Les petites électriques : pour la ville exclusivement
La multiplication des bornes de recharge dans les grandes métropoles permet aux urbains d’opter pour une petite électrique. L'autonomie est cependant limitée à 150 km pour les véhicules d'entrée de gamme. Mieux vaut donc être attentif à recharger fréquemment son véhicule. Utilisatrice d’une voiture électrique de fonction depuis quatre ans, Sophie a fait une amère expérience. Tombée en panne sèche en cherchant à se garer avant un rendez-vous professionnel, elle a dû être remorquée jusqu’à un garage… pour une recharge pendant près d’une heure ! « Si c’était à refaire, je prendrais une voiture hybride. Le bilan carbone est un peu moins bon, mais cela permet de prendre sa voiture sans craindre de tomber en rade puisque le moteur thermique prend le relais lorsque la batterie est déchargée. »
L’hybride : le compromis idéal
Propriétaire d’une voiture japonaise depuis quatre ans, Thomas apprécie de pouvoir partir en vacances, sans appréhension liée à l’autonomie. « Avec deux jeunes enfants, je souhaitais un véhicule à la fois propre, abordable et facile à vivre. C’est le cas ! Et mon prochain achat sera certainement un modèle similaire », explique cet enseignant de l’université de Strasbourg. Même fidélité pour Sylvain qui vient d’acquérir un véhicule rechargeable - son troisième en dix ans. Il estime avoir limité de 50 % « au moins » ses dépenses en carburant. Plus propre qu’un véhicule thermique, plus autonome qu’une électrique, l’hybride rechargeable représenterait-il le meilleur des deux mondes ? « Oui, à condition de rouler essentiellement en ville. Car c’est là que la batterie se régénère le plus vite, grâce aux freinages régénératifs », estime Serge. « Les gros rouleurs, en revanche, ont intérêt à continuer à rouler en thermique », poursuit-il, en insistant sur l’amélioration des rendements des moteurs nouvelle génération, essence comme diesel.
Sur les longues distances, le 100 % électrique réservé aux plus motivés
S'équiper d'un véhicule 100 % électrique, c'est accepter de rouler à un autre rythme. Faire des pauses toutes les 90 à 120 minutes pour recharger la batterie, rechercher une borne sur le trajet, attendre qu'une place se libère… Claire et Antonin, écolos dans l'âme, ont fait ce compromis. « Acheter une électrique était une façon d’être cohérent jusqu’au bout » explique Claire. « Certes, cela demande un peu d’organisation avant de partir en week-end, mais cela se limite à réfléchir aux endroits où l’on va recharger notre batterie. Au final, ce n’est pas plus contraignant que de penser à prendre nos sacs à vrac quand on va faire nos courses. »