Prix Territoriaux La Gazette - GMF : les lauréats de la 24ème édition

Lancés en 2000, les Prix Territoriaux La Gazette - GMF récompensent les collectivités qui mettent en commun talents, ressources et expertises pour renforcer la qualité du service public. Découvrez les lauréats de la 24ème édition des Prix Territoriaux !

Le palmarès 2023

  1. Prix Coup de coeur

    Commune d'Antibes Juan-les-Pins : des bancs, pour mieux vivre ensemble à l’école

    Afin de lutter contre l’exclusion, le harcèlement scolaire, et faire de l’école un lieu bienveillant, la commune d'Antibes Juan-les-Pins a monté le projet Un Artiste, 1 Banc, Une École. Art, solidarité et communication sont les mots d’ordre de cette initiative récompensée dans le cadre des Prix Territoriaux 2023 par le Prix Coup de cœur.

    Transformer le mobilier urbain en vecteur d’écoute et de partage

    Pour lutter contre les difficultés rencontrées par certains élèves, la commune d’Antibes Juan-les-Pins a lancé une action inédite en créant des bancs dédiés au vivre ensemble. Le projet est né d’un constat clair : le simple fait de s’asseoir peut permettre d’ouvrir une discussion entre les élèves ou avec leurs encadrants, de favoriser l’entraide et l’écoute, de communiquer et parfois, de régler certains problèmes.

    Soutenue par l’Unicef, l’association Idées Cult and Co (Art Urbain), l’Éducation nationale et différents services et employés de la ville, cette initiative a vu le jour à l’été 2022. Elle a pour but d’ancrer le banc comme un nouvel outil pédagogique, un levier de médiation, un relais et même un lanceur d’alerte, pour l’ensemble de la communauté éducative. 

    Une œuvre réalisée en direct

    Pour ce projet, la ville a fait appel à l’association locale d’art urbain « Idées Cult and Co ». 15 artistes ont été mobilisés afin de décorer 29 bancs au sein des 28 écoles primaires que compte la commune. Une classe par école a été sélectionnée pour porter le projet. Après avoir étudié l’univers des artistes, les enfants ont créé l’identité des bancs, la fonction de chacun et son graphisme propre. 

    Ils ont également choisi le nom du banc de leur école : « Le chasse problème », « Pour en discuter ! », « La banc-quête du bonheur », autant de messages positifs invitant au partage et au dialogue. Les artistes se sont ensuite déplacés pour peindre les bancs dans les cours des écoles, en direct devant les élèves, et leur dévoiler ainsi les secrets du street art. Ce travail de création a fait l’objet d’une exposition qui a accueilli plus de 3 000 visiteurs. Un livret racontant la genèse du projet a également été réalisé. 

    L’initiative Un Artiste, 1 Banc, Une École n’en est qu’à ses débuts, mais elle est le symbole d’une dynamique positive encourageante. Les premiers retours des enseignants attestent déjà de la fonction bienveillante des bancs. À la fin de l’année scolaire, un bilan de l’impact du projet sur le climat scolaire sera réalisé. Selon ses résultats, de nouveaux bancs pourraient être créés et les œuvres qui les habillent renouvelées.   

    Un projet culturel, social et solidaire, visant à mieux vivre ensemble dès le plus jeune âge. 

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  2. Prix du Jury

    Communauté de communes des Alpes Provence Verdon : une appli pour localiser les troupeaux

    En 2022, la Communauté de communes des Alpes Provence Verdon a lancé une application pour localiser en temps réel les troupeaux et leurs chiens de protection. Entre théorie et pratique, cet outil a permis de limiter les incidents sur les alpages et de sensibiliser au pastoralisme. Un projet récompensé dans le cadre des Prix Territoriaux 2023 via le Prix du Jury.

    Mieux localiser et protéger les animaux

    Avant le lancement de l’application Pastorando, les locaux, touristes, randonneurs et autres pratiquants d’activités de pleine nature ne disposaient, au mieux, que de cartes pour identifier les zones pastorales. Aujourd’hui, l’application référence en temps réel l’emplacement des troupeaux. Son objectif principal ? Limiter les incidents liés aux chiens de protection des troupeaux sur les alpages. Autre vertu de cet outil novateur ? Informer sur les bonnes conduites à adopter en cas d’incident et familiariser la population au pastoralisme. Par ailleurs, en indiquant les principaux chemins de randonnées pédestres et de VTT de la commune, l’application permet aux promeneurs de se localiser et d’éviter les itinéraires où les troupeaux sont présents.  

    Un projet collectif impliquant toutes les parties prenantes

    Ce projet est le fruit d’une étroite collaboration entre la Communauté́ de communes et la commune d'Allos, les offices de tourisme (de la commune d'Allos et intercommunal), la Direction départementale des Territoires, la Chambre d'agriculture, le Conseil départemental et le Parc national du Mercantour. Ensemble, ils ont contribué au développement de cette initiative construite en plusieurs étapes.

