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Une application pour localiser les troupeaux et sensibiliser les usagers de la montagne

En 2022, la Communauté de communes des Alpes Provence Verdon a lancé une application pour localiser en temps réel les troupeaux et leurs chiens de protection. Avant le lancement de l’application Pastorando, les locaux, touristes, randonneurs et autres pratiquants d’activités de pleine nature ne disposaient, au mieux, que de cartes pour identifier les zones pastorales. Aujourd’hui, l’application référence en temps réel l’emplacement des troupeaux. Son objectif principal ? Limiter les incidents liés aux chiens de protection des troupeaux sur les alpages. Autre vertu de cet outil novateur ? Informer sur les bonnes conduites à adopter et familiariser la population au pastoralisme. Par ailleurs, en indiquant les principaux chemins de randonnées pédestres et de VTT de la commune, l’application permet aux promeneurs de se localiser et d’éviter les itinéraires où les troupeaux sont présents. L’application prévoie de nouvelles évolutions comme une version anglaise, le développement d’un mode hors ligne ou encore l’open data pour partager les données avec d’autres applications de randonnées, de treck et de VTT. Ancrée dans une politique de préservation de son territoire et de ses habitants, l’application Pastorando est devenue indispensable pour tous les usagers de la montagne. Entre théorie et pratique, cet outil a permis de limiter les incidents sur les alpages et de sensibiliser au pastoralisme.

Des bancs pour mieux vivre ensemble à l’école

Afin de lutter contre l’exclusion, le harcèlement scolaire, et faire de l’école un lieu bienveillant, la Commune d'Antibes Juan-les-Pins a monté le projet Un Artiste, 1 Banc, Une École. L’initiative est née d’un constat : le simple fait de s’asseoir peut permettre d’ouvrir une discussion entre les élèves ou avec leurs encadrants, de favoriser l’entraide et l’écoute, de communiquer et parfois, de régler certains problèmes. Soutenue par l’Unicef, l’association Idées Cult and Co (Art Urbain), l’Éducation nationale et différents services de la ville, cette initiative a vu le jour pendant l’été 2022. Elle a pour objectif d’ancrer le banc comme un nouvel outil pédagogique, un levier de médiation, un relais et même un lanceur d’alerte, pour l’ensemble de la communauté́ éducative. Pour ce projet, 15 artistes ont été mobilisés afin de décorer 29 bancs au sein des 28 écoles primaires que compte la Commune. Une classe par école a été sélectionnée pour porter le projet. Après avoir étudié l’univers des artistes, les enfants ont créé l’identité des bancs, la fonction de chacun et son graphisme. L’initiative Un Artiste, 1 Banc, Une École n’en est qu’à ses débuts, mais elle est le symbole d’une dynamique positive encourageante, dont les premiers retours des enseignants attestent déjà de la fonction bienveillante des bancs.

Les concertations accessibles à tous

La ville de Villeneuve-d’Ascq a placé l’accessibilité des réunions au coeur de sa démarche citoyenne en lançant son projet La concertation au bout des doigts. L’idée est née à la suite d’une concertation organisée par les équipes du Service accessibilité́ durable et inclusive de la ville. Lors de celle-ci, un plan en relief d'un projet de voirie a servi de support pour mieux comprendre l’accessibilité́ des lieux aux personnes déficientes visuelles. Les personnes âgées y ont également trouvé un intérêt. En effet, les concertations ont habituellement lieu autour de formats plus classiques et de diaporamas. L’outil La concertation au bout des doigts propose un plan papier agrémenté d'éléments en relief qui marquent des bordures, une traversée, un mobilier urbain… Spécifiquement conçu pour les personnes atteintes de déficience visuelle. Ce dispositif s’avère également utile à tous ceux qui ne sont pas familiers des concertations, qui ont parfois du mal à se concentrer ou à visualiser concrètement les projets. Il permet à chacun de mieux suivre, comprendre, prendre la parole et participer à la concertation. Le projet est d’ores et déjà un succès avec de très bons retours, et d’autres villes de la Métropole Lilloise se montrent intéressées par le développement d’une solution similaire. Avec La concertation au bout des doigts, la ville de Villeneuve-d'Ascq soutient une idée d’accessibilité universelle au service de l’inclusion.

