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Créé en 1998 par la Fondation des hôpitaux et GMF, le Prix Hélioscope-GMF récompense chaque année différents services et métiers hospitaliers qui collaborent pour mettre en place des projets au bénéfice des malades et de leurs proches.
Dans le contexte particulièrement difficile de la pandémie de Covid-19, de nombreuses initiatives ont vu le jour au sein des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ce fut notamment le cas de l’Ehpad Simone Veil du Centre Hospitalier de Cannes, dans lequel un projet fédérateur et pérenne a vu le jour. Une expérience de médiation thérapeutique par l’art, qui a transformé l’établissement en atelier d’écriture et studio de tournage de cinéma !
Au cours d’ateliers hebdomadaires encadrés par des psychologues, les résidents de l’Ehpad Simone Veil du Centre Hospitalier de Cannes ont écrit et réalisé un film avec l’aide de l’équipe médicale et paramédicale : Intrigue à la MR-TINEZ a pu voir le jour. Pourquoi ce titre ? MR pour Maison de Retraite, et TINEZ comme le suffixe du célèbre hôtel Martinez de la croisette cannoise !
Pendant de longs mois, les résidents et toute l’équipe se sont retrouvés dans la bonne humeur pour écrire un scénario humoristique mettant en scène un inspecteur à la recherche des bijoux d’une comtesse. Multipliant les clins d’œil au 7ème art (La Castafiore, Le parrain, Le Lido, Les tontons flingueurs), personnages, dialogues, mise en scène, musique, costumes, voix-off, ont demandé une mobilisation de tous les instants.
Les 9 scènes du film imaginées par les résidents et les équipes médicales et d’animation ont été rédigées dans les moindres détails. Avec en plus, une part réservée à l’improvisation pour les résidents les plus téméraires, et aux figurants (ici des résidents qui n’avaient pas de rôle).
En groupe ou individuellement, chacun s’est investi en fonction de ses capacités : rédaction du scénario, élaboration des costumes, travail des décors, apprentissage des dialogues, placement de la voix, gestuelle, imprégnation de son rôle. Huit mois de tournage dans différents lieux de l’Ehpad et plus de 150 heures de montage vidéo ont été nécessaires à la réalisation du projet.
Pour finir, l’équipe s’est attelée à la création d’une affiche de cinéma pour inviter à l’avant-première l’ensemble du personnel et des résidents.
Au-delà de l’œuvre artistique, cette expérience inédite a engendré de nombreux bénéfices. Au quotidien, les participants décrivent une ambiance de Festival de Cannes !
Évasion par l’écriture et le jeu, dynamique de groupe, interactions entre les résidents, renforcement du lien soignants/personnels administratifs/résidents, le changement s’est très rapidement fait sentir, notamment pour les familles qui se réjouissaient de voir cette dynamique joyeuse et positive au sein de l’établissement.
Sur le plan médical, le film a également beaucoup apporté aux résidents. Amélioration de l’humeur, diminution de certains troubles du comportement, renforcement de l’estime et dépassement de soi, stimulation des fonctions cognitives (langage, mémoire), familles et soignants ont pu mesurer la portée de cet événement sans précédent.
Transformer les résidents en acteurs, les sortir de l’univers du soin, apporter de la vie au sein de l’Ehpad, l’initiative a durablement métamorphosé le lieu, ses résidents et les relations sociales qui s’y tissent au quotidien. Partie pour être régulièrement renouvelée, cette aventure humaine et singulière, qui utilise l’art comme vecteur de dignité et d’interactions, s’est vue récompensée par le 1er Prix Hélioscope-GMF 2022.
Les personnes en perte d’autonomie ou atteintes d’une maladie neuro-dégénérative requièrent l’attention constante de leurs proches, pas toujours bien préparés et accompagnés.
