de la tolérance, a été développée par deux éducateurs du CCAS de Prades, et une dizaine de jeunes encadrés par leurs soins. Des partenaires religieux de confessions différentes (protestants, musulmans, catholiques, bouddhistes, taoïstes, juifs) ont contribué à la vérification des informations concernant leur religion. Au-delà d’un travail d’équipe stimulant qui a permis à chacun d’être acteur de la démarche, les objectifs de cette initiative étaient plus vastes. À travers un outil pédagogique ludique, elle a permis la découverte de chaque religion sans a priori ni préjugés et de communiquer sur des sujets d’actualité comme la laïcité ou la liberté d’expression. En impliquant jeunes et partenaires religieux au sein d'un même projet, ce jeu a permis de libérer la parole, favoriser les échanges, enrichir les connaissances de chacun et participer à sa manière à l’unité sociale et culturelle.

Le parcours scolaire des collégiens et lycéens français est ponctué de grands choix d’orientation pouvant parfois générer doutes et anxiété. Pour les accompagner au mieux dans ces étapes, la Région Bourgogne-Franche-Comté a imaginé un dispositif inédit où la parole et les questions des jeunes sont retranscrites en improvisation théâtrale. Le ramassage des peurs et des rêves de l’orientation est un projet théâtral participatif, porté par la Direction de l’orientation et des parcours professionnels de la Région et le groupe de travail Actions innovantes de l’orientation, qui réunit la Région, des chefs d’établissement, l’ONISEP et le rectorat. Son objectif ? Permettre aux collégiens, lycéens, parents d’élèves et enseignants de mieux communiquer sur le sujet de l’orientation et des métiers. Par le biais de la représentation théâtrale, les jeunes ont pu se projeter, obtenir des réponses à leurs questions, et apaiser leurs doutes sans craindre le jugement. Cette démarche collective permet à chacun de mieux se comprendre, d’oser s’exprimer et de se sentir moins seul face au défi de l’orientation. Le dialogue est ainsi rétabli. Ce format réellement pensé pour les jeunes, permet d’aborder l’orientation et de diffuser de manière ludique les informations relatives aux métiers et aux formations.

En France, les mineurs non accompagnés, séparés de leurs représentants légaux sur le sol français, relèvent de la Protection de l’enfance. La loi Taquet prévoit leur mise à l’abri dans le contexte d’un accueil et d’un accompagnement provisoire par un tiers de confiance. Dans ce cadre, le Département des Deux-Sèvres a mis en place un dispositif inédit : l’accueil de jeunes au sein des appartements vacants de la Résidence autonomie Les Vignes de Sciecq. Cette résidence, composée de 16 logements indépendants et de salles d’activité, n'était pas complète, certains appartements étant vacants depuis plus d’un an.

Forts de ce constat, le département et l’ACSAD (Association De Coordination De L'Aide Et Des Soins A Domicile) ont imaginé un concept de résidence intergénérationnelle inédit. La cohabitation entre les générations est harmonieuse et diverses actions ont été mises en place pour enrichir le quotidien, comme des loisirs communs organisés les mercredis et les week-ends. Le club de football de la commune a même été relancé grâce à l’arrivée des jeunes ! À la problématique de l’accueil et de l’encadrement des jeunes mineurs non accompagnés, le département des Deux-Sèvres apporte un début de solution, véritable tremplin pour recréer du lien humain et de l’entraide sur tout le territoire.

Les politiques de sécurité alimentaire préoccupent de nombreuses collectivités françaises. Pour redonner à son territoire une indépendance en la matière, mais aussi favoriser les circuits courts et la consommation locale, la mairie d’Aubagne a acquis 15 hectares de terres pour y installer 6 jeunes agriculteurs en production biologique. Pensées dans le respect des enjeux environnementaux, ces cultures redonnent au territoire sa vocation nourricière. En plus d’offrir un véritable coup de pouce aux jeunes agriculteurs, elles profitent à tous les Aubagnais qui bénéficient de produits locaux de qualité. Le projet a déjà permis à plusieurs points de vente en circuit court de voir le jour dans la ville. Il a par ailleurs suscité une réelle prise de conscience des habitants sur le sujet de la sécurité alimentaire. Accompagner durablement de jeunes agriculteurs dans leur installation, favoriser une agriculture locale et responsable, la mairie d’Aubagne agit pour offrir un meilleur cadre de vie à ses habitants tout en développant l’attractivité de son territoire.

À Amiens, 32 000 foyers vivent sous le seuil de pauvreté. Afin d’aller plus loin qu'une distribution alimentaire, le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) de la ville a organisé des cueillettes solidaires et mis en place de véritables parcours alimentaires dont les bénéficiaires sont aussi les acteurs. L’un des objectifs des cueillettes solidaires est de faire participer les bénéficiaires de l’aide alimentaire aux récoltes chez un maraîcher et à la distribution des paniers de légumes. En plus de la cueillette et de la distribution, les participants peuvent assister à des ateliers de cuisine, santé, diététique, antigaspi ou jardinage, afin d’adopter une approche plus globale, responsable et engageante de l’alimentation. 
Les cueillettes solidaires favorisent l’accès à une nourriture de qualité et diversifiée pour tous, et notamment pour les personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Elles participent également au développement de l’agriculture urbaine et encourage les circuits courts. Elles redonnent le sentiment de pouvoir agir en rendant les bénéficiaires acteurs du dispositif d’aide alimentaire. 
Un projet collectif, solidaire et humain, qui lutte contre la précarité alimentaire et œuvre au mieux vivre de ses bénéficiaires.

Solidarité, responsabilité, partage, le sport est un formidable vecteur de valeurs. Pour sensibiliser sa population aux démarches écoresponsables, encourager la pratique sportive et soutenir la mobilité douce, la Communauté de Communes de la Vallée de l'Hérault a mobilisé 28 communes sous forme de relais pour ramasser les déchets. Sur un parcours de 115 km, 300 participants se sont passés le témoin de commune en commune, via des modes de déplacement non motorisés (course, vélo, trottinette, joëlette). Cet événement, inclusif et intergénérationnel, était ouvert à toutes et à tous, y compris aux personnes en situation de handicap. À la fois festif et fédérateur, le projet a généré une synergie positive entre les communes et contribué à la valorisation du territoire. En matière de ramassage, 30 kg de déchets ont été collectés, et l’ensemble des participants, bénévoles et organisateurs, ont été sensibilisés aux bonnes pratiques en matière de gestion des déchets. Grace à une forte implication collective, l’évènement a été un succès. Aujourd’hui, les communes sont impatientes de renouveler l’opération et de s’investir encore davantage, tant dans l’organisation que dans l’accueil et les festivités. En mobilisant fortement ses administrés et ses équipes, la Communauté de Communes de la Vallée de l'Hérault a organisé un grand événement citoyen, utile et ludique, qui contribue à dynamiser le territoire autour des valeurs d’engagement, d’écoresponsabilité et de solidarité.

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