    Dans un premier temps, il a fallu trouver des financements, mettre en place les partenariats avec les éleveurs et les bergers, sélectionner les prestataires, notamment le réseau le mieux adapté. Ensuite, le choix des capteurs et des colliers pour les animaux s’est avéré crucial : les équipements devaient être légers, disposer d’une bonne autonomie et offrir une consommation réduite. Enfin, le site internet a été lancé, une conférence de presse a été organisée, et l’affichage de panneaux avec QR code a été mis en place au départ des sentiers. 

    De premiers retours très encourageants

    Plus de 5 300 utilisateurs ont été comptabilisés depuis le lancement de l’application, et leurs avis collectés. De manière générale, tous sont très satisfaits de l’application et encouragent même l’extension du service à d’autres zones de la région. De leur côté, les éleveurs se sont également montrés très enthousiastes et ont témoigné leur volonté de renouveler l’opération l’été prochain. Les collectivités voisines se disent très intéressées. Et si Pastorando semble avoir trouvé son public, c’est notamment grâce à des résultats très concrets : seuls 3 incidents ont été signalés en 2022 contre 14 en 2021.

    L’application prévoie de nouvelles évolutions comme une version anglaise, le développement d’un mode hors ligne ou encore l’open data pour partager les données avec d’autres applications de randonnées, de treck et de VTT.

    Ancrée dans une politique de préservation de son territoire et de ses habitants, l’application Pastorando est indispensable pour tous les usagers de la montagne.

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  3. Prix GMF

    Commune de Villeneuve-d'Ascq : rendre les concertations accessibles à tous

    Avec son projet La concertation au bout des doigts, la ville de Villeneuve-d'Ascq a placé l’accessibilité des réunions au cœur de sa démarche citoyenne. La commune a ainsi lancé un dispositif ludique et « en relief » d’aide à la concertation. Un projet au service de l’inclusion récompensé dans le cadre des Prix Territoriaux 2023 par le Prix GMF.

    Une idée simple et innovante

    Ce projet est né à la suite d’une concertation organisée par le Service accessibilité durable et inclusive de la ville. Lors de celle-ci, un plan en relief d'un projet de voirie a servi de support pour mieux faire comprendre l’accessibilité des lieux aux personnes déficientes visuelles. Les personnes âgées y ont également trouvé un intérêt. 
    En effet, les concertations ont habituellement lieu autour de formats plus classiques et de diaporamas. L’outil La concertation au bout des doigts propose un plan papier agrémenté d'éléments en relief qui marquent des bordures, une traversée, un mobilier urbain etc., spécifiquement conçu pour les personnes atteintes de déficience visuelle. En réunion, quatre personnes peuvent s’attabler autour du plan. 
    Ce dispositif s’avère également utile à tous ceux qui ne sont pas familiers des concertations, qui ont parfois du mal à se concentrer ou à visualiser concrètement les projets. Il permet à chacun de mieux suivre, comprendre, prendre la parole et participer à la concertation.

    Une solution créative, efficace, et peu onéreuse

    La création de cet outil très facile à utiliser a été soutenue par les services municipaux de la ville de Villeneuve-d'Ascq (les services accessibilité durable et inclusive, urbanisme). Le service de la ludothèque et des métalliers ont été sollicités pour fabriquer la mallette contenant le nécessaire pour élaborer ce type de maquette : matériel de récupération, légos, pièces en bois, le tout soutenu avec du velcro et des rouleaux avec parties aimantées et adhésives. En tout et pour tout, la conception d’un plan en relief coute environ 80 euros.

    Cette première maquette a ensuite été testée en conditions réelles par la vie de quartier lors de ses concertations, par la Métropole Européenne de Lille pour les présentations de nouveaux aménagements urbains et par des associations locales comme Handifac et Canopée. Elle est accompagnée d’une notice permettant de placer au mieux les utilisateurs autour du plan tactile et d’un QR code pour avoir accès aux informations de la notice en version audio. La ville souhaite également aller plus loin en formant ses agents à l’outil. 

    Le projet est d’ores et déjà un succès avec de très bons retours, et d’autres villes de la Métropole Lilloise se montrent intéressées par le développement d’une solution similaire. 

    Avec La concertation au bout des doigts, la ville de Villeneuve-d'Ascq soutient une idée d’accessibilité universelle et a montré une belle synergie entre services et associations.