C’est pourquoi en 2017, les équipes des hôpitaux de jour du Centre hospitalier Jean Coulon de Gourdon (Lot) ont imaginé la Maison des aidants pour soutenir au quotidien les proches accompagnants. Information, écoute, conseils, activités, elle offre un peu de répit et de réconfort pour répondre aux besoins des aidants.
Financée par l’ARS, la Maison des aidants propose gratuitement du soutien, de l’écoute et un programme d’Éducation thérapeutique, visant à faciliter la gestion du quotidien des accompagnants. Des moments d’évasion et de détente sont également mis en place, certaines activités sont dédiées aux aidants seuls, avec une prise en charge du malade si besoin, et d’autres au binôme malade-aidant.
Au fil des ans, de nombreux ateliers se sont développés : sophrologie, qi gong, socio-esthétique, marche et culture, photo et numérique, yoga. Au-delà du soutien, ces activités permettent aux aidants de prendre soin d’eux en retrouvant du plaisir. Cet accompagnement personnalisé leur apporte de la sérénité et renforce leurs capacités à faire face aux difficultés rencontrées au quotidien.
Pour aller encore plus loin dans sa démarche et répondre aux besoins d’aidants isolés en zones rurales, ne disposant souvent d’aucun accès aux transports en commun, la Maison des aidants se déplace et devient itinérante. Ici, c’est une plateforme nomade qui part à la rencontre des aidants pour leur apporter une parenthèse de répit et d'accompagnement. Aujourd’hui, la Maison nomade sillonne la moitié Ouest du département du Lot.
Pour mener à bien son projet, la plateforme a noué des partenariats avec les professionnels de santé, les acteurs du territoire et les associations de malades. Au cœur du dispositif, des binômes infirmier coordinateur / psychologue effectuent des itinérances régulières dans six cantons du secteur. Soutiens individuels (en salle communale ou à domicile) et activités collectives offrent la possibilité aux plus éloignés de trouver gratuitement du réconfort.
Une initiative qui connaît un large succès, puisque 62% des bénéficiaires de la PFR sont vus en itinérance.
Cette aide aux aidants, apportée par len dispositif basé sur la collaboration entre les Ehpad, les professionnels du soin, les associations et les collectivités. Des valeurs humaines et de solidarité partagées, pour un projet récompensé par le 2ème Prix Hélioscope-GMF 2022.
Comment aider les parents d’enfants malades pour les aider à affronter le quotidien et à retrouver l’énergie pour accompagner leur enfant hospitalisé ? L’hôpital Necker – Enfants malades AP-HP a développé depuis 2019 un espace bien-être, une initiative inédite offrant une parenthèse de soutien et de réconfort à tous les parents d’enfants hospitalisés.
C’est une boucle vertueuse qui s’est mise en place depuis plusieurs mois au sein de l’hôpital Necker : les parents qui prennent soin de leurs enfants au quotidien, bénéficient désormais d’un espace dédié, pour des moments de répits privilégiés.
Pensé par deux éducatrices, l’espace bien-être permet aux parents et aux équipes médicales de se ressourcer. Cette bulle de douceur régénératrice, animée par des professionnels de différents horizons, propose des soins gratuits socio-esthétiques, massages, shiatsu (massage japonais), sophrologie ou encore Yoga. Et cette année, de nouveaux ateliers ont été créés : l'hypno relaxation et le Amma massage, méthode de détente et de relaxation par acupression pratiquée sur une chaise ergonomique.
Les parents et les familles peuvent y venir se détendre, s’énergiser, se recentrer, mais surtout s’autoriser un moment pour eux. Les parents repartent ressourcés, apaisés, mieux à même d'accompagner leur enfant. Une parenthèse nécessaire pour affronter les difficultés du quotidien.
Animés par des professionnels financés par les associations partenaires, les ateliers font l’objet d’une coordination maximale entre les services. Les parents y sont accueillis avant et après leur soin, par une équipe constituée de quatre services civiques et de deux coordinatrices bénévoles, sous la supervision des deux éducatrices porteuses du projet.
