Prix Territoriaux 2023 : votez pour le Prix des sociétaires GMF !

Jusqu'au 25 octobre 2023, votez pour votre projet préféré ! Rendez-vous ci-dessous pour découvrir les 5 projets nominés et choisir le Prix des sociétaires GMF qui viendra enrichir le palmarès 2023 des Prix Territoriaux.

Les 5 projets nominés

Les Prix Territoriaux récompensent des initiatives menées collectivement au sein d’établissements de la fonction publique territoriale afin de favoriser le lien entre le service public et les citoyens, pour un service public local encore plus efficace.

  1. Commune de Chirongui - Mayotte : Cinéma et spectacle vivant s’invitent sur l’île

    Le Pôle Culturel de la commune de Chirongui est la seule structure institutionnelle de diffusion artistique sur l’île de Mayotte. Fruit d’une collaboration entre institutions et collectifs, il est parvenu à démocratiser l’accès à la culture et a d’ores et déjà trouvé un public fidèle. Cette initiative concourt aujourd’hui au Prix des sociétaires GMF.

    Mayotte : Cap sur la culture !

    Initié en janvier 2020, mais concrètement lancé après la crise sanitaire en mai 2021, le Pôle Culturel est un lieu de diffusion des disciplines artistiques, et plus particulièrement de spectacles vivants et de cinéma. La mission principale de ce projet fortement ancré dans le contexte territorial repose sur trois axes : la création d’une saison culturelle et d’une programmation cinématographique, l’accompagnement de tous les publics (notamment les jeunes, le scolaire et les artistes), et la mise en place d’un travail en réseau. Séances de cinéma, pièces de théâtre, avant-premières, conférences, expositions, concerts, lectures, résidences artistiques ou encore projets d'éducation artistique et culturelle en association avec les services patrimoine et la médiathèque, sont régulièrement organisés par le Pôle Culturel. 

    Une initiative collective

    En plus des services de la municipalité, le Pôle Culturel a été soutenu par de nombreux partenaires institutionnels comme la direction des Affaires Culturelles de Mayotte, la Communauté de communes du Sud, le rectorat, l'Europe et le ministère des Outre-Mer. Des partenariats avec des entités culturelles comme le collectif Les Arts Confondus, des acteurs culturels de l'Océan Indien et de l'Hexagone ont également été mis en place pour développer un projet solide et pertinent. Aux commandes du lieu, 8 contractuels, 5 titulaires, 13 stagiaires et 2 vacataires agissent au quotidien pour accueillir et accompagner tous les visiteurs.  

    Une réussite incontestable

    Les chiffres le montrent : la mission du Pôle atteint largement ses objectifs. En 2022, ce sont 28 spectacles, 43 représentations, 30 artistes et compagnies qui ont foulé la scène du lieu. Au total, 143 films ont été diffusés et 32 000 visiteurs sont passés par l’espace. D’un point de vue éducatif, 12 parcours d'éducation artistique et culturelle ont été portés en direct et 243 classes (soit 12 363 élèves) ont participé aux actions culturelles.

    Cette forte participation témoigne de l’appétit des mahorais pour la culture, mais aussi du rôle important que peut jouer le Pôle Culturel en faveur des jeunes, sur une île où 50% de la population a moins de 18 ans.

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  2. Communauté de communes Saône-Beaujolais : Une marque locale d’électricité verte

    Depuis 2016, la Communauté de communes Saône-Beaujolais est labellisée Territoire à Energie Positive. Installation de toitures photovoltaïques sur les bâtiments publics, stratégie territoriale de rénovation énergétique, accompagnement des particuliers et des professionnels, le territoire s’engage au quotidien. Son dernier projet : la création de BôWatts, une marque locale d’électricité verte. Une initiative inédite, sélectionnée cette année pour le Prix des Sociétaires GMF.

    BôWatts, qu’est-ce que c’est ?

    Bôwatts est une marque locale d'électricité verte d’origine certifiée, créée par la start-up lyonnaise My Energie Manager, la Communauté de communes Saône-Beaujolais et la société de droit privé Alpiq (fournisseur d'électricité). BôWatts propose aux habitants du territoire (et bientôt aux entreprises), une énergie verte à un tarif d'achat négocié et groupé : une solution offrant une réduction de 5% par rapport aux autres acteurs du secteur, et pouvant être souscrite par les utilisateurs locaux sans frais d’ouverture ou de résiliation.

    En plus de l’énergie, l’entreprise propose des services pour responsabiliser la consommation de chacun. Ainsi, la nouvelle solution d’affichage de consommation nrLink (branché directement sur le compteur Linky) permet aux souscripteurs de suivre leur consommation en temps réel, mais aussi d’analyser les dépenses énergétiques individuelles, groupées et les futures productions d'énergie du territoire. Loin d’être accessoire, ce type de service permet de réduire sa consommation d'électricité au quotidien et de prendre de meilleures habitudes. 

