ISR : l’épargne au cœur du développement durable

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La quête de sens et de valeurs, conjuguée à la préoccupation grandissante face à l’urgence climatique, incitent les Français à se tourner vers les produits d'épargne et d'investissement dits « responsables ». Les fonds ISR(1), qui concilient un impact social et environnemental avec un potentiel de performance économique sur le long terme, en contrepartie de l'acceptation d'un risque de perte en capital, font donc un tabac auprès des épargnants. Pourquoi un tel appétit pour ces produits ? Distinguons le vrai du faux pour investir responsable.

Avec le label ISR, je m’engage pour la planète, la société et l’éthique.

Vrai. Les fonds labellisés ISR réunissent des entreprises qui, en plus de fondamentaux financiers et économiques solides, s’appuient sur des critères extra financiers, appelés ESG : Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. Sur le volet environnemental, les critères sont liés aux émissions de CO2, à la gestion des déchets ou de l'eau par exemple. Pour le volet social, ce sera surtout le respect des droits humains, l'emploi des personnes en situation de handicap et l'égalité femmes-hommes. Pour le volet gouvernance, la transparence de la rémunération des dirigeants, l’indépendance du conseil d’administration, etc. (1) 
 

Avec les fonds labellisés ISR, l’épargne engagée est à la portée de tous.

Vrai. Aux côtés du support en euros de votre contrat d’assurance vie, il est possible de diversifier votre épargne en orientant tout ou partie de celle-ci vers des supports en unités de compte(2) labellisés ISR. C’est l'assurance, en contrepartie de l'acceptation d'un risque de perte en capital, que votre argent est investi dans des entreprises qui concilient un potentiel de performances économiques sur le long terme et une valeur ajoutée environnementale, sociale et de gouvernance.

Avec les supports labellisés ISR, j’ai peu d’espérance de rendement.

Faux. Les critères ESG sont un moteur de performance. Quand une entreprise respecte ses fournisseurs, ses salariés, qu’elle cherche à réduire son impact sur l’environnement et que sa gouvernance est transparente, il y a plus de chances qu’elle soit performante sur le long terme. Autrement dit, investir de manière responsable peut rimer avec rentabilité. D’ailleurs, selon une étude publiée par l’École Polytechnique et le Forum pour l’Investissement Responsable en 2020, 62 % des fonds ISR ont fait mieux que les marchés, toutes classes d’actifs confondues (actions, fonds diversifiés et monétaires, obligations)(3).

Avec les supports labellisés ISR, j’investis dans des entreprises qui innovent utilement.

Vrai. Le cahier des charges du label ISR conduit les fonds labellisés à investir dans des entreprises qui poursuivent des objectifs - environnementaux, sociaux et de gouvernance - ambitieux et dont les performances à ce titre sont régulièrement évaluées. L'effort d'innovation de ces entreprises est donc axé sur les tendances fortes qui construisent le monde de demain : utilisation d'énergies renouvelables, préservation des ressources naturelles, bien-être de leurs collaborateurs, égalité hommes-femmes, etc.

L’ISR ou l’Investissement Socialement Responsable

En savoir plus sur l'ISR

L’intérêt des épargnants pour soutenir une économie locale, transparente, humaine et capable de relever les enjeux climatiques et sociétaux est grandissant. L’Investissement Socialement Responsable (ISR) est une approche qui donne du sens à ses placements. 

3 questions à Jean-Paul Raymond, Président de Quantalys

L’appétit actuel pour les fonds ESG représente-t-il une tendance de fonds ?

En France, en 2021, les fonds ESG ont représenté 20 % des fonds et 65 % de la collecte. C’est une tendance durable. D’abord parce que cela rencontre une demande des épargnants qui ont envie de donner du sens à leur épargne. Ensuite parce les pouvoirs publics ont la volonté de flécher cette épargne vers les fonds ESG, pour contribuer notamment à l’atteinte des objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs la règlementation européenne SFDR(4) oblige les sociétés de gestion à classer leurs fonds selon leurs caractéristiques « responsables ».

Peut-on conjuguer ESG et rentabilité ?

Absolument. Lorsque l’on investit dans des fonds qui travaillent sur la transition énergétique par exemple, les sous-jacents peuvent être des entreprises qui opèrent sur des marchés porteurs et leurs cours de bourse sont valorisés. Mais ce n’est pas une règle absolue : il y a d’excellents fonds ESG et de très mauvais. Cela demande que l’épargnant s’informe avant de choisir son placement, au-delà des effets de mode.

L’ESG est-il plus résistant aux crises que l’investissement standard ?

À classes d’actifs équivalentes, ils ne sont pas forcément plus résilients. Mais ils intègrent généralement des classes d’actifs plus résilientes, typiquement des entreprises dans le domaine des infrastructures ou des services aux collectivités (accès à l’eau ou recyclage par exemple), des secteurs « défensifs », non cycliques, qui résistent mieux aux soubresauts boursiers.
 

(1) https://www.lelabelisr.fr 
(2) Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis, mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.
(3) https://www.lelabelisr.fr/faq/les-fonds-labellises-isr-offrent-ils-la-meme-performance-que-les-fonds-traditionnels/ 
(4) Sustainable Finance Disclosure Regulation

 

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