Prise de rendez-vous, rappels, plannings des thérapeutes, l'aspect administratif est géré par les éducatrices avec le soutien de la chargée des affaires culturelles.
Pour les soins, place aux psychologues de plusieurs services, notamment de réanimation, et à l’ensemble des thérapeutes, masseuse, socio-esthéticienne, sophrologue ou professeur de yoga.
Au regard du succès et des bienfaits de cet espace bien-être, L’hôpital Necker – Enfants malades AP-HP souhaite encore élargir l'offre de soins et ouvrir de nouveaux créneaux horaires dédiés.
La mobilisation et la collaboration des équipes de l’hôpital au service de parents d’enfants malades témoignent de l’engagement et de l’esprit résolument humain des milieux hospitaliers et associatifs. Cette solidarité du quotidien a été récompensée par le 3ème Prix Hélioscope-GMF 2022.
À Dijon, au Centre Hospitalier La Chartreuse, spécialisé en psychiatrie et santé mentale, une friperie installée au cœur de l’hôpital favorise les échanges, permettant aussi à certains patients de renouer avec le travail. Une activité de médiation thérapeutique qui joint l’utile à l’agréable.
Le Centre Hospitalier La Chartreuse est parti d’un constat : de nombreux patients ne disposent pas d’un budget leur permettant de s’habiller. La Vêtementerie, installée au centre du parc de l’hôpital, permet aux usagers de troquer ou d’acheter des vêtements à petit prix. Orchestrée par une équipe pluridisciplinaire et par les usagers eux-mêmes, elle permet à chacun de se vêtir correctement, de gagner en confiance, d’apprendre, voire de retrouver le chemin d’une activité professionnelle.
Pour créer et faire vivre ce projet, de nombreux partenaires se sont mobilisés : les équipes des services intra-hospitaliers, pour orienter et accompagner les usagers vers la Vêtementerie et les inciter à effectuer des dons, une association pour la gestion des fonds, la blanchisserie de l’hôpital pour le nettoyage des vêtements issus de dons ou encore les services techniques du Centre Hospitalier qui ont aménagé les locaux. Deux activités ont également été créées pour compléter l’initiative : un atelier créatif hebdomadaire dirigé par l’équipe mobile Elipses, et un atelier de réappropriation du corps et de l’image de soi via le style vestimentaire géré par une pédopsychiatre.
Pour les dons, la friperie se tourne vers les agents, les familles et les usagers eux-mêmes. Place ensuite aux référents bénévoles pour la gestion de la boutique. Leurs missions ? récupérer les dons, trier (jeter ou donner les articles non sélectionnés aux ateliers Emmaüs), laver, repasser et mettre en rayon les articles, effectuer des petites réparations (ourlet, trou, bouton), assurer le stockage et la gestion des stocks, accueillir et orienter le public, gérer l’encaissement. Un vrai travail de groupe et une organisation dans laquelle chacun trouve sa place. Ensemble, les bénévoles décident de la façon dont les bénéfices de la Vêtementerie seront dépensés : sorties, restaurant, achats de matériel ou encore décoration.
Des objectifs thérapeutiques adaptés aux besoins de chacun
Sur prescription de leur psychiatre et orientés par l’équipe médicale, les patients usagers effectuent une première visite avec un référent qui les accueille et leur présente les lieux, le fonctionnement et les activités proposées. Ils sont invités à essayer, à se faire confiance, et à choisir les vêtements adaptés à leur morphologie et à leurs envies. Au sein de cet espace convivial, bienveillant et sécurisant, le jugement n’est pas de mise. On vient créer des liens avec les autres et se faire du bien.
Le troc a particulièrement la cote : il permet de changer de garde-robe sans engager de frais et offre aux personnes sous curatelle/tutelle la possibilité de se faire plaisir sans dépenser.