    L’engagement de tout un territoire    

    Avec ce projet d'électricité verte d’origine certifiée, la Communauté de communes rassemble des acteurs publics et privés mais également des citoyens autour d'une ressource locale partagée. L’objectif ? Créer une communauté énergétique au cœur du territoire pour que chacun devienne acteur de sa consommation.

    Si le taux de satisfaction des clients ne peut encore être mesuré, le taux d’abonnement lui, est suivi en temps réel. Une étude qualitative poussée sera menée l’été prochain à l’occasion du premier anniversaire de la marque. Toutefois, bien que jeune, le projet a déjà séduit les médias et généré plusieurs articles. Il faut dire qu’il présente de nombreux avantages pour les citoyens d’une part (contrat sécurisé, économie d’énergie, engagement concret) et pour le territoire d’autre part (baisse de la consommation individuelle et du territoire, économies financières injectées dans d’autres projets).

    Un projet qui démontre qu’il est possible pour les territoires de s’emparer du sujet de l’énergie de manière positive, engagée et inspirante.  

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  3. Département de l’Aube : un “Job dating” pour accompagner les mineurs non accompagnés

    Cette année, le département de l’Aube, et plus particulièrement le service Mineurs non Accompagnés du Centre Départemental de l’Enfance, a mis en place des journées de “Job Dating” pour aider les jeunes à préparer leurs entretiens d’embauche. Un projet d’accompagnement et de réinsertion qui concourt au Prix des sociétaires GMF.

    Aider les jeunes mineurs à mieux s’intégrer 

    Le service Mineurs Non Accompagnés du Centre Départemental de l’Enfance de l’Aube a été créé pour prendre en charge des Mineurs non Accompagnés (MNA) ayant migré en France. Il accueille aujourd'hui 180 jeunes. Le projet de “Job dating” offre à chacun l’opportunité de se projeter, de construire un avenir professionnel et d’appréhender le monde du travail et ses codes. Il permet aussi de fournir des conseils pratiques pour mieux identifier les acteurs du marché et commencer à se créer un réseau. Les jeunes sont mis en contact avec des professionnels et des personnes susceptibles de les aider dans leurs recherches futures. Ces journées leur permettent également d’obtenir un certificat de participation qu’ils pourront ajouter à leur dossier en Préfecture. Une manière très directe de leur apporter expérience et autonomie.

    Une mise en situation en temps réel

    La première journée de Job dating a été organisée par le Centre Départemental de l’Enfance (CDE) en partenariat avec le centre de formation ALMEA et des agences d'intérim, le 22 mars 2023. Les participants ont reçu le programme de l’opération une semaine avant l’événement pour choisir le secteur d’activité et le métier pour lequel ils souhaitaient “postuler”. Les mises en situation s’appuyaient sur des annonces de Pôle emploi. Le Jour J, les participants ont été accueillis par un jury de 12 personnes constitué de 8 membres du CDE et de 4 membres extérieurs dont des responsables des ressources humaines. Chaque jeune avait 10 minutes d’entretien, puis 5 minutes de retour d’expérience. Cette première journée test a été un tel succès qu’une seconde journée a été organisée en juin.  

    Une expérience positive renouvelée

    Cette initiative a permis un rapprochement entre le Centre Départemental de l’Enfance et le centre de formation ALMEA : une section pour accompagner les MNA dans leurs projets de formation et d’insertion professionnelle a ainsi été créée. Les contacts avec les agences d'intérim ont permis de construire une relation immédiate et directe : des CV ont d’ailleurs été échangés lors des entretiens. De leur côté, les jeunes ont fait preuve de motivation, de curiosité et ont beaucoup apprécié les conseils, l’accompagnement, l’échange et la convivialité. Au total, 44 jeunes ont participé à la première journée. Tous ont parlé d’une expérience enrichissante devant être renouvelée. Chose faite quelques mois plus tard, avec la mise en place de nouveaux jury pour accueillir davantage de candidats.

    Lancée dans l’Aube, cette initiative visant à soutenir les jeunes en difficulté dans leur parcours professionnel pourrait prochainement se décliner dans d’autres territoires.

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  4. Métropole et Ville de Brest : le numérique au service des usagers

    Informations, accompagnement, aide aux habitants, valorisation touristique, aujourd’hui, les collectivités territoriales se doivent d’être présentes sur Internet. Pour autant, les sites des villes sont souvent vieillissants, compliqués et lourds à charger. Pour la refonte de l’ensemble de ses sites institutionnels (Métropole et Ville), Brest a privilégié une conception écoresponsable orientée vers les usagers, facilement duplicable et parfaitement sécurisée. Une initiative sélectionnée pour concourir au Prix des Sociétaires GMF.

    Une refonte digitale en plusieurs étapes

    En 2021, la Direction de la communication et du marketing territorial de Brest Métropole et de la Ville de Brest a souhaité s’engager dans une démarche de conception responsable pour la refonte de ses 7 sites internet (Brest.fr, Brest Life, Jeparticipe.brest.fr, Musée des Beaux-arts de Brest, Conservatoire de musique, danse et théâtre, Archives municipales, salle de spectacle Mac Orlan). Complexité des architectures techniques et de l’arborescence, diversité des parties prenantes, réglementation en termes d’écoconception et de cybersécurité, les défis étaient nombreux. 

