Cet été, c’est décidé, j’échange ma maison !

En 2022, 46 % des Français ne sont pas partis en vacances et la moitié d’entre eux a renoncé à partir pour des raisons financières(1). Dans un contexte économique de plus en plus tendu, où le pouvoir d’achat est au centre de toutes les préoccupations, la solution pourrait se trouver du côté de l’échange de maisons. Ceux qui le font partent en moyenne deux fois plus souvent que les autres !

Ils inscrivent leur habitation sur une plateforme dédiée en y ajoutant des photos, une description du logement et les dates de disponibilité. Puis, à leur tour, ils choisissent un lieu où ils souhaitent aller. Chaque bien est noté suivant sa superficie, son emplacement, ses commodités… Ils entrent alors en contact avec l’autre « échangeur ». « Cela peut se faire par SMS, par téléphone ou par visioconférence  », explique Valérie qui a déjà échangé vingt-sept fois sa maison depuis 2009, année où elle a sauté le pas. « Il m’est arrivé que lors de ce premier entretien, je me dise : cela ne va pas le faire, cette personne reste trop floue sur les dates » poursuit Valérie. Ce premier entretien peut donc se révéler crucial. Ensuite, il suffit de se mettre d’accord sur les modalités de remise des clés.

Tout cela sans aucun frais, excepté parfois l’abonnement demandé par certaines plateformes. Ces dernières peuvent proposer des « contrats » ou des « chartes » pour rassurer les deux échangeurs et offrent la possibilité de prêter sa maison sans être obligés d’aller dans celle de l’autre ! « J’ai prêté ma maison à une famille espagnole » continue Valérie qui troque sa maison de la côte d’émeraude, non loin de Saint-Malo (35) via HomeExchange, « mais je n’avais pas envie d’aller en Espagne donc j’ai acquis des points pour aller ailleurs ensuite ».

Par ailleurs, les échanges peuvent se faire que l’on soit propriétaire ou locataire puisqu’il ne s’agit pas d’une sous-location, mais bien d’un prêt. Il est tout de même de bon ton de prévenir son propriétaire. Et les séjours peuvent aller de quelques jours à plusieurs mois dans le cas de résidences secondaires.

Mais avant de vous lancer dans l’aventure, voici quelques conseils.

Une assurance multirisque habitation peut couvrir les dégâts éventuels causés à votre habitation et à son contenu dans le cadre de cet échange.

Chez GMF, si vous échangez votre résidence principale ou secondaire pendant vos vacances avec un autre vacancier, vous n’avez pas de déclaration à effectuer. Toutefois, pour compléter l’assurance de votre logement, GMF propose aussi une option location/échange dans le contrat habitation DOMO PASS⁽2). Cette option garantit les dégradations accidentelles subies par vos biens assurés et causées par l’occupant, ainsi que les tentatives de vol ou vols commis par celui-ci. Elle couvre également la responsabilité civile de votre occupant provisoire, pour les dommages survenus pendant la durée de son occupation, ainsi que les dommages subis par ses biens mobiliers et objets de valeur, à la suite d’un évènement garanti au contrat (incendie, dégât des eaux par exemple).

Lors de votre séjour dans le logement prêté, la responsabilité civile villégiature - une garantie incluse avec l’assurance de votre résidence principale chez GMF permet de vous couvrir, si vous occasionnez des dommages au propriétaire ou au tiers à la suite d’un évènement garanti au contrat, tels qu’un incendie, dégât des eaux, bris de vitres, etc., quel que soit votre lieu de villégiature pour un séjour ne dépassant pas cent jours. Par ailleurs, avec la formule Confort+ de DOMO PASS⁽²⁾, votre responsabilité civile est également étendue à toutes dégradations accidentelles causées aux biens du propriétaire du logement.

Une fois cette précaution prise, tout est ensuite question de savoir-être, à en croire deux « pros » de l’échange : Valérie, et Rodolphe, respectivement 14 et 23 ans d’expérience dans le domaine qui ne déplorent à eux deux que quelques verres et une lampe cassés. « Avant de partir, on a fait un grand ménage et je leur ai laissé une bouteille de vin » explique Rodolphe, président de l’association SwitchHome, alors en vacances près des chutes de Montmorency au Canada « et j’ai trouvé en arrivant chez eux dans le congélateur un dîner pour mon épouse et moi ».

De petites attentions loin d’être obligatoires certes, mais qui font de l’échange de maisons une expérience plus humaine qu’une simple location. « On laisse nos bonnes adresses et cela évite de nous retrouver par exemple dans les restaurants remplis de touristes » ajoute Valérie, qui met tout de même en garde : « cela ne convient pas à tout le monde ».

Avec Rodolphe, ils s’accordent sur un point : il ne faut pas être trop matérialiste et se montrer souples. « Il y a des gens qui n’aiment pas qu’on dorme dans leur lit ou qui aiment que leurs assiettes soient rangées d’une certaine façon et dans ce cas, cela ne leur conviendra pas », commente la quinquagénaire.

En plus de l’économie sur l’hébergement, cela permet aussi de découvrir des endroits auxquels on n’aurait pas nécessairement pensé. C’est ainsi que Valérie a découvert la Suède. Échanger, c’est aussi voyager léger. « Quand nos trois enfants étaient encore petits, » se souvient Rodolphe, « on appréciait le fait de ne pas avoir à déménager tous leurs jouets. On en trouvait sur place, et pour eux c’était comme si c’était Noël ».

Quel inconvénient à l’échange de maison ? Valérie et Rodolphe cherchent encore.