Au fil des ans, la Vêtementerie a gagné en visibilité au sein de l’établissement, et les dons de vêtements ont augmenté. On ne compte plus les bénéfices de ce lieu d’échanges et de vie : favoriser le bien-être et l’estime en soi, renforcer l’ouverture aux autres, développer les capacités cognitives (concentration, mémoire, compréhension), se repérer dans l’espace et dans le temps. Preuve du succès de cette initiative : la belle fidélité des clients, et 1 351 euros de bénéfices en 2021, malgré la crise sanitaire !
Les collaborations interservices et les interactions humaines permettent à la Vêtementerie d’exister. Au cœur du dispositif : le partage et la solidarité pour le mieux-être des personnes soignées. Des valeurs hautement soutenues par GMF et récompensées par le 4ème Prix Hélioscope-GMF 2022.
À Toulon, l’engagement sociétal et écologique est entré au cœur de l’Hôpital d’instruction des armées (HIA), pour se mettre au service des patients comme des soignants. Optimisation du parcours de soins, gestion écoresponsable de la filière alimentaire ou encore service de conciergerie, cette remise en question systémique représente une véritable avancée.
Mieux protéger l’humain et l’environnement au travers d’une évolution complète de l’établissement, voilà le défi de l’Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne. Fruit d’une large réflexion sur ses propres pratiques, notamment en termes de gestion et d’organisation, la politique RSE de l’établissement se matérialise dans plusieurs services, dont trois se distinguent pour leur innovation et leurs bénéfices patients et soignants.
Désormais, "le patient n'attend plus, il est attendu". C’est la promesse de l'HIA Sainte-Anne, qui construit le parcours de soins en rationalisant et simplifiant toutes ses étapes. Pour y parvenir, une équipe pluridisciplinaire travaille en mode projet pour une approche globale et interactive. Résultat : une prise en charge personnalisée, plus simple et plus rapide.
Sur recommandation du médecin traitant, d’un spécialiste en ville ou à l’hôpital, le patient échange avec un interlocuteur unique (administratif, médical et social) depuis son entrée jusqu’à sa sortie de l’hôpital. Conséquences directes : cette organisation a permis à l’HIA Sainte-Anne de faire des économies et d’ouvrir de nouvelles filières, de diminuer la durée moyenne de séjour pour des pathologies lourdes, et de développer certaines compétences.
Côté alimentation, les patients sont, là encore, les grands gagnants de cette restructuration. De l’achat de produits écoresponsables jusqu’à l’élimination des bio déchets, l’HIA Sainte-Anne a mis en place des mesures favorables à l’environnement, mais aussi aux patients et aux soignants.
Suite à la décision de passer à une filière d’alimentation écoresponsable, le personnel a sollicité plusieurs acteurs locaux pour mettre en place des actions qui repensent la consommation. Producteurs et fournisseurs, services vétérinaires de la défense, métropole Toulon Provence Méditerranée, patients, la mobilisation est globale.
Et de nombreuses initiatives concrètes ont vu le jour : achats de produits alimentaires locaux, d’un éco composteur, repas bio et végétariens, suppression des plastiques à usage unique au sein du service restauration, tri des déchets en sortie de restaurant, convention de récupération du compost entre l’hôpital et les services des espaces verts de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Pour les patients, leurs proches et le personnel, le service de conciergerie est également un véritable plus. Télévision et services multimédia, services de bien-être (coiffure, esthétique, modelage), services d’aide à la personne (pressing, blanchisserie, retouches, cordonnerie, relais Poste et colis multi enseignes, gardes d’enfant, garde d’animaux, service d’aide à domicile), alimentation (mini boutique de dépannage, paniers de fruits et légumes bio/locaux, boulangerie), billetterie, cartes cadeaux, fleurs et coffrets beauté, la liste des services offerts s’allonge au gré des demandes et des besoins.