    L’une des principales difficultés de cette refonte ? Un planning serré sur 15 mois. Après trois mois d’analyses, de benchmarks et d’ateliers, la refonte éditoriale (tri des contenus, fusion et réécriture) et la refonte technique ont pu démarrer. Une phase de développement technique de 6 mois supplémentaires a permis de clore ce projet ambitieux.

    Une nouvelle organisation des services

    Ce chantier au long cours a nécessité la collaboration de plusieurs équipes (une dédiée à la refonte complète, une chargée de la partie éditoriale et une dernière pour la partie technique), mais aussi d’un hébergeur et d’une agence web. Un comité technique rassemblant les différents services ressources a été mis en place au sein de la collectivité. Les habitants ainsi que les membres de l'association Valentin Haüy (qui œuvre pour l’inclusion des personnes aveugles ou malvoyantes) ont également été impliqués pour répondre aux attentes concrètes des usagers. 

    De nouveaux sites qui font lunanimité

    Développés en premier lieu en version mobile, ils ont gagné en clarté et en efficience, quel que soit le support. Ils sont aujourd’hui beaucoup plus simples à utiliser notamment pour les personnes en situation de handicap. Des contenus pertinents en font des outils de communication et de marketing précieux pour les collectivités.

    D’un point de vue sobriété énergétique, les objectifs ont aussi été remplis : arborescence optimisée, suppression de 75% de pages et diminution drastique du poids des médias. Un "bouton éco" a même été mis en place pour désactiver les images et rendre la navigation encore plus fluide.

    Pour les équipes internes, les sites sont faciles à répliquer et le back office simple à utiliser.

    Si l’accès à l’information de l’ensemble des sites est aujourd’hui considérablement simplifié, cette refonte a permis de sensibiliser les usagers à la sobriété numérique et de démontrer que qualité de services et éco-responsabilité ne sont pas incompatibles. Bien au contraire !

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  5. Commune de Neuilly-sur-Marne : un Pass Jeune Citoyen pour « faire société »

    La commune de Neuilly-sur-Marne souhaitait aider les jeunes de la ville à s’impliquer davantage dans la vie de la commune. Pour cela, un Pass Jeune Citoyen a été créé. Un outil inédit qui permet de « troquer » des heures de bénévolat contre des aides ou des cartes cadeaux. Un projet qui est en lice pour le Prix des sociétaires GMF.

    Un projet solidaire, d’entraide et de partage

    À l’origine, les objectifs de cette initiative étaient multiples : soutenir et aider la nouvelle génération à trouver sa place, accompagner les jeunes vers le monde du travail, définir leur futur parcours, faciliter leur insertion professionnelle mais aussi les sensibiliser à l’engagement citoyen, à la vie associative, à la collectivité et à la mixité.

    Un fonctionnement simple pour des missions d’intérêt général

    Le Pass Jeune Citoyen s’adresse aux jeunes de 12 à 20 ans sans distinction. Il repose sur un principe gagnant-gagnant : les jeunes s’inscrivent pour participer à des actions citoyennes proposées par des services municipaux (affaires culturelles, espace jeunesse, citoyenneté prévention, médiathèque, centre social, dynamiques locales, etc.) ou des partenaires associatifs.

    De nombreuses associations locales (football, rugby, tennis, athlétisme, basket, hockey, hand, club canin, épicerie sociale etc.) et nationales (Les restos du cœur, Emmaüs, La ligue contre le cancer, etc.) proposent également des missions.

    Chacun est alors libre de tester, découvrir, apprendre et trouver la mission qui lui convient. Une heure d’engagement donne droit à un point. Grace au cumul de points, les jeunes accèdent à une aide (totale ou partielle) sur un large choix de services : permis de conduire, permis moto, BAFA, tickets loisirs, PC portable, tablettes, smartphones, etc.

    Un déploiement en plusieurs temps

    Ce programme ambitieux a d’abord été élaboré par la municipalité et un groupe de travail composé d'étudiants en licence de management de projet. Il a ensuite fait l’objet d’un développement administratif avec la création des actes et la recherche de financements. Ensuite, un logiciel a été lancé pour permettre à 350 jeunes de s’inscrire sur le site et de démarrer leurs missions. 

    Une initiative pleine d’avenir

    Le Pass Jeune Citoyen a été particulièrement plébiscité par les jeunes.  Après son succès en 2022, le Pass Jeune Citoyen a été reconduit en 2023 avec 300 nouveaux jeunes inscrits, 16 000 heures de missions citoyennes proposées et de nouvelles opportunités comme des sorties citoyennes, l’animation d’un stand de prévention des conduites à risques et des projets pour les Jeux de 2024. 

    Former les jeunes, faciliter leur accès à l’emploi, à l’éducation et à la culture, créer une société plus solidaire, favoriser les échanges et la mixité, le Pass Jeune Citoyen dispose de nombreux atouts.

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Prix Territoriaux

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