Récemment, un professeur de l’université de Georgia Tech (États-Unis) a remplacé un de ses assistants par un robot. Le plus fou ? Ses étudiants n’y ont vu que du feu... De quoi sérieusement s’interroger sur la place l’intelligence artificielle dans le monde de l’éducation.
Il était convaincu qu’ils découvriraient le pot aux roses en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ashok Goel, professeur en intelligence artificielle à l’université de Georgia Tech, dans la banlieue d’Atlanta (États-Unis), a pourtant eu tout faux : pendant un trimestre entier, aucun de ses élèves n’a remarqué que Jill Watson, sa nouvelle « assistante » chargée de répondre à leurs questions sur un forum d’entraide, était en fait… un robot. Une incroyable supercherie qui en dit long sur l’arrivée en force de l’intelligence artificielle dans les métiers de l’éducation.
En Chine par exemple, des ingénieurs ont récemment dévoilé un robot-professeur capable « d’éduquer » les jeunes enfants. Selon ses concepteurs, iPal (c’est son nom) peut donner des leçons de mathématiques à « ses » élèves, tout comme il peut plaisanter avec eux ou encore leur proposer des jeux éducatifs... Plus proche de nous, à Créteil, dans le Val-de-Marne, une étudiante invalide a pu suivre ses cours à distance grâce à un robot mobile équipé d’une caméra et d’un micro.
Autant de prouesses technologiques qui tendent à montrer que les robots viendront, dans un futur (très) proche, seconder les enseignants. Et ensuite ? Quelle place prendra l’intelligence artificielle dans les métiers de l’éducation ? Réponse (très) prochainement...
Sources : Le parisien, Capital, « A teaching assistant named Jill Watson », by Ashok Goel, TEDx San Francisco, novembre 2016.
GMF vous propose des solutions d'assurances adaptées à votre vie personnelle et professionnelle
Partagez cet article
Cet article vous a intéressé ?
Youtube conditionne la lecture de ses vidéos au dépôt de traceurs. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur « Paramétrer ».
