Réussir le concours de sapeur-pompier

Réussir le concours de sapeur-pompier

Les sapeurs-pompiers professionnels sont à distinguer des pompiers militaires ou volontaires. Si l’ensemble des « soldats du feu » assurent des missions équivalentes et relèvent du service public, tous n’ont pas le même statut et ne sont donc pas recrutés de la même manière.

Quelle différence entre pompiers professionnels, militaires et volontaires ?

Les pompiers professionnels sont des fonctionnaires des collectivités territoriales, recrutés par concours au niveau des départements, pour les non officiers, et du ministère de l’Intérieur, pour les officiers.

Les pompiers sont, par contre, des militaires à Paris, Marseille, sur le camp de Canjuers, dans les 3 unités de sécurité civile, au sein de l’armée de l’Air et de l’Aviation légère de l’armée de Terre (pompiers de l’Air spécialisés dans les feux d’aéronefs) et de la Marine (marins-pompiers des ports spécialisés dans les feux de navires).

Les pompiers volontaires sont, quant à eux, des citoyens qui se sont engagés au sein d’une unité en plus de leur métier. Moyennant indemnisation, ils contribuent sur leur temps libre aux missions de secours : incendies, secours à personnes, accidents de la route et risques environnementaux.

Les conditions d’accès aux concours de sapeur-pompier professionnel

Les concours s’adressent à tout candidat de nationalité française, en règle avec le service national, jouissant de ses droits civiques, au casier judiciaire vierge, médicalement apte et disposant de bonnes conditions physiques (bonne vue, mesurer au moins 1,60m, etc.).

Pour le concours (externe) de sapeurs-pompiers non officier, il doit être âgé de 18 à 25 ans et titulaire du BEPC. Les épreuves sont constituées d’un écrit (dictée, maths), de tests sportifs et d’un oral (entretien avec le jury). Un concours similaire (interne) s’adresse aux pompiers volontaires ou militaires justifiant de 3 ans de services.

Pour les concours (internes et externes) d’officier, le candidat doit être âgé de 18 à 29 ans et titulaire d’un bac+2 (concours de lieutenant) à bac+3 (concours de capitaine).

Les lauréats sont inscrits sur une liste d’aptitude nationale pour 2 ans durant lesquelles ils devront postuler auprès des services d’incendie et de secours. Recrutés en tant que stagiaires, non officiers et officiers sont titularisés respectivement au bout de 12 et 18 mois.

Un métier fait pour des sportifs bien entraînés

Au cœur des épreuves se situent les tests physiques, qui sont d’ailleurs éliminatoires, ce qui explique que les sportifs de haut niveau ne soient pas soumis aux mêmes conditions de diplôme que les autres concourants. Un entraînement poussé est de mise pour s’assurer de réussir ces tests :

  • natation (parcours de 50m en nage libre) ;
  • endurance cardio-respiratoire, ou test Luc Léger (course continue en navette, à la vitesse progressant au rythme d’un signal sonore) ;
  • endurance musculaire dorso-abdominale, ou gainage (au sol, corps tendu, en appui sur les bras et les orteils, le candidat doit maintenir son corps en alignement) ;
  • endurance musculaire des membres supérieurs (le candidat doit rester suspendu, bras fléchis, à une barre fixe située à 2,50m de hauteur) ;
  • endurance musculaire des membres inférieurs, ou test Killy (le candidat doit se maintenir comme assis sur une chaise, dos appuyé au mur, pieds écartés, mains non en appui) ;
  • souplesse (assis sur une planche, jambes tendues et jointes, genoux sanglés, le candidat doit pousser au plus loin et du bout des doigts une réglette posée sur une caisse à ses pieds) ;

Ne manquez pas d’aller visionner les vidéos des exercices sur internet. Attention, un seul essai sera autorisé lors des épreuves !

L’astuce de la fin

Tous les départements ne proposent pas de concours chaque année. Néanmoins, les candidats ayant réussi un concours de n’importe quel département peuvent postuler partout en France.

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