La qualité de l’air sous surveillance

Depuis plusieurs années, la Commune d’Antony s’équipe pour surveiller et analyser la qualité de son air de manière fiable et hyperlocale. Aujourd’hui, elle propose une approche multi-facette, accompagnée d’outils approuvés scientifiquement, pour mieux informer ses habitants. Ce projet a été pensé comme une boîte à outils complète pour suivre la présence et l’évolution de certains polluants dans l’air, ainsi que les mouvements des pollens. Il est principalement composé d’un système de bio-stations qui assure la biosurveillance de la pollution par des plantes normalisées AFNOR, tout en absorbant et en diminuant certains polluants grâce à la phytoremédiation. La ville compte aujourd’hui plus de 70 bio-stations composées de 40 à 50 plantes sélectionnées en fonction des saisons, 16 nouveaux capteurs de la qualité de l’air et 3 capteurs de pollens ont été installés dans les écoles. Aujourd’hui, les citoyens peuvent suivre en temps réel la qualité de l’air via l’application Caeli et contrôler la présence des pollens sur LivePollen. En plus de collecter des données importantes et d’informer en direct les habitants, ce dispositif sert de support pour mener des campagnes de sensibilisation à l’environnement et permettre à chacun d’agir et de modifier ses comportements et ses habitudes. Mobilité́ douce, aménagement de la ville, club municipal scientifique, journées à thème, ateliers et conférences, c’est une toute nouvelle dynamique individuelle et collective qui découle de ce projet.

Un club de la parole pour les jeunes

Le Département du Loir-et-Cher a fait de la protection de l’enfance l’une de ses priorités en étant l’un des premiers en France à mettre en place un Conseil de vie sociale dédié à la parole des jeunes accueillis ou ayant été accueillis par l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Témoignages, échanges, pistes d’évolution, ce club de la parole a pour objectif d’améliorer l’accompagnement et de faire évoluer la protection de l’enfance. Le conseil rassemble 30 jeunes, issus de milieux différents avec des parcours variés. Une fois sélectionnés, les jeunes se retrouvent trois fois par an pour échanger autour de thématiques liées au placement : arrivée en famille d’accueil ou en collectivité, relation aux autres, famille, loisirs, scolarité, études, préparation à la majorité ou encore l’après majorité. Après chaque réunion, un compte-rendu et des recommandations sont envoyés à tous les acteurs du projet. À la fin de l’année, 5 membres du conseil exposent les principales pistes et idées d’orientation au comité, qui décidera des changements à apporter pour développer les politiques départementales de protection de l’enfance. Grâce à cette initiative, les jeunes ont appris à s’écouter, à respecter leurs différences, à trouver des solutions ensemble. Ils sont devenus acteurs de leurs propres parcours, se sont réellement sentis pris en compte et écoutés tout au long du projet.

Une marque locale d’électricité verte

Depuis 2016, la Communauté de communes Saône-Beaujolais est labellisée Territoire à Energie Positive. Son dernier projet : la création de BôWatts, une marque locale d’électricité verte d’origine certifiée. Créée par la start-up lyonnaise My Energie Manager, la Communauté de communes Saône-Beaujolais et la société de droit privé Alpiq, BôWatts propose aux habitants du territoire une énergie verte à un tarif d'achat négocié et groupé. Une solution qui offre notamment une réduction de 5% par rapport aux autres acteurs du secteur. La nouvelle solution d’affichage de consommation nrLink permet aux souscripteurs de suivre leur consommation en temps réel, mais aussi d’analyser les dépenses énergétiques individuelles, groupées et les futures productions d'énergie du territoire. Avec ce projet d'électricité verte d’origine certifiée, la Communauté de communes rassemble des acteurs publics et privés mais également des citoyens autour d'une ressource locale partagée. Créer une communauté énergétique au cœur du territoire pour que chacun devienne acteur de sa consommation, tel est l’objectif de ce projet engagé et inspirant. 

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