Bonus réparation : le coup de pouce pour faire réparer son électroménager

D’après une étude ADEME-Harris Interactive réalisée en 2020, avant de changer un appareil électroménager défectueux, 85% des Français interviewés déclarent avoir envisagé de le réparer. Pourtant ils ne sont plus que 36% à passer à l’action, la majorité d’entre eux préférant le remplacer par un neuf. Pourquoi la réparation est-elle si peu ancrée dans les pratiques ?  La démarche est considérée comme complexe, parfois longue et sans garantie, mais surtout, le coût est perçu comme plus élevé par rapport aux prix de plus en plus bas des produits neufs. C’est sans compter sur le bonus réparation !

Le bonus réparation est un montant forfaitaire déduit de votre facture de réparation. Tout le monde peut l’obtenir ! C’est très simple, il suffit de vérifier que l’appareil électrique ou électronique défectueux, figure dans la liste des appareils couverts et choisir un réparateur labellisé QualiRépar ou BonusRépar. Une fois la réparation effectuée, le réparateur déduit directement du montant de la facture, la remise forfaitaire prédéfinie selon le type d’équipement.

Au-delà de l’avantage économique, en choisissant de réparer, vous allongez la durée de vie de vos équipements, vous préservez les ressources de la planète et réduisez les déchets. C’est aussi un bon moyen de favoriser l’économie locale en faisant appel à un dépanneur près de chez vous.

Le réparateur doit obligatoirement être labellisé QualiRépar ou BonusRépar. Quant à l’appareil, il ne doit plus être couvert par une garantie et disposer d’un numéro d’identification (/IMEI) ou d’une plaque signalétique. De plus, la panne doit être éligible et ne peut pas être la conséquence d’un usage non conforme. 

Les réparateurs labellisés QualiRépar ou BonusRépar, appliquant le bonus réparation sont référencés sur plusieurs sites en ligne. Ils peuvent pour certains se déplacer à domicile.

Afin de réduire la facture des réparations payée par les consommateurs et inciter ces derniers à réparer plutôt que remplacer, l’État a créé ce bonus réparation en décembre 2022, dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour l’économie circulaire (AGEC). Son financement repose sur les contributions versées par les producteurs aux éco-organismes agréés par l'État, tels qu'Ecosystem ou Ecologic sur le principe du « pollueur-payeur ». Ces sommes d’argent sont placées sur un fonds utilisé pour financer une partie de la réparation réalisée par des professionnels labellisés. Le réparateur doit alors faire les démarches pour récupérer le montant couvert par le fonds.