Un enfant dyslexique peut garder des séquelles toute sa vie. Mais une prise en charge médicale et un enseignement adapté pourront l’aider dans son épanouissement.
Quelle prise en charge médicale ?
Les séances de rééducation orthophonique
Elles ont lieu une à deux fois par semaine pendant 30 à 45 minutes. L’orthophoniste va faire travailler l’enfant sur les erreurs qu’il commet lors de la lecture et de l’écriture.
Les séances avec un psychologue et/ou un neuropédiatre (facultatives)
Si l’enfant souffre de ses difficultés d’apprentissage, ces séances lui permettront de déceler ses points forts et de trouver les ressources pour mieux y faire face.
Les séances avec un psychomotricien (facultatives)
Le psychomotricien va travailler sur la latéralité, les troubles de la coordination et de l’équilibre, la motricité fine, les fonctions visuo-spatiales, le repérage dans le temps ou encore le graphisme.
Les séances avec un orthoptiste (facultatives)
L’orthoptiste peut être sollicité si l’enfant présente des troubles de la vision. Il travaillera sur l’acuité visuelle, sur les mouvements oculaires, sur la coordination œil-main ou encore sur la reconnaissance des lettres et de l’ordre dans lequel elles sont placées.
Quelle attitude adopter durant l’enseignement ?
Les enseignants ont un rôle clé à jouer dans la manière de faire participer et travailler l’enfant.
Sept conseils pour enseigner à un enfant dyslexique :
- Interroger le plus possible l’enfant à l’oral
- Valoriser ses efforts
- Lui donner moins de documents à lire
- Lui fournir les exercices en avance et lui lire les consignes
- L’encourager à développer des compétences dans les disciplines où il est le plus à l’aise
- Choisir des méthodes d’évaluation positives
- Privilégier les cours avec un plan logique et des couleurs pour se repérer
Que faire à la maison ?
Les parents d’un enfant dyslexique peuvent bien entendu contribuer à son bien-être.
Six astuces pour favoriser son épanouissement :
- Être patient : la progression de l’enfant demande souvent du temps.
- Valoriser son enfant dans les disciplines où il est le plus à l’aise comme le sport, les mathématiques ou les arts.
- Eviter de s’opposer lorsqu’il ne veut pas faire ses devoirs. Il vaut mieux faire une pause et attendre un moment plus calme.
- Jouer aux jeux de société. Ces derniers pourront faire appel à certaines compétences de l’enfant sur un mode ludique.
- Être attentif à son sommeil. Un sommeil perturbé peut engendrer des troubles de l’attention et accentuer ses difficultés d’apprentissage.
- Fréquenter des associations spécialisées dans la dyslexie facilite les rencontres avec d’autres parents d’enfants dyslexiques. L’occasion d’échanger et de trouver quelques précieux conseils.