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  4. Prix La Gazette

    Commune d’Antony : la qualité de l’air sous surveillance

    Depuis plusieurs années, la commune d’Antony s’équipe pour surveiller et analyser la qualité de son air de manière fiable et hyperlocale. Aujourd’hui, elle propose une approche multi-facettes, accompagnée d’outils approuvés scientifiquement, pour mieux informer ses habitants. Une initiative responsable et citoyenne, récompensée dans le cadre des Prix Territoriaux 2023 par le Prix La Gazette.

    Des infrastructures en place, un dispositif rodé

    Ce projet a été pensé comme une boîte à outils complète pour suivre la présence et l’évolution de certains polluants dans l’air, ainsi que les mouvements des pollens. Il est principalement composé d’un système de bio-stations qui assure la biosurveillance de la pollution par des plantes normalisées AFNOR, tout en absorbant et en diminuant certains polluants grâce à la phytoremédiation. 

    Dès 2015, les premiers équipements de ce type ont été installés, notamment aux collèges Anne-Franck et François-Furet. La ville compte aujourd’hui plus de 70 bio-stations composées de 40 à 50 plantes sélectionnées en fonction des saisons. En 2016, elle a lancé ses premières campagnes d’analyse d’air avec le LCPP (Laboratoire Central de la Préfecture de police). En 2020 et 2021, ce sont 16 nouveaux capteurs de la qualité de l’air et 3 capteurs de pollens qui ont été installés dans les écoles. 

    Une grande partie des infrastructures de la ville, plusieurs services de la mairie et des partenaires ont œuvré collectivement à la construction de ce projet.

    Aujourd’hui, les citoyens peuvent suivre en temps réel la qualité de l’air via l’application Caeli et contrôler la présence des pollens sur LivePollen. Pour aller encore plus loin, une nouvelle application rassemblant toutes les informations sera lancée à l’automne 2023. 

    Une approche globale sur la qualité de l’air

    Cette approche complète s’appuie sur des données scientifiques, fiables et locales qui permettent un suivi global de la qualité de l’air. Elle donne la possibilité d’analyser la situation en temps réel et d’étudier la provenance et la nature des polluants. Ainsi, les élus peuvent agir au mieux et informer en temps réel les citoyens. 

    En plus de collecter des données importantes et d’informer les habitants, ce dispositif sert de support pour mener des campagnes de sensibilisation à l’environnement et permettre à chacun d’agir et de modifier ses comportements et ses habitudes. Mobilité́ douce, aménagement de la ville, club municipal scientifique, journées à thème, ateliers et conférences, c’est une toute nouvelle dynamique individuelle et collective qui se crée. 

    L’application Caeli recense actuellement 700 utilisateurs et 200 visites par semaine. Des chiffres encourageants qui éclairent sur l’importance de ce type de dispositif. Avec ce projet global, la ville d’Antony s'inscrit dans une démarche écoresponsable.

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  5. Prix spécial inclusion des jeunes

    Département du Loir-et-Cher : un club de la parole pour les jeunes accueillis par l’Aide sociale à l’enfance

    Le département du Loir-et-Cher est l’un des premiers en France à mettre en place un Conseil de vie sociale dédié à la parole des jeunes accueillis ou ayant été accueillis par l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Témoignages, échanges, pistes d’évolution, ce club de la parole a pour objectif d’améliorer l’accompagnement et de faire évoluer la protection de l’enfance. Une initiative récompensée par les Prix Territoriaux 2023 dans le cadre du Prix spécial : inclusion des jeunes.

    Rassembler tous les acteurs de la protection de l’enfance

    Le Loir-et-Cher a fait de la protection de l’enfance l’une de ses priorités. Dans le but d’améliorer sa politique départementale, il a mis en place un conseil de vie sociale, animé par et pour les jeunes de l’Aide sociale à l’enfance. Cette instance citoyenne se compose de différentes entités, encadrées par une coordinatrice de la direction Enfance-Famille, un secrétariat dédié́ et des animateurs. Le conseil rassemble 30 jeunes, filles et garçons, venus de milieux différents et ayant des parcours variés. Les ambassadeurs, assistants familiaux et représentants de chaque lieu d'accueil, les aident à s’inscrire et à suivre le planning des réunions. Enfin, le projet est chapeauté par un comité́ de pilotage présidé par l'élu en charge de la protection de l'enfance et constitué du DGA, du directeur Enfance-Famille et d'un représentant de l'Observatoire Départemental de la Protection de l'Enfance, de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations et de l'Association départementale d’entraide des personnes accueillies en protection de l’enfance. Ce fonctionnement permet d’associer au projet l’ensemble des acteurs de la protection de l’enfance.

    Un projet structuré, se déroulant sur une année

    Une fois sélectionnés, les jeunes se retrouvent trois fois par an pour échanger autour de différentes thématiques liées au placement : accueil en famille d’accueil ou en collectivité, relation aux autres, famille, loisirs, scolarité, études, préparation à la majorité ou encore l’après majorité. Ils sont répartis en groupes pour faciliter les prises de parole. 