La direction de l’Hôpital d’instruction des armées a fait le choix du changement et transformé l’hôpital en modèle de modernité liée à la RSE. L’implication de l’ensemble des acteurs internes et externes pour améliorer les parcours de soins, la gestion alimentaire et les services dédiés aux patients et aux soignants résonnent en tous points avec les valeurs de GMF, qui récompense cette démarche globale avec le 5ème Prix GMF-Hélioscope 2022.
Depuis quatre ans, la médiation animale s’est mise en place au sein du service de gériatrie du CHU Amiens-Picardie et permet aux résidents du service d’Unités de soins de longue durée (USLD) de bénéficier de séances de zoothérapie. Médecins, infirmières, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, orthophonistes et aides-soignantes ont intégré le chien Nino et deux cochons d’Inde dans le parcours de soins afin de favoriser la relation et la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux.
Ce programme innovant ne s’est pas construit en un jour. En 2021, l'infirmière zoothérapeute de l’équipe obtient le Diplôme Universitaire « Relation Homme/Animal » à l’université Descartes à Paris. Pour bien intégrer les animaux au cœur des soins, elle a misé sur un travail pluridisciplinaire. Des procédures de propreté ont été rédigées par l’équipe de la cellule d’hygiène du CHU et validé par le Comité de Lutte des Infections Nosocomiales. Le chien a été éduqué par une éducatrice canine et les animaux sont suivis par un vétérinaire pour s’assurer de leur bon état de santé. L’équipe informatique a, quant à elle, intégré un programme Zoothérapie au sein du logiciel de travail, chaque intervenant pouvant accéder facilement au dossier informatisé du patient et suivre son évolution. Quant à l’équipe médicale, elle se réunit une fois par semaine pour préparer les séances avec les résidents.
Pour le service gériatrie, hors de question de brûler les étapes. L’animal n’entre en contact avec les résidents qu’après avoir fait connaissance avec les patients, et moyennant quelques formalités. Le résident et la famille sont d’abord interrogés sur la proximité du patient avec les animaux et sur son histoire personnelle. Puis les équipes médicales et paramédicales actent d’un objectif thérapeutique individualisé, souvent en lien avec des difficultés rencontrées par les soignants lors des soins. Enfin la personne est mise en contact trois fois avec les animaux pour vérifier qu'une véritable relation se crée. Ces étapes validées, elle bénéficiera de séances de zoothérapie adaptées à son profil : soins de nursing, techniques, relationnels ou de rééducation.
Les possibilités sont multiples et les bienfaits nombreux : motiver un résident en rééducation par le biais de promenades avec le chien, travailler l'élocution en donnant des ordres au chien, travailler la mémoire avec des parcours à reproduire ou l’énumération des races, atténuer l’anxiété et la douleur lors des pansements, stimuler la prise alimentaire, soulager un résident en fin de vie.
Depuis sa mise en place, le projet du CHU d’Amiens Picardie a largement fait ses preuves. Dans certains cas la médiation animale a ainsi permis de diminuer les anxiolytiques, voire d’arrêter complètement la sédation pour les soins d’hygiène.
Pour intégrer la zoothérapie au sein du service, les équipes ont fait preuve d’ouverture d’esprit et donné de leur temps et de leur énergie, dans une démarche collaborative au bénéfice du patient. Une initiative choisie par les sociétaires GMF, qui reçoit le Prix des sociétaires Hélioscope-GMF 2022.
« Nos équipes hospitalières, médico-sociales et sociales se distinguent une nouvelle fois par leur envie d’avancer, leur créativité dans l’approche des prises en charge, leurs initiatives originales et leur profonde humanité, ce fil qu'elles tissent à l'infini depuis toujours pour soutenir et accompagner tant de malades, de personnes âgées et handicapées et d'enfants en difficulté, mais aussi tous les professionnels qui les servent avec un engagement sans faille et un courage exemplaire »
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