    Après chaque réunion, un compte-rendu et des recommandations sont envoyés à tous les acteurs du projet. Enfin, à la fin de l’année, 5 membres du conseil exposent les principales pistes et idées d’orientation au comité, qui décidera des changements à apporter pour développer les politiques départementales de protection de l’enfance.

    Donner la parole aux principaux intéressés

    Dès la conception du projet, les jeunes se sont montrés particulièrement investis. En effet, qui mieux qu’eux pour s’exprimer et proposer des solutions concrètes et efficaces ? Ce sont eux aussi qui ont choisi de baptiser le projet « Le Club de la Parole ». Une initiative qui permet à chacun de s'exprimer, d'échanger, de partager ressentis et expériences.
    Tout au long de cette première année, les jeunes ont développé une forte émulation et une véritable entraide. Ils ont appris à s’écouter, à respecter leurs différences, à trouver des solutions ensemble. Ils sont devenus acteurs de leurs propres parcours, se sont réellement sentis pris en compte et écoutés tout au long du projet. Tant et si bien que l’opération va être renouvelée sur le long terme et même sensiblement remaniée, afin que les jeunes puissent tester les nouveaux dispositifs mis en place pour eux. 

    Avec ce Conseil de vie sociale, le département du Loir-et-Cher place les enfants et leur parole au cœur de sa politique sociale et de la protection à l’enfance. 

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  6. Prix des sociétaires GMF

    Communauté de communes Saône-Beaujolais : Une marque locale d’électricité verte

    Depuis 2016, la Communauté de communes Saône-Beaujolais est labellisée Territoire à Energie Positive. Installation de toitures photovoltaïques sur les bâtiments publics, stratégie territoriale de rénovation énergétique, accompagnement des particuliers et des professionnels, le territoire s’engage au quotidien. Son dernier projet : la création de BôWatts, une marque locale d’électricité verte. Une initiative inédite, récompensée par le Prix des Sociétaires GMF dans le cadre des Prix Territoriaux 2023.

    BôWatts, qu’est-ce que c’est ?

    Bôwatts est une marque locale d'électricité verte d’origine certifiée, créée par la start-up lyonnaise My Energie Manager, la Communauté de communes Saône-Beaujolais et la société de droit privé Alpiq (fournisseur d'électricité). BôWatts propose aux habitants du territoire (et bientôt aux entreprises), une énergie verte à un tarif d'achat négocié et groupé : une solution offrant une réduction de 5% par rapport aux autres acteurs du secteur, et pouvant être souscrite par les utilisateurs locaux sans frais d’ouverture ou de résiliation. 

    En plus de l’énergie, l’entreprise propose des services pour responsabiliser la consommation de chacun. Ainsi, la nouvelle solution d’affichage de consommation nrLink (branché directement sur le compteur Linky) permet aux souscripteurs de suivre leur consommation en temps réel, mais aussi d’analyser les dépenses énergétiques individuelles, groupées et les futures productions d'énergie du territoire. Loin d’être accessoire, ce type de service permet de réduire sa consommation d'électricité au quotidien et de prendre de meilleures habitudes. 

    L’engagement de tout un territoire

    Avec ce projet d'électricité verte d’origine certifiée, la Communauté de communes rassemble des acteurs publics et privés mais également des citoyens autour d'une ressource locale partagée. L’objectif ? Créer une communauté énergétique au cœur du territoire pour que chacun devienne acteur de sa consommation. 

    Si le taux de satisfaction des clients ne peut encore être mesuré, le taux d’abonnement lui, est suivi en temps réel. Une étude qualitative poussée sera menée l’été prochain à l’occasion du premier anniversaire de la marque. Toutefois, bien que jeune, le projet a déjà séduit les médias et généré plusieurs articles. Il faut dire qu’il présente de nombreux avantages pour les citoyens d’une part (contrat sécurisé, économie d’énergie, engagement concret) et pour le territoire d’autre part (baisse de la consommation individuelle et du territoire, économies financières injectées dans d’autres projets).     
                                
    Un projet qui démontre qu’il est possible pour les territoires de s’emparer du sujet de l’énergie de manière positive, engagée et inspirante.  

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Département du Loir-et-Cher – Prix Spécial 2023 « L’inclusion des jeunes »

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La Communauté de communes des Alpes Provence Verdon – Prix du Jury

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Commune de Villeneuve-d'Ascq - Prix GMF

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Communauté de communes Saône-Beaujolais – Prix des sociétaires GMF

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Commune d'Antony – Prix La Gazette

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Commune d’Antibes Juan-Les-Pins – Prix Coup de cœur

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